VDL...Mon Cul Ouais

[Ed]

Deux jours complet à marcher. Sans s'arreter. Ca laisse le temps de gamberger et le Ed' ne fait que ça. Au moins le voyage defille rapidement.
Deux jours de sable, de crasse et de poussiere. PLUS maintenant une après midi complete à patauger dans la vase... Merci bien. Seulement la réalité de ses pensées est autre. Peut etre faussée, peut etre pas. Il cherche un coupable sans en trouver sinon tous les siens et s'incluant. L'ancien vagabon ne prete auncunes attentions au trous d'eau ou à la tourbe et marche en plein dedans. Il est en vue de Shangri-là tandis que la population local se fait une joie de prelever le sang qui bouillonne sous la peau difficilement accéssible.

Quand il débarque devant les portes, on pourrai le prendre pour le monstre du mairai.
Recouvert litteralement des pieds à la tete de crasse, de vase, de sorte d'algues, de sable, de terre... Bref bien degueulasse, sans lever la tete, il demande à la vigie qu'on lui ouvre. Sa voix est érraillée par le froid des nuits dehors et l'absurde humidité du bled.

- Ourr....Arrruik... -Preparation d'un glavio bien vert puis cachat- 'Ci Ed'....'vrez....les portes....

Extenué, il s'ecroule de tout son poid. Sa tete choc dans un bruit sourd comme des dizaines de fois avant. Il ouvre les yeux et voit son molton à 15/20 cm.. Et pour dire " Quelle chance, j'aurai pu tomber dedans" seul sort un: "woorrrcchh". Quel con, s'il avait pris un peu de repo il en serai pas la, il le sait mais ne souhaite plus réflechir pour le moment. Il ferme les yeux et s'eteind.

[Alisha Kamakshi]

Les portes s'ouvrent et l'autre qui tombe par terre. De son mirador, elle le voit englué dans la boue, attirant les moustiques et autres insectes sans scrupule. C'était beau tiens. Si elle avait pu, elle se serait sans doute moquée du pauvre vieux Ed mais finalement s'abstient, l'esprit trop occupé ailleurs, à ressasser. Elle se décide alors à interpeller la doctoresse du fort boyard fractalien, histoire qu'on vienne pas lui dire après qu'elle n'avait pas fait son devoir.

Faisant grésiller sa radio, elle garde le regard rivé sur l'homme en soupirant.

Hey... Ali ? J'crois que y'a besoin de tes talents aux portes il a pas l'air bien le libertyens... L'a l'air rongé de l'intérieur et épuisé, pour sûr.

La voix morne de celle qui débite le topo rapidement sans s'étendre, elle finira par poursuivre son observation accrue de l'horizon.

[Zoé Zéro]

Si Alisha a appelé la doc', dans les cinq minutes qui suivent, c'est la Zéro, qui déboule de nulle part...

Avec sa brouette, et ses gants en plastique rose. Rebelote, donc. Peut être l'a t-elle vu tomber, le bougre, depuis la vigie....

Dans la brouette, un de ses pans de tissus beige, plié comme une couverture... Le même que celui utilisé pour les trois macchabés...los tres pequenos cochones...
Ensuite, rien de plus qu'une petite bassine d'eau, accompagnée d'une éponge aux couleurs douteuses. Une vieille bouteille de javel à l'étiquette en vrac, aussi.

Les rangers impeccables, quasiment cirées, s'arrêtent devant la tête inerte d'Ed.

« C'bien gringo. C'm'évit'ra d'faire dix bornes. P'tain ouais. »

_D'un coup de pied, elle le retourne, sur le dos.
_S'accroupit, au dessus du corps, après avoir trempé l'éponge dans le seau de flotte.
_Soulève légèrement la tête crottée, et la débarbouille.
_Jette l'éponge, une fois la gueule clean, dans le seau.
_Commence à lui faire les poches.
_Fait le tour.
_Lui enlève ses godasses, qu'elle balance au pied de la brouette.
_S'occupe du pantalon, en défaisant boutons et braguettes...idem que les godasses, pour l'atterrissage.
_Déchire le haut au couteau, en raclant les gros morceaux de terre, de vase, et de sable, qui colle à son vêtement.

Bon dieu, si personne ne rapplique...

[fallingharry]

Harry, assis en haut de la vigie (c'est sans doute à cause des lunes passées en mer qu'il appelle comme ça le plus haut mirador du bidonville), en train de fumer à petites bouffées une de ses inconditionnelles cigarette de paille, avait vu venir son camarade Ed.
S'était vaguement inquiété quand celui-ci était tombé le nez dans les droseras, puis, voyant l'hispanique croque-muerte l'apprêter, il descendit doucement de son perchoir, et, prenant une mine sombre s'approche de la scène.

Oh ! séniorita ! Je peux te d'mander une faveur pour çui-là ?

Harry se passe la main sur le visage.

Tu peux lui faire quelque-chose de digne ? genre une petite veillée funèbre dans la salle commune ? Quelque chose dans ce goût-là, quoi ? Ed, ça a été un vrai héro là-bas... A Liberty, j'veux dire...

Puis, s'approchant du 'cadavre', posa sa main sur l'épaule de son ancien ami.

'Mérite bien ça...

Rongé par le chagrin, Harry tourna le dos à la croque-mort, retournant d'où il venait.

Merci. J'te revaudrais ça...

[Zoé Zéro]

Quand le roux l'aborde, alors qu'elle enlève définitivement le t-shirt du malheureux évanoui, pour fourrer la loque crasseuse au même endroit que le reste des guenilles, l'oeil reste fixé sur ses cheveux. Roux. Visiblement, ça la perturbe, ou la fascine, difficile à dire...

Alors qu'Harry s'éloigne, elle cale son pouce au dessus de l'index, et tend le bras, pour imiter un pistolet.

« Sí Señor. »

Retour au "fameux cadavre", désormais à poil. Penchée au dessus de la tête, elle lui tire sur les lèvres, et observe les dents, en plissant la paupière. Sans prêter attention à son poul, ou même sa respiration. La messe est dite.

« T'vas êt' tout beau, tout prop', dans l'sac, gringo. »

Une bonne moitié du seau d'eau est jeté sur le corps. Elle s'assoie à côté du mort, la bouteille de javel dans une main, et saisit la tête d'Ed, pour coller l'arrière de son crâne entre ses cuisses de cuir. Tout en lui parlant doucement, après avoir décapsulé le bouchon, elle lui caresse ses courts cheveux, trempés.

« Un héros 'terré par une Zéro. T'y crois ça, toi, gringo ? »

Bon dieu...si personne ne rapplique...

[fallingharry]

Une fois hors de vue, Harry regarde de loin le manège de la Latino...
A la vue de la bouteille de javel, il se précipite.

'Tend une minute ! Tu fais quoi là ? Je veux bien que tu sois un peut touchée de la matières grise niveau hygiène, mais tu vas vas quand même pas gâcher de la belle eau de Javel pour laver un mort, non ? alors que ça pourrait servir à nettoyer la bassine où tu te lave, par exemple, chuis sur qu'elle doit pas sentir bon l'chlore...

D'une main, il lui indique de reboucher sa bouteille...

Déconne pas... Pour l'odeur, met-lui quelques fleurs dans les ch'veux ça devrait suffire.

[Zoé Zéro]

Grimace tordue, toujours en caressant les cheveux du Ed, avec ses gants en plastique, couverts de résidus infâmes.

« T'insinues qu'j'suis une putain d'crasseuse, gringo ? Qu'j'me lave dans...QUOI ?»

Elle commence à tordre la masse capillaire, plus que de raison. Ce n'est plus des caresses, mais de petits gestes, nerveux et puissants, autour du crâne d'Ed. Elle parle comme une hystéro...

« J'fais c'que j'veux d'ma Javel. C'ma Javel. T'entends ? IL EST PLEIN D'SALOP'RIES DE PUTA MADRE, TON POTE !»

Retour de l'oeil solitaire en direction des cheveux d'Harry. Elle desserre les dents, après vingt secondes, complètement hypnotisée. Zoé arrête peu à peu de tordre la tignasse du type à terre, et remet le bouchon à sa place. Balance la bouteille, dans son chariot.

« Bon...bon... J'vais l'savonner. Putain ouais. C't'un héros t'as dit, t'défiles pas gringo. J'vais l'savonner, chez nous. Aide moi à l'met' dans l'brouette. T'prends les pieds. On l'mettra dans l'sac quand y s'ra bien prop'. Putain ouais, clean de chez clean. »

[Alisha Kamakshi]

Et la doctoresse qui ne débarque pas. Alisha observe le manège de Zoé, en écarquillant les yeux et bondit sur son mirador alors que le crétin de poil de carotte ne tique pas... avant de descendre, le pas alerte pour courir comme une tarée vers la scène du crime en s'époumonant à travers sa radio, et à travers la ville.

PUTIN ! PUTIN ! PUTIN !Zoééééé est ce que tu as vérifié qu'il était vivant au moins, bordel ???? Soooon pouls !

Elle finit par débouler, le visage rouge et légèrement essoufflée car la chaleur plus le coup de sang ne font pas bon ménage. Elle regarde le corps quasiment nu de Ed avec effarement, une vague pensée sur les beaux restes puis secoue la tête.

Laissez-moi donc faire bordel de putin de merde... Vous l'emmènerez nulle part ! Au nom du Conseil, des gardiens de la cité et de l'éthique déontologique, je vous interdis de l'emmener où que ce soit. Je vais prendre son pouls et vérifier ses réactions musculaires ainsi que ses pupilles, mais allez me chercher Ali ou Timothy - C'est le Docteur Ross d'la ville, vous voyez l'genre un peu beau gosse ?

[Zoé Zéro]

« Les putains d's'cours 'rrivent, cariño. Doooommage... »

Qu'elle susurre à l'oreille du pseudo-mort, un sale sourire en coin, sur sa sale gueule de teigne, alors qu'elle lui vole discrètement le pendentif avec la pierre, à son cou, la tâche cachée derrière l'écran de sa longue chevelure brune (cf. l'intro de Ed). Elle se redresse, entrechoque ses gants pour en faire tomber quelques saloperies, avant de contempler l'Alisha rougeaude d'un oeil morne.

« T'excites pas, chica. J't'en prie. J'me suis connement précipitée. C'des choses qu'arrivent. Putain ouais. »

...

« Il a juste b'soin d'une bonne ligne de coke, s'tu veux mon avis. »

[Alisha Kamakshi]

Hmf. Alisha sourcille et observe zoé d'un air soupçonneux. Elle sait, elle se doute. Clair comme de l'eau de roche ou gros comme une maison voire comme le nez au milieu de la figure, mais elle ne dit rien. Non, elle ne dit rien mais n'en pense pas moins car c'est Zoé. Juste éviter la casse, réparer les conneries l'air de rien quand c'est faisable ou les empêcher, tout est une question de secondes avec elle. Sale gosse tordue, dérangée et dérangeante et avec Jo, on tenait une sacrée paire. Elle ferme les yeux sur certains gestes, sur ce qu'elle devine sous les airs nonchalants.

Elle hoche la tête puis finit par s'approcher du corps. Un rapide coup d'œil pour vérifier qu'il n'a aucune blessure visible. Finalement, zoé aura au moins éviter un déshabillage forcené gênant. Bah ouais, avec les récentes prises de bec et tout le reste, fallait pas pousser mémé dans les orties non mais quand même !

Elle prend sur elle en jurant qu'on ne la reprendrait plus à jouer les bonnes samaritaines, tournant le corps de Ed sur le côté, elle attrape les fringues pour les rouler en boule et surélever sa tête avec douceur. Chose faite, elle inspecte ses iris et pupilles en entrouvrant les paupières. Réaction. Enfin, elle approche son visage des lèvres de l'homme afin de vérifier qu'il respire. Posant deux doigts au niveau du cou simultanément, ses yeux se posent sur la cage thoracique du bonhomme. Crispation des mâchoires, le pouls est rapide signe de fièvre et nul besoin d'être sorti de saint-cyr pour le comprendre tant son corps est chaud, brûlant. Elle ronchonne et peste dans sa langue natale...

Il est tout ce qu'il y a de plus vivant, mais il est fiévreux. Il doit être complètement épuisé et déshydraté, on dirait même qu'il a ingurgité autre chose que de l'eau... Faut l'emmener au labo, que Ali bouge son derche aussi p'tin...

[fallingharry]

Harry, un peu déçu rend les armes...

C'est bon, c'est bon, quoi ! J'vais la chercher...

Faisant demi-tour, il s'éloigne en bougonnant...

'Tain, si on peut même plus rigoler...

[Ed]

Deux jours plus tard, Ed' se reveil, non pas dans une tombe, une brouette ou devant les portes de la ville, mais dans un petit recoin de ce qui semble etre le labo medical. Simplement recouvert d'un drap pour couvrir sa nudité.
sa bouche est pateuse comme un lendemain de cuite et par endroits des demangésons se font sentir. Reste du repas des moustiques..
Il se leve et attache sa "couverture" autour de la taille. Partout dans la piece ses yeux cherchent ses vetements mais n'en voient aucuns. Une bassine de flotte est posée à coté avec un carré de tissue. Il s'en approche pour y faire sa toilette. Avant ça il regarde son reflet dans l'eau, ses yeux s'arrondissentquand à l'image qu'il observe.

- Mes tifs...c'quoi ça?!

Il se passe les doigts dans les cheveux quand il constate que leur couleur à disparue. Les voila maintenant aussi blancs que la neige.
Ses doigts glissent vers la nuque. Un tique ou un reflexe, en tout cas se geste fait partis de son quotidien. Se carressant le tattouage il s'arrete brusquement.

- Non !! WOW WOW WOW !!!

Le brun, ou plutot le blanc cherche un objet qui devrai et DOIT etre autour de son cou. Il reverse la bassine en se tournant. Le drap tombe sur le liquide qui se repand au sol. Frenetiquement, il cherche sa pierre mais rien de se qui ne lui appartien n'est là.
Le clodo court vers la porte, la passe et oubliant qu'il est à poil, se met à hurler dans les rue:

- OU IL EST ??!!! OU EST MON OEIL !! OU EST MON PUTAIN D'OEIL !!

[Alisha Kamakshi]

Occupée à brosser sa monture ce jour-là, entre autre chose, l'indienne entend plusieurs hurlements qui la font sortir de sa cachette pour entrapercevoir une silhouette familière qui...

Bon sang mais il est cul nu... !

Hilare ? Oui. C'est le cas de le dire et pas qu'un peu.

Au moins va t-il mieux.

Toute à ses pensées pour le moins amusantes alors que l'autre se trimballe à poil, organes pendouillant entre les jambes, se balançant à droite et gauche au gré du vent - vraiment du plus vilain effet d'après l'indienne raffinée - Les rires d'Alisha redoublent quand elle entend parler d'oeil et c'est sans complexe aucun qu'elle balance suffisamment fort :

Si vous cherchez l'œil de Moscou, je vous rassure, il a l'air bien en place.

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