AM et Porta, ami pour la vie!
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AM et Porta, ami pour la vie!
Sortant de la salle commune, sans même refermer la porte, Porta était passablement bien énervé...
Pour lui, quand on rendait service à quelqu'un, quitte à s'foutre dans le pétrin, pour rendre heureux un gens, en échange, on s'attendait à ce que celui-ci vous rende la pareil...
- T'en fouterais du ''non'' moi! Tu vas voir péliquant d'mes fesses!
Mais voila... Le dis gens semblait avoir oublier quel service il avait demandait, et ne semblait pas disposer à rendre l'ascenceur, et ça, ça exacerbait Porta, ca l'horripilait!
C'est donc tout naturellement que Porta, une fois fâché, allait se venger....
Se dirigeant vers sa cahute, proche des miradors nord, il y déposa son haut de forme, sa capote et son ceinturon, il avait déjà réfléchit aux diverses peines qu'il pourrait faire endurer à AM, toujours avoir des portes de sorties, c'est ce qu'il avait appris la première fois qu'il avait atteri chez les flics quand il avait commencer à magouiller...
Le temps de récupérer sa baïonnette, il se dirige en direction de l'étable en faisant le moins de bruits possibles, et en évitant les diverses lampes postés en ville.
Tel une ombre, il s'approche de l'étable, en se faisant le plus discret possible, chose aisé, grâce à son uniforme noir entre autre, se poste entre les trois clapiers, attend un bon quart d'heure en observant les environs.
Ne constant personne s'approcher du bâtiment, il regarde la salle commune, au loin, quelques minutes, puis se dirige vers les portes de l'étable.
Se collant contre les portes, il écoute quelques minutes, n'entendant aucune trace de vies humaines, Alisha étant sans doute au milieu du fleuve, AM à la salle commune, Natsu, sans aucun doute possible, dans Barcelonia, il se décide à rentrer...
Il se dirige vers un boxe précis, tout en faisant attention ou il pose ses pieds, sors son éternel briquet, savamment étudier pour ne pas se voir à plus de trois mètres, et s'approche du cheval dans le boxe, découvre la jument noire qu'il cherchait, du moins, noir après avoir été laver et bichonner par AM, quand il l'avait récupérer, elle était noir de gris à cause de la poussière, mais sans aucun doute, il en était sur, c'était bien elle, il la reconnaissait bien...
Il se dirigea donc vers celle-çi, et en souriant en coin, levant sa main droite pour caresser la jument sur le front puis à la ganache, afin de la calmer, remarquant du coin de l'oeil l'objet qu'il cherchait, il se baissa pour observer la selle, une selle pré-crash, il s'en souvenait encore quand il l'avait découvert, pas une selle de merde, Jo l'avait probablement fauché à la ville rouge tout comme sa monture...
Il pris la boucle du ceinturon dans sa main, et entrepris de faire quelques modifications, éteignant son briquet, il se saisit de sa baïonnette, tâtonne dans le noir, cale sa baïonnette dans l'espace ou la tige se referme sur elle même pour tourner autour du cuir, et force quelque peu sur la dite tige, au bout de quelques pénibles efforts, il réussit finalement à rendre le métal mou, sans pour autant le casser...
Rallumant son briquet, il observe le résultat, content de celui-ci, il effiloche encore quelques fils de la couture, sans les couper nettement et sans que ca ne se remarque de trop pour ne pas qu'on y voit du sabotage...
Le résultat obtenu, est qu'au bout de quelques chevauchées, le cavalier aura tôt fait de se casser la gueule, alors que le cheval n'aura rien du tout, au mieux, le cavalier se pète donc la tronche en se pétant un truc, au pire, il aura juste à recoudre le tout et du temps à perdre...
Content du résultat, Porta repose le ceinturon tel qu'il était avant de le prendre en main, dernière caresse au cheval, puis il repart en sens inverse, en faisant toujours attention de ne pas se faire remarquer...
Une chose est sur... Il n'avait pas fini de casser les pieds à AM, et ce n'était que le début...
Et même si celui-ci savait d'où viendrait son manque de chance, Porta s'en foutait, il aurait toujours moyen de faire payer au centuple la personne qui se déciderait à lui casser les pieds...
Pour lui, quand on rendait service à quelqu'un, quitte à s'foutre dans le pétrin, pour rendre heureux un gens, en échange, on s'attendait à ce que celui-ci vous rende la pareil...
- T'en fouterais du ''non'' moi! Tu vas voir péliquant d'mes fesses!
Mais voila... Le dis gens semblait avoir oublier quel service il avait demandait, et ne semblait pas disposer à rendre l'ascenceur, et ça, ça exacerbait Porta, ca l'horripilait!
C'est donc tout naturellement que Porta, une fois fâché, allait se venger....
Se dirigeant vers sa cahute, proche des miradors nord, il y déposa son haut de forme, sa capote et son ceinturon, il avait déjà réfléchit aux diverses peines qu'il pourrait faire endurer à AM, toujours avoir des portes de sorties, c'est ce qu'il avait appris la première fois qu'il avait atteri chez les flics quand il avait commencer à magouiller...
Le temps de récupérer sa baïonnette, il se dirige en direction de l'étable en faisant le moins de bruits possibles, et en évitant les diverses lampes postés en ville.
Tel une ombre, il s'approche de l'étable, en se faisant le plus discret possible, chose aisé, grâce à son uniforme noir entre autre, se poste entre les trois clapiers, attend un bon quart d'heure en observant les environs.
Ne constant personne s'approcher du bâtiment, il regarde la salle commune, au loin, quelques minutes, puis se dirige vers les portes de l'étable.
Se collant contre les portes, il écoute quelques minutes, n'entendant aucune trace de vies humaines, Alisha étant sans doute au milieu du fleuve, AM à la salle commune, Natsu, sans aucun doute possible, dans Barcelonia, il se décide à rentrer...
Il se dirige vers un boxe précis, tout en faisant attention ou il pose ses pieds, sors son éternel briquet, savamment étudier pour ne pas se voir à plus de trois mètres, et s'approche du cheval dans le boxe, découvre la jument noire qu'il cherchait, du moins, noir après avoir été laver et bichonner par AM, quand il l'avait récupérer, elle était noir de gris à cause de la poussière, mais sans aucun doute, il en était sur, c'était bien elle, il la reconnaissait bien...
Il se dirigea donc vers celle-çi, et en souriant en coin, levant sa main droite pour caresser la jument sur le front puis à la ganache, afin de la calmer, remarquant du coin de l'oeil l'objet qu'il cherchait, il se baissa pour observer la selle, une selle pré-crash, il s'en souvenait encore quand il l'avait découvert, pas une selle de merde, Jo l'avait probablement fauché à la ville rouge tout comme sa monture...
Il pris la boucle du ceinturon dans sa main, et entrepris de faire quelques modifications, éteignant son briquet, il se saisit de sa baïonnette, tâtonne dans le noir, cale sa baïonnette dans l'espace ou la tige se referme sur elle même pour tourner autour du cuir, et force quelque peu sur la dite tige, au bout de quelques pénibles efforts, il réussit finalement à rendre le métal mou, sans pour autant le casser...
Rallumant son briquet, il observe le résultat, content de celui-ci, il effiloche encore quelques fils de la couture, sans les couper nettement et sans que ca ne se remarque de trop pour ne pas qu'on y voit du sabotage...
Le résultat obtenu, est qu'au bout de quelques chevauchées, le cavalier aura tôt fait de se casser la gueule, alors que le cheval n'aura rien du tout, au mieux, le cavalier se pète donc la tronche en se pétant un truc, au pire, il aura juste à recoudre le tout et du temps à perdre...
Content du résultat, Porta repose le ceinturon tel qu'il était avant de le prendre en main, dernière caresse au cheval, puis il repart en sens inverse, en faisant toujours attention de ne pas se faire remarquer...
Une chose est sur... Il n'avait pas fini de casser les pieds à AM, et ce n'était que le début...
Et même si celui-ci savait d'où viendrait son manque de chance, Porta s'en foutait, il aurait toujours moyen de faire payer au centuple la personne qui se déciderait à lui casser les pieds...
Dernière édition par JosephPorta le Lun 25 Oct - 13:10, édité 1 fois
JosephPorta- Messages : 1196
Date d'inscription : 22/12/2009
Re: AM et Porta, ami pour la vie!
Les voilà qui quittent leur lieu de villégiature "paradisiaque" en bord de mer... Camping quatre Becquerels, à deux minutes de la plage de sable fin, vue imprenable sur la déchetterie a ciel ouvert.
Les vagues rejettent tout et n'importe quoi, en plus ou moins bon état, la plupart du temps le crane rasé est bien en peine d'imaginer l'usage qui pouvait -ou qui pourra- en être fait, des objets que récolte joyeusement l'indienne ou qu'il déterre lui même de la vase nauséabonde.
Après une nuit de solitude et une énième soirée de confrontation radiophonique les voilà sur le retour, laissant les grands sacs de vivres au petit homme.
Encore embrumé par la discussion de la veille au soir il selle les chevaux en silence, échange quelques banalités avec l'indienne et la laisse partir devant, prétextant une envie pressante afin de pouvoir flâner encore un peu au bord de la décharge mouvante en donnant des coups de pieds rageurs dans les débris fraichement rejetés sur la plage.
Après quelques caresses sur l'encolure de la jument, il se décide enfin a se mettre en route... Au moins cela lui fournira l'occasion de dégourdir les pattes de cette brave bête et c'est après un bref échauffement qu'il tente de combler, au galop, le retard pris sur la petite silhouette aux allures de centaure au loin.
Agrippé aux rennes, les pieds calés dans les étriers, collé au plus près de l'animal, Am voit avec un certain plaisir teinté d'ivresse les dunes défiler sous les antérieurs de l'animal, bercé par la rythmique du galop sourd et étouffé par le sol sableux, il se laisse aller a fermer les yeux quelques instants pour ne plus sentir que la puissance dégagée par l'équidé qu'il chevauche...
Griserie bien vite interrompue par un ballotement anormal de la selle, de moins en moins solidaire avec la cavalcade du canasson...
Secoué, balancé et déséquilibré en quelques courtes secondes avec une poignée de crins arraché a la crinière du cheval a laquelle il tentait de se raccrocher, Ahèm se retrouve a choir sur le coté, trainé sur le sable par son pied coincé dans l'étrier, a bouffer du sable par bouchée entière, jusqu'a parvenir a se libérer.
Sans avoir le temps de comprendre, le voilà roulé en boule, couvert de poussière grisâtre et probablement de quelques bleus, la tête enfouie dans les bras. Réflexe salvateur au vue des traitres rochers qui égayent sporadiquement la morne couche de sable...
Plus de peur que de mal ? Apparemment, puisqu'il claudique jusqu'a la monture, une cheville sèchement distendue alors qu'il se faisait trainer sur quelques mètres. L'inventaire des bleus attendra qu'il finisse, encore sous le choc, de ramasser les fontes, sacs et sacoches éparpillées et qu'il rejoigne en boitant, cheval a la bride et selle en vrac, l'indienne au bord du paradis des moustiques et de leur royaume... Shangri Là...
Les vagues rejettent tout et n'importe quoi, en plus ou moins bon état, la plupart du temps le crane rasé est bien en peine d'imaginer l'usage qui pouvait -ou qui pourra- en être fait, des objets que récolte joyeusement l'indienne ou qu'il déterre lui même de la vase nauséabonde.
Après une nuit de solitude et une énième soirée de confrontation radiophonique les voilà sur le retour, laissant les grands sacs de vivres au petit homme.
Encore embrumé par la discussion de la veille au soir il selle les chevaux en silence, échange quelques banalités avec l'indienne et la laisse partir devant, prétextant une envie pressante afin de pouvoir flâner encore un peu au bord de la décharge mouvante en donnant des coups de pieds rageurs dans les débris fraichement rejetés sur la plage.
Après quelques caresses sur l'encolure de la jument, il se décide enfin a se mettre en route... Au moins cela lui fournira l'occasion de dégourdir les pattes de cette brave bête et c'est après un bref échauffement qu'il tente de combler, au galop, le retard pris sur la petite silhouette aux allures de centaure au loin.
Agrippé aux rennes, les pieds calés dans les étriers, collé au plus près de l'animal, Am voit avec un certain plaisir teinté d'ivresse les dunes défiler sous les antérieurs de l'animal, bercé par la rythmique du galop sourd et étouffé par le sol sableux, il se laisse aller a fermer les yeux quelques instants pour ne plus sentir que la puissance dégagée par l'équidé qu'il chevauche...
Griserie bien vite interrompue par un ballotement anormal de la selle, de moins en moins solidaire avec la cavalcade du canasson...
Secoué, balancé et déséquilibré en quelques courtes secondes avec une poignée de crins arraché a la crinière du cheval a laquelle il tentait de se raccrocher, Ahèm se retrouve a choir sur le coté, trainé sur le sable par son pied coincé dans l'étrier, a bouffer du sable par bouchée entière, jusqu'a parvenir a se libérer.
Sans avoir le temps de comprendre, le voilà roulé en boule, couvert de poussière grisâtre et probablement de quelques bleus, la tête enfouie dans les bras. Réflexe salvateur au vue des traitres rochers qui égayent sporadiquement la morne couche de sable...
Plus de peur que de mal ? Apparemment, puisqu'il claudique jusqu'a la monture, une cheville sèchement distendue alors qu'il se faisait trainer sur quelques mètres. L'inventaire des bleus attendra qu'il finisse, encore sous le choc, de ramasser les fontes, sacs et sacoches éparpillées et qu'il rejoigne en boitant, cheval a la bride et selle en vrac, l'indienne au bord du paradis des moustiques et de leur royaume... Shangri Là...
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: AM et Porta, ami pour la vie!
Arrêt a Shangri La berge, terminus tout le monde descend de cheval...
Enfin pour ceux qui peuvent encore monter autrement qu'a cru, Ahèm grimace, la simple boiterie s'est vite fait sentir plus douloureusement et notre crane rasé a accueilli avec soulagement l'immobilité relative du camp.
La vieille jument semble avoir trouvée de quoi mâchonner sur les rives marécageuse face au village et il s'est adossé a la selle auprès du feu de camp provisoire pour allumer sa radio en bidouillant une attelle de fortune.
Rapide échange avec Zkapt, pour trouver une solution de rapatriement...
Puis une consultation médicale radiophonique en bonne et due forme avec l'ancien propriétaire du canasson et de la selle qui va avec. Réputée indestructible... La proprio comme la selle, soit dit en passant.
Le voilà donc a extirper a grand peine une cheville plus qu'enflée de sa ranjo , pour constater qu'un melon transgénique violacé lui tiens lieu et place d'articulation. Le Doc' a de francs doutes mais a ses observations radiophonique, Ahèm sent bien que le diagnostique va pas lui plaire.
Et pour cause...
Après un peu de gymnastique pour regarder l'état de sa voute plantaire avec le fragment de miroir qui lui sert a se raser le crane et la décrire, violacée elle aussi, le verdict de radio doc' tombe tranchant comme un couperet les derniers fils d'insouciance qui le soutenait encore.
" Et là c'est pas d'l'entorse... J'bien dit d'la fracture...
T'as aussi niqué ton pied, si c'est enflé en d'ssous...
T'as bien du bouger c'qu'y'avait d'dans... T'dois avoir des bouts d'os dans tous les sens a l'intérieur, ça doit pas êt' beau à voir... "
Les bouffées d'angoisse montent a l'assaut de notre crane rasé qui se voit déjà boiteux a vie... Ou pire.
Il est pas totalement novice dans la partie et si l'infection se déclare dans la nuit et qu'il y survit... C'est l'amputation. L'idée de postuler chez les pirates d'eau douce n'est pas forcement la plus plaisante qui soit et Ahèm tente de chasser au mieux la panique qui tambourine a la porte en se concentrant sur la discution et la confection d'une attelle de fortune puisque le bon docteur Kieffer a dit qu'il fallait immobiliser d'urgence...
Plutôt disserter sur la soudaine usure de la selle avec son ex proprio formelle sur sa qualité et son entretien, défendre la brave bête auprès d'une Lanthane qui ne semble avoir absolument aucune empathie pour les animaux et fignoler son attelle en s'efforçant de penser a autre chose.
Quelques heures après, la parlotte finie, Ahèm allongé face aux étoiles, la jambe posé sur la selle pour maintenir le pied sommairement attelé en l'air, serre les dents en attendant la suite...
Sa besace a portée de main prêt a ingurgiter tout le contenu de sa réserve d'herbes et de racines pour au moins caner en planant si la situation empire. Demain il contactera Ali ou Timothy ou les deux... Si y'a un demain...
Décidemment... L'excès d'sucre... C'est pas bon la santé...
Enfin pour ceux qui peuvent encore monter autrement qu'a cru, Ahèm grimace, la simple boiterie s'est vite fait sentir plus douloureusement et notre crane rasé a accueilli avec soulagement l'immobilité relative du camp.
La vieille jument semble avoir trouvée de quoi mâchonner sur les rives marécageuse face au village et il s'est adossé a la selle auprès du feu de camp provisoire pour allumer sa radio en bidouillant une attelle de fortune.
Rapide échange avec Zkapt, pour trouver une solution de rapatriement...
Puis une consultation médicale radiophonique en bonne et due forme avec l'ancien propriétaire du canasson et de la selle qui va avec. Réputée indestructible... La proprio comme la selle, soit dit en passant.
Le voilà donc a extirper a grand peine une cheville plus qu'enflée de sa ranjo , pour constater qu'un melon transgénique violacé lui tiens lieu et place d'articulation. Le Doc' a de francs doutes mais a ses observations radiophonique, Ahèm sent bien que le diagnostique va pas lui plaire.
Et pour cause...
Après un peu de gymnastique pour regarder l'état de sa voute plantaire avec le fragment de miroir qui lui sert a se raser le crane et la décrire, violacée elle aussi, le verdict de radio doc' tombe tranchant comme un couperet les derniers fils d'insouciance qui le soutenait encore.
" Et là c'est pas d'l'entorse... J'bien dit d'la fracture...
T'as aussi niqué ton pied, si c'est enflé en d'ssous...
T'as bien du bouger c'qu'y'avait d'dans... T'dois avoir des bouts d'os dans tous les sens a l'intérieur, ça doit pas êt' beau à voir... "
Les bouffées d'angoisse montent a l'assaut de notre crane rasé qui se voit déjà boiteux a vie... Ou pire.
Il est pas totalement novice dans la partie et si l'infection se déclare dans la nuit et qu'il y survit... C'est l'amputation. L'idée de postuler chez les pirates d'eau douce n'est pas forcement la plus plaisante qui soit et Ahèm tente de chasser au mieux la panique qui tambourine a la porte en se concentrant sur la discution et la confection d'une attelle de fortune puisque le bon docteur Kieffer a dit qu'il fallait immobiliser d'urgence...
Plutôt disserter sur la soudaine usure de la selle avec son ex proprio formelle sur sa qualité et son entretien, défendre la brave bête auprès d'une Lanthane qui ne semble avoir absolument aucune empathie pour les animaux et fignoler son attelle en s'efforçant de penser a autre chose.
Quelques heures après, la parlotte finie, Ahèm allongé face aux étoiles, la jambe posé sur la selle pour maintenir le pied sommairement attelé en l'air, serre les dents en attendant la suite...
Sa besace a portée de main prêt a ingurgiter tout le contenu de sa réserve d'herbes et de racines pour au moins caner en planant si la situation empire. Demain il contactera Ali ou Timothy ou les deux... Si y'a un demain...
Décidemment... L'excès d'sucre... C'est pas bon la santé...
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: AM et Porta, ami pour la vie!
La fête au village... A Shangri Plage... Et aussi dans le trou du cul du monde, faut croire, puisque c'est une Jo heureuse, joyeuse, affublée d'un chapeau pointu, qui souffle dans un sifflet d'anniversaire en lançant des confettis et des serpentins, au bord de la rivière, a des centaines de bornes de Shangri La. Ou pas.
L'éternelle fréquence radio; un peu tous les soirs, quand elle peut... Va savoir pourquoi; rituel de la fin de la journée, peut-être? Un pauvre lien avec la civilisation... Parler de tout et de rien... Causer... Casser. Provoquer l'irréparable par paroles seulement; se retrouver victime de la connerie des mots et des gens... Bref. La radio. Les ondes plus ou moins longues, et leurs petites joies, leurs petites surprises.
Ce soir là, la conversation est tout de même légèrement plus constructive, puisque ceux qui verront la brune devant sa radio, pourront se rendre compte qu'elle tente de réfléchir, avant de parler... Chose à laquelle elle n'est pas vraiment habituée. Réfléchir, à défaut de pouvoir agir sur le terrain : blessure. Plus ou moins grave. Tenter d'analyser... Mais c'est AM. Elle n'en a rien à foutre. Qu'il crève. C'est ça... Qu'il aille crever. Qu'il s'enfonce sa cheville blessée dans le cul jusqu'à la cuisse. Pas de pitié.
Et pourtant.
"Immobiliser l'truc... Deux bouts d'bois... D'la corde, du chiffon, des bouts d'fringues... C'que tu veux, j'm'en tape. T'as r'tiré ta ranjo?"
Elle s'en tape, c'est vrai, clairement. Qu'il crève, il le mérite. Et pourtant... Pourtant... Les réflexes, et les réflexions... Ca revient, peu à peu. Elle se souvient... Analyse. Calcule... Ne pas retirer la rangers, c'est peut-être une fracture. Oui, certes, mais y'aura pas de transport à l'hosto, y'a plus d'hosto... Les toubibs se seraient chargés de la retirer, en d'autres temps en d'autres lieux. Mais on est plus en d'autres temps en d'autres lieux, alors elle décide. Vite. "Mais bordel, j'te dis d'l'enl'ver c'te putain d'ranjo." Et chercher; encore. Analyser et se rappeler.
Des hématomes; un oeudème. Enflé... Alors fracture. Possible. Vérifier si c'est étendu, si le pied à morflé. "Ton pied. Sous ton pied j'te dis, vérifie si c'est enflé sous ton pied. Démerde toi." Enflé? Violet... Merde. Ben ça c'est con...
" Et là c'est pas d'l'entorse... J'bien dit d'la fracture...
T'as aussi niqué ton pied, si c'est enflé en d'ssous...
T'as bien du bouger c'qu'y'avait d'dans... T'dois avoir des bouts d'os dans tous les sens a l'intérieur, ça doit pas êt' beau à voir... "
D'analyser en même temps et la blessure, et l'accident... La sangle... Du cuir. Une selle pré-crash, ayant appartenu à un haut dignitaire du Parti des Rougeards, quelques temps avant : objet précieux. Solide. Incassable. Révisé par ses soins chaque jour, pour justement éviter que ce genre d'accident n'arrive. Cuir de bonne qualité, tu dis? De bonne qualité, oui. Entretenu correctement par la cavalière, et plus particulièrement, avant qu'elle n'en fasse un cadeau. Un cadeau important. Un cadeau qui compte... Qui comptait, à une époque, du moins. Une simple conclusion, de la mercenaire, qui ne précisera pas plus:
"Une tuile d'plus... T'vas finir par t'habituer... Prochaine fois, tu sucr'ras pas tes desserts."
Et de se reconcentrer, sur la blessure. Disposer de manière à passer la nuit. Avec sa finesse légendaire et habituelle, elle lui explique : les risques, les symptômes à venir si ça merde. Boiteux à vie, c'est bien possible. Bouffées de chaleur, frissons, froid : la fièvre. Ca peut s'infecter, c'est sûr... P'têtre tu vas crever, qui sait? C'est possible... "Si j'tais là, j'verrais c'qu'on peut faire. J'suis pas là." Rien de rassurant. Pas un mot de réconfort; froidement, elle fait son diagnostic. Si la partie technique des soins lui revient en tête, peu à peu, en revanche, la partie sociale avec les patients, elle a complètement zapé. D'autant plus... Qu'elle ne sait plus très bien si elle veut le soigner, le dit patient... Ou lui dérouler les intestins a la lumière du soleil... "Surélève, pour la nuit. Ca f'ra disparait' l'oedème... F'ça 'vec la selle... J'sais pas..."
"Si ça s'merdifie dans la nuit... T'as qu'a m'app'l..." De se reprendre... "Si ça s'merdifie dans la nuit. T'as qu'a gueuler, ça aide." De se reprendre encore; encore plus tard : "Si t'sens qu'ça s'merdifie... Qu't'as des chaleurs, qu't'as des frissons, qu'ça t'tourne la tête, 'ssaye d'me contacter... J'm'arrang'rais pour trouver une idée, pour t'faire caner d'suite plutôt qu'tu souffres jusqu'au matin."
Elle soupire. Elle n'en a rien à foutre. Qu'il crève, ce connard. Et qu'ils aillent tous se faire foutre.
Cependant, toute la nuit, la radio restera allumée, à coté de l'oreiller de fortune du docteur Kieffer. Le docteur Kieffer... Tu parles d'une connerie.
L'éternelle fréquence radio; un peu tous les soirs, quand elle peut... Va savoir pourquoi; rituel de la fin de la journée, peut-être? Un pauvre lien avec la civilisation... Parler de tout et de rien... Causer... Casser. Provoquer l'irréparable par paroles seulement; se retrouver victime de la connerie des mots et des gens... Bref. La radio. Les ondes plus ou moins longues, et leurs petites joies, leurs petites surprises.
Ce soir là, la conversation est tout de même légèrement plus constructive, puisque ceux qui verront la brune devant sa radio, pourront se rendre compte qu'elle tente de réfléchir, avant de parler... Chose à laquelle elle n'est pas vraiment habituée. Réfléchir, à défaut de pouvoir agir sur le terrain : blessure. Plus ou moins grave. Tenter d'analyser... Mais c'est AM. Elle n'en a rien à foutre. Qu'il crève. C'est ça... Qu'il aille crever. Qu'il s'enfonce sa cheville blessée dans le cul jusqu'à la cuisse. Pas de pitié.
Et pourtant.
"Immobiliser l'truc... Deux bouts d'bois... D'la corde, du chiffon, des bouts d'fringues... C'que tu veux, j'm'en tape. T'as r'tiré ta ranjo?"
Elle s'en tape, c'est vrai, clairement. Qu'il crève, il le mérite. Et pourtant... Pourtant... Les réflexes, et les réflexions... Ca revient, peu à peu. Elle se souvient... Analyse. Calcule... Ne pas retirer la rangers, c'est peut-être une fracture. Oui, certes, mais y'aura pas de transport à l'hosto, y'a plus d'hosto... Les toubibs se seraient chargés de la retirer, en d'autres temps en d'autres lieux. Mais on est plus en d'autres temps en d'autres lieux, alors elle décide. Vite. "Mais bordel, j'te dis d'l'enl'ver c'te putain d'ranjo." Et chercher; encore. Analyser et se rappeler.
Des hématomes; un oeudème. Enflé... Alors fracture. Possible. Vérifier si c'est étendu, si le pied à morflé. "Ton pied. Sous ton pied j'te dis, vérifie si c'est enflé sous ton pied. Démerde toi." Enflé? Violet... Merde. Ben ça c'est con...
" Et là c'est pas d'l'entorse... J'bien dit d'la fracture...
T'as aussi niqué ton pied, si c'est enflé en d'ssous...
T'as bien du bouger c'qu'y'avait d'dans... T'dois avoir des bouts d'os dans tous les sens a l'intérieur, ça doit pas êt' beau à voir... "
D'analyser en même temps et la blessure, et l'accident... La sangle... Du cuir. Une selle pré-crash, ayant appartenu à un haut dignitaire du Parti des Rougeards, quelques temps avant : objet précieux. Solide. Incassable. Révisé par ses soins chaque jour, pour justement éviter que ce genre d'accident n'arrive. Cuir de bonne qualité, tu dis? De bonne qualité, oui. Entretenu correctement par la cavalière, et plus particulièrement, avant qu'elle n'en fasse un cadeau. Un cadeau important. Un cadeau qui compte... Qui comptait, à une époque, du moins. Une simple conclusion, de la mercenaire, qui ne précisera pas plus:
"Une tuile d'plus... T'vas finir par t'habituer... Prochaine fois, tu sucr'ras pas tes desserts."
Et de se reconcentrer, sur la blessure. Disposer de manière à passer la nuit. Avec sa finesse légendaire et habituelle, elle lui explique : les risques, les symptômes à venir si ça merde. Boiteux à vie, c'est bien possible. Bouffées de chaleur, frissons, froid : la fièvre. Ca peut s'infecter, c'est sûr... P'têtre tu vas crever, qui sait? C'est possible... "Si j'tais là, j'verrais c'qu'on peut faire. J'suis pas là." Rien de rassurant. Pas un mot de réconfort; froidement, elle fait son diagnostic. Si la partie technique des soins lui revient en tête, peu à peu, en revanche, la partie sociale avec les patients, elle a complètement zapé. D'autant plus... Qu'elle ne sait plus très bien si elle veut le soigner, le dit patient... Ou lui dérouler les intestins a la lumière du soleil... "Surélève, pour la nuit. Ca f'ra disparait' l'oedème... F'ça 'vec la selle... J'sais pas..."
"Si ça s'merdifie dans la nuit... T'as qu'a m'app'l..." De se reprendre... "Si ça s'merdifie dans la nuit. T'as qu'a gueuler, ça aide." De se reprendre encore; encore plus tard : "Si t'sens qu'ça s'merdifie... Qu't'as des chaleurs, qu't'as des frissons, qu'ça t'tourne la tête, 'ssaye d'me contacter... J'm'arrang'rais pour trouver une idée, pour t'faire caner d'suite plutôt qu'tu souffres jusqu'au matin."
Elle soupire. Elle n'en a rien à foutre. Qu'il crève, ce connard. Et qu'ils aillent tous se faire foutre.
Cependant, toute la nuit, la radio restera allumée, à coté de l'oreiller de fortune du docteur Kieffer. Le docteur Kieffer... Tu parles d'une connerie.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: AM et Porta, ami pour la vie!
Pendant ce temps-là, apparemment Alisha avait complètement disparu de la surface de la planète, n'avait rien vu, ni entendu, n'avait pu revenir sur ses pas, rien du tout, elle avait peut-être même un clone qui faisait les réponses à sa place, ça se trouve ? Un trou dans l'espace temps, elle avait dû tenter de rejoindre un monde parallèle sans grande conviction. Après tout, le fract, c'est quand même très bizarre comme endroit, on y croise bien des êtres venus d'ailleurs... Un enlèvement par soucoupe volante est si vite arrivé, sait-on jamais. D'ailleurs, elle serait cool l'indienne en scully a chasser les E.T qui veulent envahir la planète avec leur technologie à deux balles et super kitsch. Fusil laser, puces sous la peau pour contrôler les gens, insémination bizarroïde pour tenter de créer l'être ultra-parfait mélange des deux espèces. Hop un remake de V, avec des lézards humanoïdes qui mangent des rats ou des araignées.
Non vraiment, ce monde était ultra cool pour toutes ces étrangetés. On n'aurait pas soupçonné comme ça, à vrai dire. En fait, c'était simple, une expérience qui avait mal tourné ou peut-être bien les radiations à base de rayons gamma... et elle était devenue.... tadadam... Hollow woman !
Fort de ces constatations, elle continuerait donc de jouer la femme invisible. Vous avez croisé Alisha Kamakshi ? Moi pas. Je crois que je l'ai vu disparaitre dans un écran de fumée façon ma sorcière bien aimée.
Non vraiment, ce monde était ultra cool pour toutes ces étrangetés. On n'aurait pas soupçonné comme ça, à vrai dire. En fait, c'était simple, une expérience qui avait mal tourné ou peut-être bien les radiations à base de rayons gamma... et elle était devenue.... tadadam... Hollow woman !
Fort de ces constatations, elle continuerait donc de jouer la femme invisible. Vous avez croisé Alisha Kamakshi ? Moi pas. Je crois que je l'ai vu disparaitre dans un écran de fumée façon ma sorcière bien aimée.
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: AM et Porta, ami pour la vie!
C'est finalement peut-être bien ce qui était arrivé mais à la différence près que, Am semblant ne pas vouloir nourrir les échanges avec l'indienne et elle, de tenter de trouver un sujet de babillage "enrichissant" mais surtout tout autre que ce qui les opposait cordialement. Meubler les blancs, les silences sans étaler sa science. Elle tentait d'évoquer les paysages, les pays visités avant, les technologies qu'elle considérait utiles ou non... Bref, un monologue inconstant pour éviter la crise conjugale. Une crise conjugale qui avait pris source par un élément déclencheur qui n'était autre que le Dr kieffer, jouant à l'urgentiste par radio interposée.
Quand Am décréta vouloir enfin prendre du temps pour lui, l'indienne fut interloquée. Rarement se séparait-on lors d'un voyage et sait-on jamais si des pillards venaient à leur casser les pieds. Du temps passa, avant qu'elle ne hausse les épaules et prenne de l'avance sur sa monture fougueuse. C'est bien plus tard, qu'elle se retourna et vit l'homme à terre. La vision fut floue, elle supposait un besoin de repos ou de méditation, et décida de ne point intervenir puisqu'il voulait être seul. Soit.
Elle indiqua simplement d'un geste de la main, un bunker qu'elle avait repéré et vers lequel, elle se dirigeait. Un bunker qui lui avait fait de l'œil. Trouverait-elle d'autres objet pré-crash ou des trucs utiles ? Ou bien une horde de zombis affamés qui lui suceraient le sang ? Nul ne sut vraiment ce qu'il advint de l'indienne dans ces boyaux sombres et humides, remplis de rats... Tout ce qu'on put tirer d'elle fut une série de larsen via la radio, puis une histoire d'humanoïdes petits, gris et à gros yeux noirs avant qu'elle ne daigne avouer une bosse derrière la tête, puis surtout que l'air était étrange mais qu'elle n'avait absolument pas pris de substances hallucinogènes.
Elle aura été longue à trouver la sortie, mais faut croire qu'elle la trouva quand même, avant de se retrouver à l'air libre et constater, hagarde, que le monde avait repris sa forme originelle... Tout du moins, l'espace d'un moment désopilant de lucidité oxygénée...
Quand Am décréta vouloir enfin prendre du temps pour lui, l'indienne fut interloquée. Rarement se séparait-on lors d'un voyage et sait-on jamais si des pillards venaient à leur casser les pieds. Du temps passa, avant qu'elle ne hausse les épaules et prenne de l'avance sur sa monture fougueuse. C'est bien plus tard, qu'elle se retourna et vit l'homme à terre. La vision fut floue, elle supposait un besoin de repos ou de méditation, et décida de ne point intervenir puisqu'il voulait être seul. Soit.
Elle indiqua simplement d'un geste de la main, un bunker qu'elle avait repéré et vers lequel, elle se dirigeait. Un bunker qui lui avait fait de l'œil. Trouverait-elle d'autres objet pré-crash ou des trucs utiles ? Ou bien une horde de zombis affamés qui lui suceraient le sang ? Nul ne sut vraiment ce qu'il advint de l'indienne dans ces boyaux sombres et humides, remplis de rats... Tout ce qu'on put tirer d'elle fut une série de larsen via la radio, puis une histoire d'humanoïdes petits, gris et à gros yeux noirs avant qu'elle ne daigne avouer une bosse derrière la tête, puis surtout que l'air était étrange mais qu'elle n'avait absolument pas pris de substances hallucinogènes.
Elle aura été longue à trouver la sortie, mais faut croire qu'elle la trouva quand même, avant de se retrouver à l'air libre et constater, hagarde, que le monde avait repris sa forme originelle... Tout du moins, l'espace d'un moment désopilant de lucidité oxygénée...
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: AM et Porta, ami pour la vie!
Le crane rasé douillait, seul, comme il l'avait souhaité c'était son fardeau... son fils, sa bataille... Fallait pas qu'elle s'en aille... Oh oh oh... Il allait tout casser...
Après tout... Ils allaient peut être reprendre leur liberté respectives... Encore cette formule... Dont il ne saisissait pas bien le fond mais dont il imaginait bien les conséquences...
En attendant il s'était surtout cassé la malléole et avait passé une nuit sans sommeil le pied perché sur la selle pour faire dégonfler l'œdème.
Au matin, un médecin en chassant un autre, c'est Ali l'énergique doctoresse qui était venue en barque l'ausculter, l'installant dans la coquille de noix avant de confirmer le diagnostique.
Elle lui avait fait un mal de chien en manipulant sa cheville et plusieurs fois il avait manqué de tourner de l'œil avant qu'elle laisser un Am, les molaires rageusement plantées dans un morceau de bois avec ces conclusions en tête :
" Si c'est bien fait et que tu restes calme, dans 6 ou 7 lunes tu pourras recommencer à marcher. Et si tu ne forces pas trop, 6 lunes plus tard tu seras comme neuf... "
12 lunes... Minimum avant de pouvoir marcher normalement...
C'était ça ou les béquilles "a vie" avait dit le Samu Shangri Lais. Au moins niveau béquille il devait encore avoir celle de la dernière fois ou il s'était retrouvé blessé...
Il secoue la tête installé aussi confort que possible dans la barcasse, les rames sont là, Ali est repartie avec sa jument et sa selle dont l'origine de la défaillance ne fait plus de doute dans son esprit fatigué.
Il a fallut que la précédente propriétaire l'attrape par le col pour lui mettre le nez dedans mais maintenant...
Non le doute n'était plus permis et au moins la colère teanit chaud quand on a pas la force d'utiliser une rame comme perche pour propulser la maudite pirogue jusqu'à l'ilot de construction sur pilotis, le tout évidemment sans demander de l'aide a l'indienne a portée de vue pourtant mais non...
Orgueil mal placé, tentative de se prouver quelque chose ? Qu'importe "l'homme d'intérieur" se débrouillera seul... Enfin sans quémander son aide a elle du moins...
Puisqu'il lui faut un remontant... Costaud... assez pour propulser la pirogue, moins sentir la douleur lancinante qui s'élève de sa jambe et rentrer... Aussi s'agrippe t'il a sa radio contacte son dealer habituel, une brave petite vieille aux allures de gouvernante anglaise, bien sous tout rapport... On y confierai ses enfants sans un seul moment de doute.
Le temps d'expliquer la situation de la façon la plus "synthétique" possible qu'un ravitaillement en dope "fraiche" est organisée, un homme de main, un nouvel arrivant apparemment, fera la livraison sous peu...
Malgré tout il ne peux s'empêcher de mentionner que l'indienne semble avoir besoin elle aussi d'un revigorant au vu de sa "démarche" lorsqu'elle réapparait.
Le "livreur" tant espéré ne se fait pas attendre très longtemps et le crane rasé accueille avec un certain enthousiasme le sachet de feuilles un peu défraichies et tachées s'attelle a les mâchonner consciencieusement, dirigeant l'homme vers le campement de l'indienne...
Après tout... Ils allaient peut être reprendre leur liberté respectives... Encore cette formule... Dont il ne saisissait pas bien le fond mais dont il imaginait bien les conséquences...
En attendant il s'était surtout cassé la malléole et avait passé une nuit sans sommeil le pied perché sur la selle pour faire dégonfler l'œdème.
Au matin, un médecin en chassant un autre, c'est Ali l'énergique doctoresse qui était venue en barque l'ausculter, l'installant dans la coquille de noix avant de confirmer le diagnostique.
Elle lui avait fait un mal de chien en manipulant sa cheville et plusieurs fois il avait manqué de tourner de l'œil avant qu'elle laisser un Am, les molaires rageusement plantées dans un morceau de bois avec ces conclusions en tête :
" Si c'est bien fait et que tu restes calme, dans 6 ou 7 lunes tu pourras recommencer à marcher. Et si tu ne forces pas trop, 6 lunes plus tard tu seras comme neuf... "
12 lunes... Minimum avant de pouvoir marcher normalement...
C'était ça ou les béquilles "a vie" avait dit le Samu Shangri Lais. Au moins niveau béquille il devait encore avoir celle de la dernière fois ou il s'était retrouvé blessé...
Il secoue la tête installé aussi confort que possible dans la barcasse, les rames sont là, Ali est repartie avec sa jument et sa selle dont l'origine de la défaillance ne fait plus de doute dans son esprit fatigué.
Il a fallut que la précédente propriétaire l'attrape par le col pour lui mettre le nez dedans mais maintenant...
Non le doute n'était plus permis et au moins la colère teanit chaud quand on a pas la force d'utiliser une rame comme perche pour propulser la maudite pirogue jusqu'à l'ilot de construction sur pilotis, le tout évidemment sans demander de l'aide a l'indienne a portée de vue pourtant mais non...
Orgueil mal placé, tentative de se prouver quelque chose ? Qu'importe "l'homme d'intérieur" se débrouillera seul... Enfin sans quémander son aide a elle du moins...
Puisqu'il lui faut un remontant... Costaud... assez pour propulser la pirogue, moins sentir la douleur lancinante qui s'élève de sa jambe et rentrer... Aussi s'agrippe t'il a sa radio contacte son dealer habituel, une brave petite vieille aux allures de gouvernante anglaise, bien sous tout rapport... On y confierai ses enfants sans un seul moment de doute.
Le temps d'expliquer la situation de la façon la plus "synthétique" possible qu'un ravitaillement en dope "fraiche" est organisée, un homme de main, un nouvel arrivant apparemment, fera la livraison sous peu...
Malgré tout il ne peux s'empêcher de mentionner que l'indienne semble avoir besoin elle aussi d'un revigorant au vu de sa "démarche" lorsqu'elle réapparait.
Le "livreur" tant espéré ne se fait pas attendre très longtemps et le crane rasé accueille avec un certain enthousiasme le sachet de feuilles un peu défraichies et tachées s'attelle a les mâchonner consciencieusement, dirigeant l'homme vers le campement de l'indienne...
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: AM et Porta, ami pour la vie!
Pendant ce temps là, le docteur Kieffer, cause de la crise conjugale d'Alisha et d'AM, lors de ses consultations radiophoniques alors même qu'Alisha n'avait pas assisté à l'échange... Mangeait une pomme. Qu'allait-on pouvoir lui coller sur le dos, cette fois? L'assassinat d'un pomme innocente, peut-être. Acte de torture et de barbarie sur un trognon...
Elle se râcle la gorge, crache.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
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