Des idées de bienséance...
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Des idées de bienséance...
L'idée trotte dans la tête de la cavalière, qui elle même, trotte sur sa monture; lancée tranquillement au bord de la rivière... Sans vraiment savoir où mène le cours d'eau... L'idée, ou les idées; qui se bousculent dans l'esprit tordu d'une Jo Clay Kieffer malade par périodes... Et pourtant, qu'est-ce que ça lui aura fait du bien, le bol d'air, auprès de Tamarie et de Tara... Qu'est-ce que ça lui aura apaisé l'esprit; nettoyé le crâne... Pour un temps. De quoi recoller une jeunesse sur une personne pas si vieille que ça, et pourtant...
Et la radio, qui pend négligemment au flanc de la bête; radio allumée, parfois : recevoir les nouvelles de l'arrière, et surtout, d'une affaire en particulier. Le Porta, qu'elle n'avait jamais vraiment apprécié, mais qui pour l'instant était en mesure de l'aider... Quelle idée. Quel plan a la con? Va savoir ce qu'elle était encore allée tisser, dans le dedans de son crâne, une nuit sans sommeil... Peut-être même plusieurs... L'idée n'était sûrement pas venue comme ça, d'un coup. Peut-être même y avait-elle mûrement réfléchis... Faire mûrir savamment de telles idioties... Faut-il être taré, ma pauvre dame?
Le trio de cavalières s'engage à un croisement d'eau, continue de suivre le courant... Tara, puis la Kieffer. Et a coté de la Kieffer, Tamarie... La petite Tamarie... Que sa maman de fortune couve du regard, depuis un moment, maintenant... En effet, depuis la levée du dernier bivouac, il y'a de cela une poignée d'heures, la mercenaire ne lâche pas la môme des yeux... En mâchonnant une clope éteinte... En se murmurant à elle même des discours sans grande cohérence. Peut-être le début d'une nouvelle crise... Peut-être le retour des jours de guigne... Ou simplement l'envahissante pleine bordée de sentiments, presque maladive, pour la petite fille, qui n'avait, pauvrette, rien demandé à personne... Qu'est-ce qu'elle avait pas fait, il y'avait de cela des dizaines de lunes, de monter sur le cheval de la cavalière crasseuse, qui débarquait tout juste à Shangri La... Les enfants et l'instinct de survie...
"Vrai. J'pense à tout..." Murmure-t-elle... Pour elle même, avant de poursuivre :
"... J'pense à tout... J'peux m'en occuper toute seule. B'soin d'personne... J'aurais pu êt' une mère... C'est c'que j'suis, maint'nant... Aussi vrai que j'le dis. C'moi, sa mère... Y'en a pas un qui pourra dire le contraire... Pas un. Y'en aurait un..."
Nerveusement, elle porte la main à la crosse de son arme, posée chargée à son ceinturon... Sans la sortir, toutefois.
"... J'aim'rais bien voir ça..."
Les chevaux continuent d'avancer, au pas, dans le paysage semi désertique... Uniquement de la terre craquelée, et de la poussière... Le cours d'eau polluée n'aide en rien la végétation à reprendre ses droits... Que de la terre, de la poussière, et des rochers... Un peu de boue, au bord de l'eau... Pas de la boue fertile... Juste de la boue polluée, autant que la flotte. Sale, la dite flotte... Charriant son lot de saloperie, et de cadavres, animaux ou humains, parfois... Et ces rochers; ce petit cercle de rochers, au bord de la rivière, dans lequel de l'eau douteuse vient clapoter, et croupir... Même les mouches n'y trouvent pas leur compte, et préfèrent quitter l'endroit. Le paysage n'a rien d'idyllique.
C'est pourtant dans ce cadre buccolique dans le sens colique du terme, qu'elle stoppe brusquement son cheval, et celui de la gamine, sans prévenir. D'un coup... Elle a tiré la bride en arrière, et a attrapé celle du cheval de Tamarie, pour la faire freiner elle aussi... Hénissement pas vraiment approbateur, de la part des montures, mais la Jo est déjà à terre. Elle a retiré son imperméable, qu'elle a jeté sur le dos de son animal, en travers, et est s'est agrippée à Tamarie... Brusquement, aussi brusquement que l'arrêt, elle l'a tirée de sa monture...
Toujours aussi brusque, quand comme ça, sans raison, elle s'est mise à lui défaire les boutons de sa robe, sans même lui demander son avis.
"T'vas prend' un bain, trésor. Personne y a pensé... Mais j'suis là, j'pense a tout. J'pense vraiment à tout... T'vas voir, 'vec moi... Tu vas êt' bien. J'vais bien m'occuper d'toi... Tu l'sais, pas vrai?"
Fébrilement, elle s'attaque aux couches de vêtements de la petite, tout en la trainant vers l'eau dégueulasse... Mais ce sont les bons sentiments qui comptent...
Et la radio, qui pend négligemment au flanc de la bête; radio allumée, parfois : recevoir les nouvelles de l'arrière, et surtout, d'une affaire en particulier. Le Porta, qu'elle n'avait jamais vraiment apprécié, mais qui pour l'instant était en mesure de l'aider... Quelle idée. Quel plan a la con? Va savoir ce qu'elle était encore allée tisser, dans le dedans de son crâne, une nuit sans sommeil... Peut-être même plusieurs... L'idée n'était sûrement pas venue comme ça, d'un coup. Peut-être même y avait-elle mûrement réfléchis... Faire mûrir savamment de telles idioties... Faut-il être taré, ma pauvre dame?
Le trio de cavalières s'engage à un croisement d'eau, continue de suivre le courant... Tara, puis la Kieffer. Et a coté de la Kieffer, Tamarie... La petite Tamarie... Que sa maman de fortune couve du regard, depuis un moment, maintenant... En effet, depuis la levée du dernier bivouac, il y'a de cela une poignée d'heures, la mercenaire ne lâche pas la môme des yeux... En mâchonnant une clope éteinte... En se murmurant à elle même des discours sans grande cohérence. Peut-être le début d'une nouvelle crise... Peut-être le retour des jours de guigne... Ou simplement l'envahissante pleine bordée de sentiments, presque maladive, pour la petite fille, qui n'avait, pauvrette, rien demandé à personne... Qu'est-ce qu'elle avait pas fait, il y'avait de cela des dizaines de lunes, de monter sur le cheval de la cavalière crasseuse, qui débarquait tout juste à Shangri La... Les enfants et l'instinct de survie...
"Vrai. J'pense à tout..." Murmure-t-elle... Pour elle même, avant de poursuivre :
"... J'pense à tout... J'peux m'en occuper toute seule. B'soin d'personne... J'aurais pu êt' une mère... C'est c'que j'suis, maint'nant... Aussi vrai que j'le dis. C'moi, sa mère... Y'en a pas un qui pourra dire le contraire... Pas un. Y'en aurait un..."
Nerveusement, elle porte la main à la crosse de son arme, posée chargée à son ceinturon... Sans la sortir, toutefois.
"... J'aim'rais bien voir ça..."
Les chevaux continuent d'avancer, au pas, dans le paysage semi désertique... Uniquement de la terre craquelée, et de la poussière... Le cours d'eau polluée n'aide en rien la végétation à reprendre ses droits... Que de la terre, de la poussière, et des rochers... Un peu de boue, au bord de l'eau... Pas de la boue fertile... Juste de la boue polluée, autant que la flotte. Sale, la dite flotte... Charriant son lot de saloperie, et de cadavres, animaux ou humains, parfois... Et ces rochers; ce petit cercle de rochers, au bord de la rivière, dans lequel de l'eau douteuse vient clapoter, et croupir... Même les mouches n'y trouvent pas leur compte, et préfèrent quitter l'endroit. Le paysage n'a rien d'idyllique.
C'est pourtant dans ce cadre buccolique dans le sens colique du terme, qu'elle stoppe brusquement son cheval, et celui de la gamine, sans prévenir. D'un coup... Elle a tiré la bride en arrière, et a attrapé celle du cheval de Tamarie, pour la faire freiner elle aussi... Hénissement pas vraiment approbateur, de la part des montures, mais la Jo est déjà à terre. Elle a retiré son imperméable, qu'elle a jeté sur le dos de son animal, en travers, et est s'est agrippée à Tamarie... Brusquement, aussi brusquement que l'arrêt, elle l'a tirée de sa monture...
Toujours aussi brusque, quand comme ça, sans raison, elle s'est mise à lui défaire les boutons de sa robe, sans même lui demander son avis.
"T'vas prend' un bain, trésor. Personne y a pensé... Mais j'suis là, j'pense a tout. J'pense vraiment à tout... T'vas voir, 'vec moi... Tu vas êt' bien. J'vais bien m'occuper d'toi... Tu l'sais, pas vrai?"
Fébrilement, elle s'attaque aux couches de vêtements de la petite, tout en la trainant vers l'eau dégueulasse... Mais ce sont les bons sentiments qui comptent...
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Des idées de bienséance...
D'accord...
La petite se laissa faire, on lui enlève les vêtements, elle sait le faire, mais c'est Jo, donc bon, on laisse faire...
Depuis le début du voyage, Tamarie jette des petits coups d'oeil de temps en temps vers Jo. A chaque foi avec un grand sourire, juste pour voir ou elle, si elle va bien. Elle à la faculté d'oublier beaucoup de choses, mais certaines lui reste en tête, et elle sait que la grande à plusieurs fois pétée une durite et elle à promit de la surveiller, c'est se qu'elle fait.
Et puis c'est vrai qu'elle sent pas bon. En faite, elles ne sentent pas bon (tournure de phrase impossible à l'oral.)
Elle est trainée jusque dans l'eau croupie, elle non plus sent pas bon, mais c'est de l'eau donc ça lave. La petite prend don élan et plonge dans la vase, éclaboussant par la même, Jo. Ca y est, elle est dedans, sangsue et bébêtes bizarres sont de la partie.
Faut que tu viennes aussi dans l'eau Jo, tu es celle qui pue le plus!
La petite se laissa faire, on lui enlève les vêtements, elle sait le faire, mais c'est Jo, donc bon, on laisse faire...
Depuis le début du voyage, Tamarie jette des petits coups d'oeil de temps en temps vers Jo. A chaque foi avec un grand sourire, juste pour voir ou elle, si elle va bien. Elle à la faculté d'oublier beaucoup de choses, mais certaines lui reste en tête, et elle sait que la grande à plusieurs fois pétée une durite et elle à promit de la surveiller, c'est se qu'elle fait.
Et puis c'est vrai qu'elle sent pas bon. En faite, elles ne sentent pas bon (tournure de phrase impossible à l'oral.)
Elle est trainée jusque dans l'eau croupie, elle non plus sent pas bon, mais c'est de l'eau donc ça lave. La petite prend don élan et plonge dans la vase, éclaboussant par la même, Jo. Ca y est, elle est dedans, sangsue et bébêtes bizarres sont de la partie.
Faut que tu viennes aussi dans l'eau Jo, tu es celle qui pue le plus!
Tamarie- Messages : 294
Date d'inscription : 05/04/2010
Re: Des idées de bienséance...
La cavalière grimace, en reniflant discrètement dans sa chemise. C'est vrai qu'elle pue... Elle sent un mix d'odeurs; entre le cheval, et la fille négligée... L'eau croupie, dans laquelle la gamine vient de plonger, pue tout autant... Si ce n'est plus. M'enfin... A la guerre comme à la guerre, comme on dit.
D'abord hésitante, elle finit par se résigner... Retirer d'abord ses bottes, qu'elle ne déchausse pratiquement jamais... Jeter un oeil aux alentours, avant de poser sur un rocher, visible depuis l'eau, le ceinturon et l'arme à feu qu'il contient. Elle entame de déboutonner sa chemise sale, collée par la crasse et la sueur, sur son dos... Bon Dieu... Comment Tara peut se laisser approcher par ça? Comment Tamarie peut se laisser caliner par la hussarde, plus crasseuse qu'un régiment de clochards? Pourquoi aussi sale, et aussi négligée, la Kieffer? L'apocalypse, c'est pas une excuse... Certains arrivent à se toiletter un minimum...
Le pantalon jeté, la chemise défaite, elle retire le soutien gorge pouilleux, qui masque une partie des cicatrices, et des balafres, sur son torse... Ces marques, qui se poursuivent jusque sur le ventre, que pas beaucoup de personnes n'auront vues. AM, oui... Alisha, elle les a vues. Tara bien sûr... La petite, aussi? Personne d'autre, c'est certain.
"J'arrive, trésor..."
Maintenant complètement nue, les bras croisés devant la poitrine, elle risque un pied dans l'eau trouble, puis les deux, pour finalement se rapprocher de la gamine qui barbotte, éclabousse... Plonge la tête dans la vase, pour la ressortir couverte de bouts d'algues marrons... De la flotte jusqu'à la taille, elle attrape encore la fillette, entame de lui déméler les cheveux, comme elle peut, avec ses ongles...
L'heure du bain, chez maman Jo et Tamarie... Elles n'ont pas du voir le drapeau rouge : baignade interdite.
D'abord hésitante, elle finit par se résigner... Retirer d'abord ses bottes, qu'elle ne déchausse pratiquement jamais... Jeter un oeil aux alentours, avant de poser sur un rocher, visible depuis l'eau, le ceinturon et l'arme à feu qu'il contient. Elle entame de déboutonner sa chemise sale, collée par la crasse et la sueur, sur son dos... Bon Dieu... Comment Tara peut se laisser approcher par ça? Comment Tamarie peut se laisser caliner par la hussarde, plus crasseuse qu'un régiment de clochards? Pourquoi aussi sale, et aussi négligée, la Kieffer? L'apocalypse, c'est pas une excuse... Certains arrivent à se toiletter un minimum...
Le pantalon jeté, la chemise défaite, elle retire le soutien gorge pouilleux, qui masque une partie des cicatrices, et des balafres, sur son torse... Ces marques, qui se poursuivent jusque sur le ventre, que pas beaucoup de personnes n'auront vues. AM, oui... Alisha, elle les a vues. Tara bien sûr... La petite, aussi? Personne d'autre, c'est certain.
"J'arrive, trésor..."
Maintenant complètement nue, les bras croisés devant la poitrine, elle risque un pied dans l'eau trouble, puis les deux, pour finalement se rapprocher de la gamine qui barbotte, éclabousse... Plonge la tête dans la vase, pour la ressortir couverte de bouts d'algues marrons... De la flotte jusqu'à la taille, elle attrape encore la fillette, entame de lui déméler les cheveux, comme elle peut, avec ses ongles...
L'heure du bain, chez maman Jo et Tamarie... Elles n'ont pas du voir le drapeau rouge : baignade interdite.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
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