le background

[sans nom]

Premier jet... proposez vos modifications

Au début du monde, date inconnue:
Le Crash.

Plus tard, date inconnue:
Une bande de junkies s'installent dans une ancienne décharge.
Une bonne partie finira par mourir de maladie ou d'overdose, mais du sang neuf les rejoint constamment.

Plus tard, date inconnue:
Attaque du camp par des sauvages, débâcle des junkies, qui fuieront dans une forêt avoisinante

Plus tard, date inconnue:
Contraints de chasser/cueillir pour vivre, une hiérarchie se créée dans le groupe, un conseil de sage finira par s'imposer.
Création d'un calendrier

4eme PL (Pleine Lune):
Un sage s'empoisonne avec une grenouille, il a alors une vision. Il convainc le conseil de suivre son idée.

5eme PL:
Lors d'un rituel, tout le clan s'empoisonne volontairement, quelques-un meurent.

7eme PL et plus tard:
Les chasseurs du clan empoisonnent leurs armes et partent à l'assaut de la décharge, la plupart des sauvages meurent par le poison.
Le clan retourne s'installer dans la décharge, le sage devient chef.
Ayants retrouvés leurs drogues, les hommes du clan ne s'en serviront plus que de manière à se renforcer, en prenant rarement, mais frolant l'overdose à chaque fois.
Quelques uns décident toutefois de voler une partie du stock et de s'enfuir afin d'en avoir un usage plus récréatif.

46eme PL et plus tard:
Des esclavagistes armés tentent une razzia sur le campement, la plupart sont foudroyés par le poison et la drogue.

93eme PL:
Un large groupe, se faisant appeler les fils de Caïn passent à proximité du clan. Après quelques échanges, ils repartent.
Cependant, quelques uns décident de rejoindre le clan

95eme PL et plus tard:
Le chef décide de monter une expédition en direction de Strongbow, afin de gouter au "Fléau" et de le ramener au camp.
Un survivant y est trouvé, il devint très vite le "protégé" du chef, qui lui inflige les pires tortures.

179eme PL:
Le chef tente un rituel auquel il ne survivra pas.
Durant son agonie, il exige que son protégé soit le nouveau chef.

184eme PL:
Un petit groupe issu des fils de Caïn passent une nuit au campement. Ils disent être en chemin vers une grande foire d'une ville inconnue, Olympia.
Quelques membres du clan sont envoyés les suivre, afin de trouver de nouvelles drogues ou poisons.

[Fred de Bellac]

7eme PL et plus tard:
Les chasseurs du clan empoisonnent leurs armes et partent à l'assaut de la décharge, la plupart des sauvages meurent par le poison.
Le clan retourne s'installer dans la décharge, le sage devient chef.
Ayants retrouvés leurs drogues, les hommes du clan ne s'en serviront plus que de manière à se renforcer, en prenant rarement, mais frolant l'overdose à chaque fois.
Quelques uns décident toutefois de voler une partie du stock et de s'enfuir afin d'en avoir un usage plus récréatif.

C'est là qu'on diverge ? (et c'est beaucoup pour un seul homme...)

[sans nom]

Moui, mais c'est modifiable, j'avais pas d'idée pour faire une divergence comme on avait dit...

[mllevan]

(juste pour signaler que j'etais la !)

[Lanthane]

Ça me semble bien comme squelette de départ

On va étoffer un peu, et particulièrement la scission entre DOLO et NEO.

Ensuite, une fois le BG commun fixé et les grandes lignes de chaque groupe récapitulées (du moins ce qui les opposent), chacun part sur son forum de groupe et creuse son délire DOLO ou NEO.

[sans nom]

Sauf qu'entre 2, Krill a donné des affinités qui correspondent pas au squelette que j'avais écris.

[Lanthane]

Ah... Bon, c'est pas grave, on enlèvera un os ou deux pour les remplacer par d'autres... Mais si ça ressemblera à quelque chose à la fin !

[sans nom]

A toi l'honneur.

[Lanthane]

Oui ben justement... Je viens de pondre un truc... Bon, j'ai un peu (beaucoup) dévié par rapport à ton squelette au final... Prise par l'inspiration...

Histoire des Doloristes

Première partie (commune avec les Néo) : Full volonté, endurance et chance.

Christopher était un jeune (20 ans) particulièrement (trop) enthousiaste et ouvert, vivant à Strongbow, et plutôt proche des descendants de Cain. Il suait de confiance en lui, mais aussi dans le reste des hommes, du genre à dire : « Rien n’est impossible, nos seules limites sont dans notre tête ». Résolument optimise et assez intelligent, il en devenait parfois fatiguant, surtout lorsque le Fléau commença à faire ses premières victimes à Strongbow. « Boaa c’est une petite dépression, ils n’ont pas le moral c’est tout ».

Il dut finir par reconnaitre, une fois la cinquantaine de morts dépassée en moins de 3 mois, que c’était un peu plus grave que cela, et décida d’agir en conséquence : « Je vais trouver un remède ! Vous n’inquiétez pas, tout va rentrer dans l’ordre + *sourire éclatant* ». Il se plongea donc dans les reliques du savoir d’avant le crash, soigneusement sauvegardés et transmis de génération en génération… Ce qui au final, ne ressemblait plus à grand-chose : des vieilles pages jaunies, d’autres maladroitement recopiées, très souvent incomplètes, tachées...etc. Ainsi, Christopher finit par arriver à la conclusion que la racine de Mandragore était le remède idéal… (D’après les quelques pages uniques d’un livre à l’origine intitulé « Légendes botaniques » mais dont, bien sur, la couverture et le titre ont été perdus).

Il se mit donc en quête de la légendaire Mandragore, promettant qu’il reviendrait bientôt sauver Strongbow… Personne ne le retint, il était assez grand pour se débrouiller tout seul, et la plupart avait d’autres choses plus importantes à penser, comme par exemple envisager de quitter Strongbow pour échapper au Fléau. Christopher partit confiant à pied avec son sac à dos, plein est, vers la grande forêt. Armé de sa seule volonté, il atteignit les premières frondaisons seulement 2 jours après son départ. Hélas, le plus dur était devant lui... Le mois qui suivit, il parcourut les sous-bois, d’abord méthodiquement puis de plus en plus aléatoirement, à la recherche de la Mandragore. Il évita néanmoins de s’aventurer trop profondément dans la forêt, les bruits inquiétants, (nuits ou jours) qu’ils entendaient parfois le décourageant : « Je dois être très prudent, Strongbow compte sur moi ! ».

Il fut rapidement à court de vivres… Il faut dire qu’il avait prévu d’être de retour à Strongbow en une semaine : 2 jours de marche + 2 jours pour trouver la Mandragore + 2 jours de marche pour le retour, 3 si jamais il était fatigué. Pas le moins du monde inquiet par ses recherches infructueuses jusque là, il se mit à chasser, pêcher, ramasser toutes sortes de graines et de fruits étranges… Autant dire que son corps connut alors de terribles épreuves, mais son étonnante volonté combinée à une endurance hors du commun lui permit de survivre « presque » comme si de rien n’était… Un jour où il avait (encore) consommé des petites baies soporifiques, il se réveilla nez à nez avec un plant de Mandragore. Les choses vivant au plus profond de la forêt se demandèrent quelle étrange créature a bien pu pousser des cris stridents (de joie certes) pendant de longues minutes…

3 mois et demi après son départ, Christopher était de retour à Strongbow. Il n’y trouva que des cadavres et malades agonisants. La ville avait été évacuée depuis plusieurs jours. Quelque chose se brisa en Christopher, sa naïveté en prit en coup. Tout n’était que désolation à ses yeux. Une ville fantôme, une humanité décadente abandonnant les plus faibles derrière elle. Soudain animé d’une rage féroce, il rassembla les malades encore vivants et les soumis (souvent de force) à son traitement à base de racine de Mandragore. L’effet fut immédiat : tous les malades avaient l’air heureux, libérés de leurs souffrances… Du moins jusqu’à leur mort. Un seul de ses patients survit, une jeune fille malingre, qu’il prénomma La Grenouille. Cette dernière, « aidée » par les hallucinations de la Mandragore (qui n’avait strictement rien à voir avec son rétablissement), commença à lui vouer une adoration sans limites. Elle construit un véritable culte autour de Christopher, ritualisant et mystifiant tous ses actes. Ce dernier, flatté et ravi d’être enfin reconnu comme utile, laisse faire et pire, finit par y croire.

Pendant un temps, ils suivirent les traces de la caravane des descendants d’Abel, recueillant les malades agonisants abandonnés sur le bord de la route (lorsqu’ils n’avaient pas été tout simplement exécutés pour éviter toute contagion). Certains des « abandonnés » n’étaient pas tous atteints du Fléau, ils avaient toussé ou éternué, montré un quelconque signe qui pouvait faire croire aux plus paranoïaques qu’ils étaient contaminés… Christopher et la Grenouille recueillirent ainsi plusieurs personnes, qui à leur tour virent en Christopher un sauveur (la Grenouille veillant à ce qu’il n’en soit pas autrement).

Dégoutés par la façon de faire des futurs « Asrock », Christopher et son groupe finirent par obliquer vers la forêt afin de renouveler leur stock de Mandragore. Mais ce fut surtout l’occasion pour la Grenouille, en écoutant les Christopher raconter son premier voyage, de mettre en place les principes fondateurs des Doloristes : « Par la douleur et la souffrance, nous nous rapprochons de la nature, et surtout de nous même. Nous nous surpassons, nous évoluons, nous grandissons. » Les premiers Rituels de la Douleur sont pratiqués, en se basant sur ce qu’à vécu Christopher, puis très vite, ils recherchent de nouvelles expériences inédites…

Un noyau dur de Doloristes (4-5 personnes) se forme alors, et ils reprennent la route, après 1 an passé dans la forêt, cette fois vers l’ouest, à la recherche de survivants, qui seraient intéressés par leur vision du monde et susceptibles de les rejoindre.

Deuxième partie (commune avec les Néo) : Scission

Bientôt...

[Samuel]

Oui ben justement... Je viens de pondre un truc... Bon, j'ai un peu (beaucoup) dévié par rapport à ton squelette au final... Prise par l'inspiration...

Pour critiquer, je dirais que dans ma version, on est pas de la première génération, ce qui enlève le "problème" d'avoir quelqu'un de méga-ultra-charismatique au point de réussir à monter un groupe~

Ceci dit, je ne vois pas en quoi c'est incohérent avec la page diplo.

Ben il manque Ashrock, les Donjonniers, patati patata.

[mllevan]

Moi je propose aussi d'apporter ma contribution si vous le voulez bien , mais pas une partie "commune" , mais plutot quelque chose qui se passe apres le deuxieme texte de Lanthane , concernant donc les neo .

[Samuel]

Pour ce qui est exclusif à votre faction, n'hésitez pas à passer par vos sections forum privées

Si ça peut les dynamiser un peu...

[sans nom]

Krill/Samuel => Ben il manque Ashrock, les Donjonnier, patati, patata.

Lanthane => Hmm, tu pense incarner quelqu'un de méga-ultra-charismatique au point de réussir à monter un groupe ? M'est avis qu'on devrait être minimum à la deuxième génération de chaman.

[Samuel]

Ashrock, facile de glisser une ligne ou deux sur eux, vu la brièveté de vos échanges^^

Quant aux donjonniers, voyez avec eux si vous vous êtes déjà croisés (contactez Iaen / Brla pour régler ça, et venez me faire un rapport ensuite pour que je l'intègre à mes dossiers.)

[Lanthane]

En fait, le soucis c'est que mon point de départ était le Fléau à Strongbow, et ça, c'était il y a 10 ans. Donc ça me semblait trop court pour faire deux générations...

Donc on peut :

- soit partir d'un autre événement plus tôt pour pouvoir étaler ça jusqu'à la deuxième génération => Le fondateur est un Olympien "Esperanzais"? Pire c'est ses descendants qui auraient apporté le Fléau à Strombow à force de trainer n'importe où... C'est des nids à microbes sur pattes...

- soit décider qu'on est effectivement à la deuxième génération à cause d'une mortalité hyper élevée dans le groupe au départ (ce qui n'est pas complétement incohérent : les premiers rituels étaient très/trop violent + attaque d'autres groupes/désertion/répressions...

Qu'est ce vous préférez ?

@Maeva : Ok, dès qu'on est sur du premier texte, je ferrais le deuxième (j'en ai déjà les grandes lignes) et tu auras carte blanche pour les NEO

[mllevan]

ça me va !

[Lanthane]

Je viens de penser à autre chose : deuxième génération ou les suivantes sous-entends qu'on est quand même un groupe assez grand pour pouvoir enfanter (sans trop de consanguinité).

Or nous serons 4, max 5 par groupe...

- Soit on est des représentants d'un plus gros groupe installé quelque par ou une sorte de groupe d’éclaireurs avec tout de même un personnage décisionnel important.

- Soit le groupe est en pleine décadence, il reste plus que 4/5 membres, impossible de se "reproduire", et notre objectif principal est de trouver des membres pour assurer la continuité du groupe.

- Soit ce n'est pas dans notre idéologie de "perpétuer notre espèce", pas de reproduction entre nous, d'abord parce que les femmes enceintes et les nourrissons ne peuvent pas survivre à nos pratiques, et ensuite, on a pas que ça faire... Du coup le groupe tourne toujours autour de la dizaine grand max de membres recrutés à droite à gauche suivant nos pérégrinations.

Donc ça vous fait plusieurs choses à trancher entre mon poste et le précédent, ne trainez pas pour qu'on puisse avancer.

[sans nom]

J'étais parti sur la première possibilité, ce qui justifierais au passage nos armures bien voyantes: "attention, on est solides, nombreux, et on grouille de microbes"

Le deuxième point peut-être intéressant, cependant.

Troisième, j'ai bien peur que ça fasse trop spartiate ashrokeur/ashrokien, et vu qu'on est pas censé être bon terme~

[Samuel]

Vous pouvez vous ressembler et être en mauvais termes, comme l'URSS et le IIIième Reich.

Mais ceci dit, une identité propre sera bien plus à votre service.

D'un point de vue personnel, je trouve que les solutions 2 et 3 génèreront plus de jeu justement, de part ce besoin d’interaction. Mais après, c'est vous qui voyez !

[Lanthane]

Personnellement, je suis plus attirée par un petit groupe qui recrutent des membres sur le tas à droite à gauche, en les convainquant de suivre "la Voie de la douleur", que par une véritable tribu décadente ou non.

Je suis pas certaine que "la Voie de la Douleur" aient/aura beaucoup d'adeptes en général parmi les survivants. On est trop étrange/bizarre, on nous assimile à des fous qui essayent de suicider en croyant que ça les rendra plus forts. Comme on est pacifiste à la base (enfin les DOLO auront gardé cet état d'esprit) on nous tolère, certains nous respectent, d'autres nous admirent et nous rejoignent, mais ils sont peu nombreux.

On peut imaginer que jusqu'à une certaine période, on était maltraité, à cause de notre physique et notre esprit ravagés. On fait peur, on apporte les maladies, on est responsable de tous les maux dans une cité quand on débarque. Puis petit à petit, certains nous ont confié des jobs super dangereux (aller chercher des trucs dans une zone irradiée, se débarrasse de telles ou telles bestioles...) et les gens se sont rendus compte qu'on était super utile et gentil (ou assez facilement exploitable). Notre statut a évolué, on est passé de bête de foire à un groupe étrange mais réglo.

SAUF qu'on arrive à Strongbow juste avant le Fléau et le groupe est accusé (à tord ?) d'être responsable du Fléau, on nous pourchasse et exécute, on sert de bouc-émissaire pour des autorités impuissantes à trouver une solution. Le groupe tombe à 3 ou 4 membres qui arrivent à fuir... On peut placer ici la division DOLO/NEO => 2 d'entre eux forment les DOLO actuels et les deux autres prennent un peu plus de liberté et indépendamment forment les NEO.

Chacun des groupes vivotent et ramène son effectif à 4-5 membres durant les 10 années qui suivent. Les deux groupes se rencontrent quelques années après la fuite, super content de voir que d'autres ont survécu SAUF que là, CLASH. Les DOLO accusent les NEO d'avoir perverti leur dogme initial, les NEO accusent les DOLO d'avoir loupé la véritable essence, le véritable objectif de la "Voie de la Douleur" qui est le plaisir (souvent sexuel) qu'elle procure.

Merde, j'ai encore déconné en écrivant des pâtés...

[sans nom]

Ça me botte.

[Frère Constantin]

Ca me va aussi.

[Fred de Bellac]

Idem, je souscris !!!

Et merci pour tout ce travail !

[Frère Constantin]

Voici une proposition de trame historique pour laquelle j'ai essayé de m'inspirer de vos différentes idées:

Une trentaine/quarantaine d’année avant la fin de Strongbow, un groupe équivalent à une petite communauté (des junkies, des nomades, des scientifiques, autre…), voit son existence menacée par un autre groupe (des sauvages, des bandits, ou autre). Sachant qu’ils ne sont pas en mesure de lutter, ils choisissent de se réfugier là où ils sont sûrs que personne ne viendra les chercher. Ils fuient donc dans un endroit reconnu pour son environnement extrêmement hostile (lacs acides, radiations, maladies, insectes venimeux, etc.). Ils sont bien conscients qu’ils ont peu de chance d’y survivre, mais ils ne voient pas d’alternative.

Décidés à survivre, ces hommes et ces femmes tentent d’élaborer des stratégies pour résister à cet environnement. L’une d’entre elle consiste à entrainer son corps à recevoir des choses néfastes, en s’exposant à des dangers par petite dose, une autre consiste à se fabriquer des protections. Un certain nombre d’entre eux ne survivra pas. Au bout d’un certain temps, ils apprennent que le groupe voulant les tuer (ou capturer ou autre) a fini par connaître une fin tragique (tués par des rivaux, par les gardes de Strongbow, ou autre). A ce moment là, la plupart des membres du groupe décide de quitter le territoire hostile, et rejoignent Strongbow. Toutefois, à l’initiative d’un des membres du groupe, certains d’entre eux veulent rester, car ils se sont habitués à vivre là, et s’y sentent en sécurité.

Pour ceux qui restent, la nature, dans sa version la plus féroce et la plus dangereuse, représente leur salut. En apprenant à endurer ses souffrances, elle va les protéger. C’est à partir de ce constat que va naitre le courant quasi-religieux des Doloristes. « C’est en souffrant, c’est en apprenant à endurer la douleur, que l’on peut se montrer digne de la Nature, et que celle-ci va nous protéger ». Les Doloristes ont un sens très large de la Nature, les lacs acides, les décharges radioactives, ou les ruines humaines font autant partie de la Nature que les forêts, les animaux et les insectes.

Toutefois, même si ces premiers Doloristes sont restés dans cette zone dangereuse, la menace du groupe ayant voulu les tuer ayant disparu, ils commencent à reprendre contact avec l’extérieur, d’une part pour tenter de faire un peu de commerce, d’autre part pour tenter de recruter d’autres membres puisqu’ils ne sont plus très nombreux, et pour finir pour tenter de trouver d’autres zones aussi dangereuses que celle dans laquelle ils vivent, pour avoir d’autres campements « sûrs ». Ils pourront commercer avec Strongbow une partie de ce qu’ils récupèrent dans les endroits dangereux. Vu les traitements qu’ils s’infligent, et les endroits où ils vivent, ils ne seront pas beau à voir du tout.

Ils vont fonctionner ainsi, sans grand changement majeur, leur mouvement devenant de plus en plus dogmatique, jusqu’au Fléau qui va toucher Strongbow. Le fait qu’aucun des Doloristes n’attrape cette maladie, et leur hygiène souvent déplorable va entrainer de la suspicion. Une partie des habitants de Strongbow va les accuser d’avoir apporté ce Fléau, surtout du coté des descendants d’Abel. Une partie des descendants d’Abel vont à un moment commencer à s’en prendre aux Doloristes présents dans la ville, vont les lyncher, vont les torturer. Certains d’entre eux vont s’enfuir et aller prévenir les autres Doloristes restés dans leur décharge toxique.

C’est à ce moment là que la scission va avoir lieu. Une partie des Doloristes choisira de ne pas s’en mêler, d’une part pour se protéger, et d’autre part en signalant qu’il s’agit d’une épreuve que la Nature leur impose, qu’ils doivent apprendre à résister à la douleur des tortures. Une partie choisira d’aller aider leurs camarades. Dans les deux cas, l’ensemble des Doloristes en voudront aux descendants d’Abel pour cet incident.

Evidemment, les quelques Doloristes venus aider leurs camarades ne pourront rien faire, mais les descendants de Cain s’interposeront et le lynchage s’arrêtera. Se sentant trahis, une partie des Doloristes de Strongbow ne retourneront pas à leur campement, mais suivront les descendants de Cain. C’est de ce groupe que finira par être créé les Néo-Doloristes.

Les Doloristes resteront dans leur style de vie, ils voyageront de décharge en décharge, y récupérant des choses intéressantes à être échangées, commerçant avec Starfish et d’autres groupes nomades. Ils travailleront parfois plus directement pour Starfish lorsque la communauté aura besoin de personnes pour aller en zone dangereuse.

Les Doloristes et les Neo-Doloristes deviendront rivaux. Ils ne seront pas ennemis, mais ils refuseront de s’aider (les uns car ils pensent avoir été abandonnés, les autres car ils pensent que le nouveau mouvement est une perversion de leur dogme). Le commerce entre eux n’est pas facile, mais il est possible.

Les personnages Doloristes pourront, pour certains, avoir connu la scission d’il y a 10 ans, d’autres pourront être arrivés après, et on peut même avoir des personnages qui ont toujours vécu chez les Doloristes (il y a pu avoir quelques naissances, les mères étant dans ce cas épargnées par les rituels Doloristes le temps d’enfanter). Cela est la même chose pour les Neo-Doloristes. Par contre, aucun des premiers Doloristes n’est encore en vie.

Il s'agit d'une trame assez générale, qui ne rentre pas dans le détail précis des personnages, même si certains peuvent avoir une importance capitale. L'histoire du personnage qui pousse le groupe de départ à se réfugier dans un environnement toxique doit être importante, de même que celle de celui qui va convaincre certains de rester une fois la menace disparue. On pourrait aussi détailler les rôles importants au moment de la scission. Il reste pas mal de choses à étoffer, l'idée de ce texte étant de proposer une trame historique et le contexte dans lequel a pu naitre le mouvement Doloriste, et Neo-Doloriste.

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