Shangri-La
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Boule de billard et coquille de noix...

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Boule de billard et coquille de noix... Empty Boule de billard et coquille de noix...

Message par AM 837 Lun 22 Nov - 22:02

Dernière et ultime vérification, pour le crane rasé visiblement pressé de prendre l'air, avide d'isolement. Loin de tout et de tous.


la pirogue, sa paire de rames... ok.

La même barcasse du SAMU Shangrilais qui, il y a quelques lunes de ça, l'avait abrité dysentérique pour cause de remède avarié, la cheville en vrac... Et voilà que ses tripes se contractent en signe de protestation alors qu'il reporte son attention sur la suite de sa check-list imaginaire pour ne pas penser au reste.
Ne pas penser a Jo, Tamarie et Tara qui arrivent quand lui s'en va, peut être, quand il reviendra, peut être.
Ni a une Alisha perturbée qui laisse fuser entre deux sanglots a sa radio des histoires de Firmerie... d'exil, de bannissement... de refuge chez les autres, les "arrières" au sein desquels il se trouvera une place... Une famille. Jusqu'à...

Il chasse les souvenirs de neige écarlate d'un revers de main, Jo a due lui raconter, c'est surement ça. Malgré le frisson et la révulsion il met la main sur les 18 feuillets au fond de sa besace, trouvés tout autour de lui après presque une journée de néant, un trou de plus dans le gruyère trop affiné de sa mémoire.
L'hispanique qui le tance, le coup a la cheville, la douleur lancinante et... le vide... Jusqu'à se réveiller nu dans le réduit a fourrage qui sent la sueur âcre, rance et les phéromones qui dégouline des murs de planches disjointes. Ses affaires éparpillées et autour de lui ces papiers sur lequel son regard se pose.
J'vais les jeter... Ou les bruler... Songe-t'il en les rangeant pourtant bien soigneusement avant de recompter ses vivres pour la énième fois en repoussant avec force au plus profond de l'inconscient l'éventualité d'une bacchanale en compagnie d'une succube.


Vivres, ok.

Et le petit truc en plus, cadeau de la maison, LE truc essentiel... De quoi désinfecter l'âme et le corps du marin d'eau douce, de quoi se bruler les cales des mains et l'esprit, incisez le corps et l'esprit, chauffez le métal a blanc, arrosez les plaies de gnôle et cautérisez a vif... Se saouler la gueule et oublier qu'il "fait honte a ce qu'il dit être"... Oublier pour ne surtout pas chercher a savoir.
"Attention. Ne pas ouvrir sans Équipement de Protection Individuel, contenu haut'ment corrosif ça mon p'tit monsieur". Ne pas chercher.

Personne, même pas la plus timbré des mercenaires ne boirait ce liquide infecte... Surtout si une bouteille de whisky dandine du goulot dans les parages.
Toujours est il que la bouteille de l'infâme tord boyaux trône fièrement au milieu de la viande séchée, de l'outre ventrue en peau de chameau et des sachets de plantes. Tout près de l'arme bien empaquetée qui le supplie de jouer avec...


Une arme "dissuasive"... ok.

Une arme... 'Fin une lame de métal vaguement aiguisée sur le fort, un peu trop lourde pour être maniable, pas suffisamment équilibrée pour être rapide.
Faut que que j'l'aiguise... Qu'j'alourdisse le pommeau aussi... Que j'taille un fourreau. Une lame sans fourreau c't'un non-sens. Pour l'coté dissuasif, on repassera, n'importe quel barj' avec un flingue aurait sa peau avant qu'il bouge le petit doigt, mais bon... Suffisant pour le crevard décerébré de base.
Il remet ça a plus tard détachant ses yeux a regret de la lame emballée qui lui fait les yeux doux, comment se fait il que ce brave homme d'intérieur sache faire ce genre de chose ? La question ne se pose plus en ses termes a son esprit, Skädi lui avait montrée, enseigné a la dure plutôt oui, a coup de rebuffades et de taloches... Rares sourires encore plus rares que les hochements de tête approbateurs devant un travail enfin bien réalisé.

Pourtant elle l'avait choisie lui, l'étrange étranger au torse tatoué et au crane lisse orné de l'unique point de la bénédiction des "posthums" sur la fontanelle, capable de survivre certes mais incapable de se battre ou refusant de le faire, bien inutile chasseur-cueilleur et médiocre homme-médecine, classé chez les femmes ou les enfants qui ne sont pas du Sang... Sans une protestation de sa part. Pourtant...

Le crane rasé en proie a des impulsions contradictoires s'installe dans la pirogue délaisse ses béquilles pour empoigner les rames et s'employer a ramer aussi fort qu'il se sent perdu, ramer encore, ramer jusqu'à s'en faire exploser les bras, ramer pour chasser les sirènes d'une vie oubliée, sentir le feu dans ses poumons et le sang lui battre les tempes, frôlant inconscient les grands débris pointus qui émaillent le fleuve douteux. Accoster sur la grève de sable, épuisé non loin du site signalé par le singe... Personne ? Personne !

Le reste attendra demain, la gnôle de Mamy par contre...


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Message par AM 837 Mar 23 Nov - 21:49

Vautré au sol près de la barque, Am émerge... mollement...

Ca tangue, ça palpite... Ça tourne, c'est vertigineux, une force titanesque se saisit du crane rasé en sueur, littéralement liquide a griller au soleil, pour le secouer de toutes ses forces, jusqu'à ce que son estomac se retourne comme en gant. C'est quand le diaphragme finit enfin son mouvement de yoyo secoué par un épileptique qu'il retrouve un semblant de calme... Très relatif.

Il tremble, de tout son long, peinant a recracher la bile mêlée de sable qu'il sent dans sa bouche, incapable de faire autre chose que de baver le fiel de ses entrailles, tandis qu'il ramène par miracle un bras ankylosé au dessus de son crane en ébullition...

"J'vais caner..."

Première et dernière pensée avant un nouveau blackout

...

Elles rient... Elles le moquent... Les charognards aux visages de femmes...
Les harpies attendent l'heure du festin autour du corps tremblant rôti au soleil, généreusement arrosé de gnôle pendant la cuisson et fourré au p'tit cachet magique...

"J'vais fout' un d'tes chach'tons d'dans la gnôle d't'al'heure ça va dépoter..."

Brillante idée qu'il avait eu... Rien qu'un petit de rien du tout...

Seulement IL a bien fait son ouvrage.
Dans sa grande clairvoyance, l'allergie médicamenteuse n'était pas une alternative envisageable pour son troupeau.
Les harpies attendront encore un peu et s'éloignent en jetant a la brebis malade des ricanements amers qui résonnent dans son crane à l'acoustique de cathédrale...

" Pourtant t'aimais tell'ment r'garder la rivière... "

Pensant pousser de toutes ses forces sur le sol du bras qui couvrait sa tête, il pivote mollement et se retrouve face au ventre doux de la barque.
Ça gratte, ça irrite, ça démange il est couvert de poussière sableuse jusque dans le moindre recoin. Une main se lève pour aller se poser sur une joue brulante et y glisser sans force en faisant cascader sur son menton la pellicule sèche et quelques copeaux rougeâtres.

La déglutition est des plus pénibles, toute sa gorge se révolte...

Faut qu'j'boive...
Þar sem þú ert ekki að drekka nóg í gær...
M'faut d'l'eau...
Horfðu á þig ...
...
Þú vildir að drekka með veiðimenn aftur?

Ahèm se hisse jusqu'au rebord de la pirogue, secouant la tête de gauche a droite ses yeux boursouflés a peine ouverts, luttant contre l'assèchement et l'éblouissement eux aussi et tâtonne jusqu'à dénicher l'objet de ses convoitises dans ses bagages, sa gourde...
Il la porte a ses lèvres après ce qui lui semble une interminable lutte avec le bouchon, son menton et ses bras en appui sur la lice tandis que le breuvage salutaire vient irriguer les terres arides de sa bouche et sauver sa langue racornie, sorte de Willy qui n'aurait jamais réussi a s'extraire d'une plage de Floride...

hvað ert þú að gera hér ?

Le pathétique échalas désigne d'un mouvement du menton la tache rouille qui se dresse plus loin, fraichement dégagée par des vents plus fripon qu'a l'accoutumée venus soulever un coin de jupe de cette salope aride pour dévoiler les trésors qui se cache le long de ses gambettes squelettiques...
La chasse au trésor ou, comment flatter une dame nature moribonde pour qu'elle vous laisse la peloter discrètement et filer avec une de ses breloques.

Il laisse tomber la gourde au fond de la barque, sans même se soucier de l'avoir rebouché en crachotant quelques morceaux mal mâchés de son repas de la veille. Puis quelque chose attire ses yeux bouffis d'entre-deux mondes pollués d'alcool et d'autres choses encore... Juste un... A ta santé ! La belle affaire...
Il passe ses mains sur ses paupières, son visage, sans prêter attention au sang séché mêlé de poussière qu'il ravine pour se saisir du pommeau et tirer la lame a lui.
Une fois lourdement posé sur son séant adossé a l'embarcation, l'arme blanche posée sur les cuisses il chantonne, un maigre sourire aux lèvres en caressant le métal nu de l'objet.


J'la lâcherai pas... J'sais déjà comment j'vais la faire, équilibrée ça oui... Pis bien effilée... 'Vec un beau fourreau... Tu verras... Tu s'ra tell'ment fière...

Puis il pose l'extrémité de l'arme dans le sable et s'appuyant sur la garde sommaire s'agenouille les coudes sur la barre de garde, mains jointes.
S'ensuit un long monologue monocorde, improbable Don Quichotte au rabais, installé sur son prie-dieu improvisé en marmonnant au bord du fleuve d'une veine a ciel ouvert de cette même mère nature en putréfaction qui exhale son parfum de charogne en charriant les humeurs vicié de ce monde...

...

Depuis combien de temps est il là, prostré sur la lame ? Une heure, deux, plus ? Le soleil commence a franchement décroitre a l'inverse d'un Ahèm qui, bien que nauséeux, dans sa chemise tachée de sang, d'alcool de mauvaise qualité et de larmes imprégnées de poussière se sent un regain de forme relatif... Très relatif même quand le sol menace de se dérober sous ses pieds alors qu'il tente de chasser les agaçantes lucioles qui dansent la gigue devant son nez.

Son champs de vision tout étréci qu'il soit lui permet de localiser répandu au pied de la coque, la bouteille... bien entamée. Une "flaque" douteuse piqueté de rouge et de morceaux d'origine non minérale qui attirent les insectes par grappes et sa besace, le contenu aussi éparpillé que si un sanglier était venu y chercher sa pitance... Restant a genoux il s'attèle péniblement a ranger le tout, chaque chose a sa place, méthodiquement malgré ses mains qui tremblent avant de s'affaler au fond de la coquille de noix, aussi vaseux que le fleuve qu'il n'a plus le courage de rejoindre pour ce soir.

C'est enfin assis qu'il remarque le long et métallique coffret piqueté de rouille ouvert sous le banc de rame... Quand a t'il déniché "ça" ?
Une batte neuve logé dans son emplacement de mousse... Similaire a celle que trimballait Jo... Mais sans trace de chicots planté dans le bois lisse, des balles lourdes au cuir craquelé et ce qui semblait être un... Calendrier... Avec a chaque page sous la photo de la même femme blonde, jeune et peu vêtue dans des décors irréels, des nombres entourés avec des annotations illisibles.

Aucune idée... Se reposer, chipoter un bout de viande séchée... Réfléchir plus tard. La rivière attendra l'aube...
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Message par AM 837 Dim 28 Nov - 23:08

Une nuit a veiller... Le crane -plus aussi bien- rasé en état de siège, couverture élimée en guise de cape et de couverture, s'est blotti dans la barque échouée qui prends des allures de Fort Alamo.
La nuit est longue pour notre tatoué et peuplée de crises d'angoisses venant le sortir brutalement de l'assoupissement quand il sent Monsieur Morphée lui faire de l'oeil a plusieurs reprises.

Si les harpies charognardes, vautours aux faciès féminins, que son esprit fatigué voit s'ajouter aux recycleurs habituels, pouvaient témoigner...
Elles attesteraient qu'un dément recroquevillé dans sa coquille de noix, hurlait régulièrement, a chaque bruit suspect, tantôt en brandissant son arme de fortune devant lui, tantôt en l'abattant furieusement sur un contenant métallique pour faire un maximum de bruit.

Le pauvre hère oscillant entre l'apathie et les accès de fureur non maitrisée, ne fermera pas l'œil cette nuit là, d'autant que pour monter la garde au bord du fleuve qui traverse le marché a ciel ouvert pour nécrophage, il mâchonne frénétiquement le contenu d'un petit sac de feuilles aux vertus délassante et énergétique.
Quand l'aube arrive enfin Am, en mode hamster, une boule de feuilles sous la joue droite et l'écume verdâtre aux commissures des lèvres, propulse enfin son embarcation sur les eaux glauques du cours d'eau.

Cernes au vent et pupilles dilatées plus que de raison il s'est installé sur le banc et se sert d'une des pagaie comme gouvernail, se laissant emmener par le courant pendant les premières heures de sa progression battant un rythme épileptique de ses pieds sur le fond en bois de la barque...
Là ou normalement la promenade aurait pu paraitre presque sympathique notre "héros" s'impatiente en proie a une suractivité de somnambule camé aux anti-douleurs, la rame vient rejoindre temporairement sa jumelle au fond de la barque tandis que l'explorateur du dimanche entreprends d'empaqueter ses vivres, sa bouteilles de gnôle et ses trouvailles pour les jeter sur la rive a un péquin rouler en boule dans le sable.

Tout en baragouinant quelques recommandations au type immobile d'une voix éraillée d'avoir trop conspué les créatures fantasmées de la nuit, il laisse la barque filer dans le courant en se saisissant des rames pour accentuer encore la vitesse de sa progression, apparemment pressé d'en découdre avec sa course d'aviron en solitaire.
Le voilà désormais sans autre ressources que l'outre, sa lame et son précieux pochon de feuilles dans lequel il pioche a chaque fois que la précédente bouchée se désagrège sous sa mastication... Direction la grève se sable et de gravier ou l'attends encore un improbable trésor.

Mais c'est sans compter l'apparition a mi chemin d'un autre détail qui intrigue notre homme et le force a s'arrêter en cours de route, une grosse caisse en bois vermoulue qu'il peinera a extraire de sa gangue sableuse. Tout ça pour ça... Après avoir fait levier avec son arme, il éclate d'un rire névrotique, malsain, en brassant de ses mains fébriles les kilos de tubercules que contient la caisse.
Assis a coté du cagot de patates, les larmes aux yeux qui coulent sur son visage et perlent sur sa chemise douteuse, secoué d'éclats de rire irrépressibles Am se prends la tête dans les mains en se balançant légèrement d'avant en arrière pendant de longues minutes. Jusqu'à ce que sa "mission" lui revienne en tête comme un leitmotiv en chassant un autre dans la ronde des pensées qui tourne tel un disque rayé sous le crane de l'étrange bateleur.

Alors, après avoir rapproché la caisse de légumes du fleuve il reprend sa progression sur les eaux, ramant comme un frénétique fuyant sa propre ombre, marmonnant dans sa barbe naissante de sombres imprécations jusqu'à l'Eden promis, la plage de toutes les merveilles...
Là, léger comme l'air oubliant ses béquilles et son attelle, il boitille jusqu'aux trésors repérés quelques lunes plus tôt par les cavalières en beuglant a tue tête alors qu'il progresse comme un enfant jouerait avec un cheval de bois mimant le galop d'un équidé avec force hennissements et piaffements apparemment hilarant... Tout du moins pour lui.

Sans plus d'intérêt ou d'attention pour le contenu cliquetant de la lourde malle d'artificier il tire le tout sur le sol irrégulier jusqu'à son drakkar, sa proue à tête de chien fièrement dressée face aux eaux traitresses le fait sourire alors qu'il alourdit de son tout nouveau coffre aux trésors la modeste embarcation, bien plus simple que ce que son esprit euphorique voudrait y voir.
Puis le capitaine solitaire de cette expédition dans la vallée des moribonds décide d'un commun accord avec son équipage que l'heure du bivouac est venue et c'est trinquant a l'eau et mâchant sa coca en guise de repas qu'il passe la nuit a discuter, rire et pleurer.
Tour à tour contant et écoutant les récits forcement épiques de l'étrange compagnie de fantômes, libérés de son cerveau par le régime sec, qui se sont assemblé autour du rameur esseulé.
Feuille de coca, eau tiède et jeûne... Repas de fête pour Boule de Billard qui reprendra la route, sans sentir les crampes d'estomac grâce aux feuilles magiques, a l'aube, en sens inverse affrontant le courant avec hargne et gratifiant chaque coup de pagaie d'un juron imagé dans diverses langues jusqu'à rejoindre celui a qui il a confié ses vivres.

L'homme n'a pas bougé d'un iota, le sac empaqueté par Am non plus, il est vrai que c'est pas le lieu de vacances idéal cette décharge a ossements...
Il balance dans la barque le coffret de la batte et le paquet de vivres un peu allégé faisant fuir un rongeur qui file sans demander son reste en emportant un copeau de viande séchée presque aussi gros que lui puis se penche sur le type prostré, posant sa main légèrement tremblante sur l'épaule amaigrie.


Hep... Merci d'avoir gardé mon bazar, j'te revaudrai ça une fois qu'on s'ra rentré. Ouep...
...
J't'emmène au village... J'te dois bien ça...
...
Pas causant ? C'pas grave j'f'rai la causette pour deux !
...
On va dire que j'prends ça pour un "oui" hein ?
...
Bon Ok j'te porte mais c'est bien parce que c'est toi vieux !

Et Am de charger son nouvel ami cadavéreux, plutôt léger puisque desséché au soleil du désert et le visage tordu par la famine qui visiblement lui a été mortelle.
Toutefois ça n'empêche pourtant pas Am d'entamer une joyeuse discution, sautant du coq à l'âne avec cet interlocuteur frappé de mutisme pour lequel il fait les questions et les réponses en pagayant a qui mieux mieux, direction Shangri La... Cadavre puant recroquevillé aux orbites mornes dont se repaissent les mouches voraces en guise de passager...


Faudra que j'te présente l'dentiste aussi, c't'un pote... Parce que tu pue vraiment d'la tronche t'sais. M'étonnerai pas qu't'ai deux trois chicots qui pourrissent dans l'fond toi...
...
R'dis moi ton blaze au fait ?
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