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Traité d'herboristerie

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Traité d'herboristerie Empty Traité d'herboristerie

Message par Alisha Kamakshi Sam 26 Juin - 1:44

Un petit ouvrage aux pages jaunies et élimées par le temps mais encore lisible et d'une écriture quelque peu biscornue, trône sur une étagère...

***

Cueillette et emplois des végétaux

Première notion que nous aborderons, c’est la récolte et l'emploi des plantes médicinales. On récolte les plantes lorsque leur teneur en principes actifs est à son point culminant. Le séchage devra s’effectuer dans un endroit à l’abri de l’humidité et où la température n’excède pas 50 ° surtout pour les plantes dont on récoltera des huiles essentielles. En principe on ne récolte que la quantité de plante dont on a besoin ou de petites quantités, ceci afin d’éviter des problèmes de conservation.


Les types de récoltes

* Les fleurs : elles doivent être cueillies au début de leur épanouissement, avant d’avoir été assaillies par les insectes. Il faut les faire sécher sur un papier propre. Lorsque l’on désire conserver leur couleur, il faut les faire sécher dans un endroit obscur mais quoi qu’il en soit, l’endroit doit être sec et aéré.


* Les feuilles : on récolte les feuilles avant et pendant la floraison. Pour les faire sécher, on suspend les plus grandes et pour les plus petites on procède comme pour les fleurs, en les faisant sécher sur du papier. Il ne faut pas s’inquiéter si certaines brunissent, c’est qu’elle contienne une substance appelée l’aucubine, on ne peut pas dans ce cas empêcher le changement de couleur.


* Les écorces et les racines : elles doivent être lavées et débarrassées de la terre qui les recouvrent et détaillées en pièces. Pour ce dernier type de récolte on s’oriente plus vers des plantes jeunes.


* Les graines : elles sont pourvues par la nature d’agents conservateurs, ils ne leur faut donc que quelques jours pour sécher, simplement étalées comme les fleurs sur du papier dans un endroit sec.


* Les plantes entières : elles doivent être nettoyées de toute terre et libérées des feuilles qui sont flétries. Leur dessiccation dure souvent plusieurs jours même si elles sont suspendues en guirlande et assez espacées



Le calendrier de cueillette

Le calendrier de cueillette varie selon les espèces mais aussi selon la partie de la plante à récolter. Ce n'est néanmoins qu'un indicatif, il appartient toujours au cueilleur de juger.


En voici un aperçu simplifié :


* Le bois peut se cueillir tout l'hiver mais on distingue cependant la récolte des écorces d'arbre en hiver, les écorces d'arbrisseau en automne et pour les résineux, on fait la récolte des écorces au printemps


* Les racines se récoltent au printemps avant que les ressources de la plante ne soient mobilisées, parfois en automne après que la plante ait accumulé ses réserves.


* Les tiges sont cueillies en automne quand les feuilles ne sont plus en période d'activité.


* Les feuilles se récoltent à l'apogée de leur développement mais avant l'éclosion des boutons floraux.


* Les fleurs sont récoltées en plein épanouissement et avant la fécondation.


* Les graines doivent être récoltées à complète maturité lorsque la plante commence à se dessécher



Emploi des plantes médicinales

Avant d'aborder les recettes, il nous faut encore voir l'emploi des plantes médicinales. Une fois récoltées, séchées, parfois réduites en poudre, tiges, feuilles, fleurs, écorces, racines et graines peuvent encore se préparer de différentes façons :


* L'infusion : elle consiste à verser de l'eau bouillante sur les plantes dans un récipient dont le couvercle ferme bien afin d'éviter toute perte d'essence volatile. On laisse infuser 5 à 15 minutes puis on filtre. La dose moyenne de plante est de 1 à 3 cuillère à thé par tasse d'eau. Une fois infusée et filtrée la boisson doit être bue immédiatement


* La décoction : elle consiste à faire bouillir dans l'eau les plantes pendant un laps de temps variant de 5 à 20 minutes. Si les plantes sont finement coupées, 5 minutes suffisent, si elles sont dures ou ligneuses il faudra 20 minutes. On conseille de d'abord faire tremper les plantes dans l'eau froide avant de l'amener à ébullition. On compte 3 cuillères à thé pour deux tasses d'eau. On ne conserve pas les décoctions plus de 12 heures.


* L'extrait de drogue : il s'agit là de macérations aqueuses ou alcooliques que l'on concentre plus ou moins par évaporation. On obtient de cette manière des extraits fluides, épais ou solides selon l'évaporation pratiquée. On compte 1 cuillère à thé d'extrait par tasse d'eau bouillante lors de la consommation.


* Le sirop : il s'agit là d'une dissolution de 200 gr de sucre dans 100 gr d'eau chaude auquel on rajoute de l'extrait de drogue dans une quantité variable difficile à quantifier (la quantité sera en rapport avec la plante utilisée)


* Le suc : il s'obtient à partir de plantes fraîches broyées et pressées. Le jus obtenu est conservé au frais pendant 1 jour pour le laisser déposer puis on le filtre.


* La teinture : elle s'obtient par une immersion prolongée d'une plante fraîche ou séchée dans de l'alcool dilué. On compte 1 part de plantes pulvérisées ou broyées pour 5 parts d'alcool à 70 %. On laisse macérer en vase bien fermé entre 2 et 6 jours selon le cas ensuite on presse puis on filtre le liquide.


* La poudre : les plantes séchées et finement coupées sont pulvérisées dans un mortier. On peut alors la mélanger à la nourriture ou la placer directement sur la langue du patient.


* Le cataplasme : obtenu à partir de la cuisson de différentes farines (lin, seigle, moutarde) et des principes actifs choisis, on étale la pâte obtenue sur une portion de mousseline ou un linge en coton. On l'applique à température supportable sur la peau du patient.


Ceci clôture les principales méthodes de travail en ce qui concerne l'utilisation des plantes à destination de soins médicaux. Mais il nous restera à voir également les soins du corps qui de la lotion, en passant par les huiles essentielles ou les onguents permettent d'entretenir et de relaxer le corps et l'esprit.
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Message par Alisha Kamakshi Sam 26 Juin - 14:17

En tournant les pages de l'ouvrage, on peut constater des dessins de plantes ainsi que le noms de celles-ci et les explications. Il semble que cela décrive les plantes que l'on peut trouver dans les marais, d'une écriture toujours biscornues comme si un vieil homme avait prit le temps de retranscrire son savoir avant de mourir...


***

Flore des marais

La flore des mares est une flore spécifique et variée. La présence du milieu aquatique et du milieu terrestre permet son développement et sa richesse. Il était donc nécessaire de les répertorier puisque selon leur nature, elles peuvent s'avérer utiles tant pour des remèdes que dans la vie quotidienne.


L'iris des marais (Iris pseudacorus) :

Traité d'herboristerie Iris

Plante vivace formant des touffes assez grandes. Feuilles très longues de 1 à 3 cm de large. Grandes fleurs jaunes fleurissant entre juin et août. Pousse sur les rives des mares, étangs, marais... C'est le seul iris à fleur jaune d'Europe.

La renoncule aquatique (Ranunculus aquatilis) :

Traité d'herboristerie Renoncule

Feuilles flottantes ou submergées possédant de trois à sept lobes. Des fleurs blanches aux étamines jaunes apparaissent entre avril et septembre. Cinq pétales, pédoncule mesurant cinq centimètres au maximum. Vit dans les eaux peu profondes, stagnantes ou à très faible courant. Partout en Europe. Cette plante est annuelle dans les plans d'eau s'asséchant en été, mais elle peut aussi être vivace quand les conditions sont bonnes. Ressemble très fortement à Ranunculus peltatus qui a le pédoncule des fruits mesurant entre 5 et 15 cm. La plante contient des substances fortement émétiques.

Le cresson de fontaine (Nasturtium officinale) :

Traité d'herboristerie 267_cresson

Plante vivace poussant les pieds dans l'eau. Fleurs blanches de petite taille poussant en grappes serrées. Feuilles vertes pennées hors de l'eau. Pousse dans les eaux peu profondes (fossés, rivières, mares...). Est excellent pour être mangé en salade ou en soupe. Considéré de tout temps comme diurétique, stimulant et antiscorbutique; les Grecs affirmaient que le cresson pouvait « redonner raison aux esprits dérangés » et atténuer les effets de l'ivresse, d'où son emploi général dans les banquets. Très riche en vitamine C, E, A, B1 et B2, ainsi qu'en calcium, cuivre, fer et magnésium, c'est un aliment de choix, au goût légèrement piquant.

La cardère (Dipsacus fullonum) :

Traité d'herboristerie Cardere

Plante bisannuelle assez grande (jusqu'à 2m). Fleurs bleu-roses. Tiges très épineuses. Souvent près des zones humides, mais aussi parfois dans les prairies. La racine, qui renferme de l'inuline comme substance de réserve, est apéritive. Au 19ème siècle, elle était utilisée pour peigner la laine. Ses feuilles intérieures, réunies par deux à la tige, forment à leur base une cuvette pouvant recueillir jusqu'à un litre d'eau de pluie ou de rosée, formant ainsi un abreuvoir naturel pour les oiseaux. De même ses fleurs sont une source de nectar pour les insectes butineurs que sont les abeilles, bourdons et papillons. Enfin ses graines particulièrement riches en lipide attirent certains oiseaux. Elle est par ailleurs efficace contre la maladie de Lyme transmise par les tiques.


La grande consoude (Symphytum officinalis) :

Traité d'herboristerie Consoude

Plante vivace mesurant jusqu'à 1,20 m. Pousse au bord des étangs, des mares, et des rivières, mais aussi dans les près humides. Les tiges de cette plante sont "ailées". Les fleurs, de couleur variable (de blanc sale à violet) forment de petites clochettes qui mesurent entre 12 et 17 mm. Rhizomes rampants. Elle est le seul exemple connu dans le règne végétal de production de vitamine B12, ce qui en fait un anti-anémique sans pareil et convient tout à fait dans le cadre d’une alimentation végétarienne. Elle est considérée comme remède souverain contre les blessures, les ulcères ou les plaies internes ou externes au corps. Les feuilles sont consommées en beignets (certains lui trouvent un goût de sole) ou utilisées comme condiment.

La morène (Hydrocharis morsus-ranae) :

Traité d'herboristerie Tr-hydrocharis

Plante ressemblant à un nénuphar à très petites feuilles, mais ne faisant pas partie de leur famille. Petites fleurs blanches à 3 pétales apparaissant en Juillet-août.
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Message par Alisha Kamakshi Sam 26 Juin - 15:02

Renouée persicaire

Traité d'herboristerie Famille_Polygonac%C3%A9es

Plante annuelle à feuilles lancéolées marquées d'une tâche noirâtre en son centre. Les fleurs sont roses pâle à vif et réparties en épis. Pousse sur de nombreux types de terrain, mais souvent au bord de l'eau. Souvent envahissante, elle doit son nom a la forme de ses feuilles, persicaria signifiant "à feuilles de pêcher". Elle fut autrefois utilisée en tant que plante médicinale pour ses propriétés astringentes. Elle contient également des substances expectorantes et antidiarrhéiques.

Jonc fleuri (Butomus umbellatus) :

Traité d'herboristerie 250px-Illustration_Butomus_umbellatus1

Aussi appelée Butome en ombrelle, c'est une grande plante vivant les pieds dans l'eau. Mesure jusqu'à 1,5 m. une grande tige porte une ombelle de fleurs roses. Plante vivace assez courante. Rhizomes rampants. Les feuilles sont très allongées, lisses et triangulaires à la base. Facilement identifiable en fleur.


Prêle des marais (Equisetum palustre) :

Traité d'herboristerie 250px-Equisetum_palustre_nf

La prêle des marais pousse dans les zones humides, à proximité des mares, des étangs... Elle n'est toutefois pas aquatique : elle ne pousse pas dans les zones immergées en permanence. Mesurant jusqu'à 60 cm, elle a un aspect fragile et fin. Sa tige est cannelée longitudinalement, ce qui permet de la différencier de la prêle aquatique. Renferme des alcaloïdes toxiques.

Nymphéa blanc (Nymphea alba) :

Traité d'herboristerie 250px-Cleaned-Illustration_Nymphaea_alba

C'est le nymphéa le plus connu. Grandes fleurs blanches à reflets rosés. Grandes fleurs et grandes feuilles, ils peuvent occuper une grande surface d'eau. Plutôt dans les étangs et les canaux non navigables. Les racines de la plante sont utilisées pour réduire l'excitation. Une décoction de racines peut être injectée dans le vagin afin stopper la leucorrhée. L'huile fabriquée à partir de ses fleurs était utilisée les problèmes et tumeurs de la peau. Serait préconisé en tant que remède contraceptif.

Nuphar jaune (Nuphar lutea) :

Traité d'herboristerie Nuphar-lutea-de-clusius-1601

Le nuphar jaune est communément appelé nénuphar. Il ressemble assez au nymphea blanc par ses feuilles, mais elles sont toutefois plus ovales. Ce qui le différencie, ce sont surtout les fleurs, entièrement jaunes, mesurant entre 15 et 40mm. Les fleurs ne flottent pas à la surface de l'eau mais sont élevées d'environ 10cm. Cette plante est recommandée contre l'impuissance et certains cas de diarrhée.

La reine des près (Filipendula ulmaria) :


Traité d'herboristerie Reinedp

Plante vivace de grande taille mesurant jusqu'à 1,50 m. Vit dans les lieux humides, marécages, bords des étangs et des mares. Les feuilles pennées ont jusqu'à 5 paires de grandes folioles. Les fleurs sont regroupées en ombelles d'un blanc jaunâtre. Chaque fleur possède normalement 5 pétales.Elle est riche en dérivés salicylés au même titre que le saule (Salix alba) et a donné son nom à l'aspirine. Cette plante a été utilisée comme aromatisant pour les crèmes et les desserts, mais aussi les dentifrices et les boissons. Tisanes : Fleurs et feuilles donnent une infusion agréable. Elles peuvent aussi être mises à macérer dans du vin pour le parfumer. Anti-inflammatoire, diurétique, sudorifique, astringente, tonique, antispasmodique, cicatrisante, antalgique, elle possède aussi des propriétés digestives. Les feuilles et les fleurs sont diurétiques, fébrifuges,antispasmodiques et antirhumatismales. Les racines et les feuilles sont astringentes, vulnéraires et détersives.

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Message par Alisha Kamakshi Sam 26 Juin - 16:30

La fougère azolla (Azolla filiculoïdes) :

Traité d'herboristerie Azolla%20filiculoides

Fougères aux frondes rougeâtres de taille minuscule par rapport aux autres fougères. Vit à la surface de l'eau et a un mode de vie semblable à celui des lentilles d'eau. ces fougères forment des sortes d'écailles. Elles s'accumulent souvent en amas selon le sens du vent car elles ont une forte prise au vent. Capable de bioconcentrer fortement les sels d'argent (toxiques, et écotoxiques pour de nombreux organismes aquatiques), elle a été utilisée pour épurer des eaux polluées par l'industrie de la photographie dans les années 1980.

Saule blanc (Salix alba)

Traité d'herboristerie Saule-230407

Les saules on souvent été utilisés par le passé, et encore maintenant : piquets de clôture, bois de chauffage. C'est avec certaines espèces de saules que l'on tresse les paniers en osier (osier blanc ou osier rouge). Ces saules qui ont été exploités s'appellent saule "têtard" , à cause de leur forme spécifique. Grâce à leur grande vigueur, les saules supportent très bien ce traitement et peuvent être exploités tous les 4 - 5 ans sans aucun problème. Ces saules, souvent creux, permettent à de nombreux oiseaux de nicher (chouettes, hiboux...). Antalgique, Antirhumatismal, Antiseptique dans la cystite et dans les affections gastro-intestinales. Le saule blanc est utilisé en compresses imbibées d'une décoction d'écorce sur les ulcérations et les blessures. Le saule contient de l'acide salicylique (aspirine naturelle). Les chatons de saule possèdent une propriété spasmolytique (contre les spasmes utérins). Ils sont également indiqués en cas d'angoisse et d'insomnie.


Caltha, Populage des marais (Caltha palustris) :

Traité d'herboristerie Caltra2

Plante vivace poussant dans les lieux humides (bord des mares, marais...), elle mesure jusqu'à 50 cm. Les feuilles sont rondes ou en forme de coeur, luisantes et bordées de petites dents. Porte de grandes fleurs jaune d'or faisant penser à un gros bouton d'or. Toutes les parties de la plante mature sont toxiques. Elles contiennent de la proto-anémonine. Avant la floraison, la plante immature peut être consommée après ébullition.

Menthe aquatique (Mentha aquatica) :

Traité d'herboristerie Maquatic

Cette plante est caractéristique des mares et des marais. Elle répand une forte odeur de menthe lorsqu'on la froisse ou qu'on la piétine. Elle pousse la plupart du temps dans les zones humides ou inondables. Les feuilles sont vertes et recouvertes de poils. Les jeunes feuilles sont souvent brune ou pourpres. Fleurit en été, des fleurs rose lilas, formant des épis. Comme toutes les menthes, les feuilles peuvent être utilisées. Elle a des propriétés aromatiques (toniques, fortifiantes) et des propriétés digestives (combattre les lourdeurs, les ballonnements, les gaz). Mais traditionnellement elle est surtout à usage externe d'où son nom de baume vert.

Triglochin des marais (Triglochin palustris) :

Traité d'herboristerie Triglochin_maritima_Sturm4

Plante vivace mesurant jusqu'à 60cm. La tige florale dépasse largement la hauteur des feuilles. Les feuilles fraîches étant toxiques, cette plante a peu été utilisée par l'homme. Les Amérindiens de la tribu des Klamath faisaient cependant griller les graines pour en faire une boisson, une sorte de succédané de café.

Lychnis fleur-de-coucou (Lychnis floscuculis) :

Traité d'herboristerie Oeillet

Appelée aussi œillet des prés. Plante vivace d'assez grande taille poussant dans les zones humides (marais, tourbières...) Les feuilles sont allongées (lancéolées) et velues à leur base. La fleur possède 5 pétales roses, découpés en 4 lanières. Ne peut pas être confondue lorsqu'elle est fleurie. Fleurit entre mai et août. Les pétales d'œillet sont des excitants losqu'ils sont bus en infusion. En sirop, ils calment la toux.


Salade de chouette (Veronica beccabunga) :

Traité d'herboristerie 400px-Veronica_beccabunga_Sturm36

Plante vivace aux feuilles charnues, mesurant jusqu'à 60 cm. Entre mai et septembre, Fait de jolies petites fleurs bleues mesurant entre 5 et 8 mm. Les feuilles sont assez arrondies, la tige est circulaire et pleine, ce qui permet de la distinguer de la Veronica anagallis-aquatica aux feuilles pointues et à la tige creuse et carrée. Feuilles et tiges peuvent être utilisées crues en salade ou cuites.

Calla des marais (Calla pallustris) :


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Plante vivace vivant des les endroits marécageux et dans les zones de faible profondeur des mares. C'est une plante proche des arums, bien connus. Les feuilles sont ovales à bout légèrement pointu. Forme des épis de baies rouges, entourées d'une feuille (spathe) de la même forme que les autres feuilles. Elle est parfois cultivée comme ornementale lors de sa floraison. En Scandinavie, on utilisait autrefois ses racines : on en faisait de la farine après les avoir séchées. En Amérique du Nord, les Amérindiens faisaient également avec les graines une farine très nutritive mais de mauvais goût.

Nymphoides peltata (Nymphoides peltata) :

Traité d'herboristerie Illustration_Nymphoides_peltata0

Plante aquatique ressemblant un peu à un nénuphar miniature. Produit des fleurs jaunes d'environ 3 cm de diamètre, les pétales ont des bords légèrement dentés, juste à la surface de l'eau. Les feuilles flottent à la surface de l'eau. Eles sont vertes, souvent tachées de de pourpre. Le revers des feuilles est pourpre. Tonique, digestive, emménagogue, dépurative, fébrifuge. On assure qu'une tasse quotidienne peut prolonger la vie. A ne surtout pas utiliser en cas de diarrhées ou coliques.

Vigne de Judée (Solanum dulcamara) :

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Plante dont toutes les parties sont toxiques car elles contiennent un alcaloïde. Attention donc à ne pas être tenté de manger les fruits. Pousse sur les rives des mares et dans les lieux humides.

Les lentilles d'eau

Traité d'herboristerie 422

Les lentilles d'eau forment souvent une couche verte à la surface des eaux dormantes. Elles y trouvent toute la lumière et l'eau disponible, jusqu'à être néfastes aux autres plantes. Lentille de 1,5 à 5 mm de diamètre, ovale, vert pâle, plane avec une seule racine. Flotte à la surface de l'eau. C'est la plus commune des lentilles et on la rencontre dans la plupart des régions. Les lentilles d'eau peuvent être utilisées dans le traitement des eaux résiduelles industrielles ou domestiques. Les lentilles ont une bonne valeur nutritionnelle, ce qui en fait un aliment de qualité tant pour les animaux que pour l'homme. Les lentilles peuvent aussi être utilisées en Agriculture en application directe sur les terres ou après compostage.


Scirpe des lacs (Scirpus lacustris) :

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Plante à souche rampante, formant de vastes colonies en eaux moyennement profondes. Tiges arrondies, lisses, vertes, spongieuses pouvant atteindre 2 cm de diamètre. Jonc des tonneliers, Jonc des chaisiers, grand jonc sont des synonymes qui en disent long sur l'utilisation de cette plante en vannerie pour réaliser des objets très variés. Durant des siècles, le jonc a été utilisé pour faire des chandelles. Fendu avec précaution pour ne pas en abimer la moelle, il était trempé dans de la graisse végétale ou animale qu'on laissait ensuite durcir. On le faisait bruler dans des brûle-joncs.


Dernière édition par Alisha Kamakshi le Dim 27 Juin - 13:51, édité 4 fois
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Message par Alisha Kamakshi Sam 26 Juin - 16:35

L'ouvrage s'achève enfin sur de vagues notes à peine lisibles dont l'encre a été estompée par les rigueur du temps... Néanmoins, il y a de quoi trouver comment se nourrir et fabriquer pas mal de remèdes ou d'objets.

***
hj : merci de ne pas répliquer sur ce topic vu que techniquement en rp c'est un ouvrage.
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