Chieuse désoeuvrée/pot de chambre/tir à l'arc
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Chieuse désoeuvrée/pot de chambre/tir à l'arc
"Pour Jo, de la part de son trésor." La brune sourit, si tant est que cela puisse être possible, allongée bras croisés sous la tête, en regardant le cendrier... Cendrier qu'aurait du être cette boite de féraille trafiquée par les soins experts d'Andjock, pour en faire un récipient à cendres, et que la brune utilise comme un pot de chambre. Et ça, honnêtement, ça la fait marrer. Ca la fait marrer, à chaque fois qu'elle se lève la nuit, pour utiliser la boite en fer.
Pour l'heure, la boite est vidée. Elle l'attrape, la jette en l'air, la rattrape, et sort de la vieille grange, son arc cassé en bandoulière... Rafistolé à la va vite avec un bout de corde. Ca ira pour du tir loisir... Faudra juste éviter de le foutre sur la gueule de quelqu'un, ou de se rouler par terre avec.
.......
En ville, c'est la pleine effervescence : pleine après midi oblige. Les uns vont puiser l'eau à la citerne, les autres découpent des morceaux de fringues pour en faire des longueurs de bandages à peu près stériles (tout est dans le "à peu près"), et d'autres encore étendent les carcasses d'animaux en plein air, pour les faire faisander... C'est un taudis post apocalyptique, c'est comme ça : a bâtiments branlants, occupations branlantes. Et c'est au milieu de ces gens affairés, que la cavalière désoeuvrée passe, à cheval. Direction? Le mirador, pour l'instant.
La monture vient s'immobiliser a la périphérie de la ville, sous le mirador. La mercenaire met pied à terre, donne une caresse aux naseaux de la bête, et s'en va inspecter les irrégularités des grands épieux : les poteaux qui soutiennent le mirador; ces troncs découpés grossièrement, et maintenus par des renforts de taules et de férailles en tout genre. Elle pose son cendrier pot de chambre sur une timide pousse qui dépasse de l'une des jambes de la grande vigie. Elle l'ajuste correctement... "Pour Jo de la part de son trésor". Comme ça sonne bien.
Quelques pas en arrière, c'est du tir à dix mètres.
La brune au grand imperméable crasseux encoche une flèche dans l'arc abîmé, elle pointe, comme à la pétanque.
*TAC*
La flèche va se ficher dans le bois du poteau de la vigie. L'archère rencoche une flèche. Elle vise, ajuste, coupe sa respiration... Tire.
*TAC*
Loupé. La flèche va se perdre plus loin. Elle se plante contre la palissade, derrière la vigie. A la décharge de notre tireuse sportive : l'arc est tout de même bien abîmé. Elle rencoche une flèche, vise encore, lâche son trait.
*PAC !*
Touché. Le projectile se plante en plein dans la boite de féraille, au niveau du "Trésor". Elle crache par terre. Toujours très féminine, Jo Clay Kieffer. Satisfaite, elle va retirer les flèches plantées et dans le bois, et dans le fer. Elle tire la flèche plantée dans la boite de conserve, le pot de chambre vient avec... Amusant, le cendrier pipiroom à poignée. Elle s'assied contre le poteau de la tour... Merde... Elle aurait du prendre un truc à bouffer.
Pour l'heure, la boite est vidée. Elle l'attrape, la jette en l'air, la rattrape, et sort de la vieille grange, son arc cassé en bandoulière... Rafistolé à la va vite avec un bout de corde. Ca ira pour du tir loisir... Faudra juste éviter de le foutre sur la gueule de quelqu'un, ou de se rouler par terre avec.
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En ville, c'est la pleine effervescence : pleine après midi oblige. Les uns vont puiser l'eau à la citerne, les autres découpent des morceaux de fringues pour en faire des longueurs de bandages à peu près stériles (tout est dans le "à peu près"), et d'autres encore étendent les carcasses d'animaux en plein air, pour les faire faisander... C'est un taudis post apocalyptique, c'est comme ça : a bâtiments branlants, occupations branlantes. Et c'est au milieu de ces gens affairés, que la cavalière désoeuvrée passe, à cheval. Direction? Le mirador, pour l'instant.
La monture vient s'immobiliser a la périphérie de la ville, sous le mirador. La mercenaire met pied à terre, donne une caresse aux naseaux de la bête, et s'en va inspecter les irrégularités des grands épieux : les poteaux qui soutiennent le mirador; ces troncs découpés grossièrement, et maintenus par des renforts de taules et de férailles en tout genre. Elle pose son cendrier pot de chambre sur une timide pousse qui dépasse de l'une des jambes de la grande vigie. Elle l'ajuste correctement... "Pour Jo de la part de son trésor". Comme ça sonne bien.
Quelques pas en arrière, c'est du tir à dix mètres.
La brune au grand imperméable crasseux encoche une flèche dans l'arc abîmé, elle pointe, comme à la pétanque.
*TAC*
La flèche va se ficher dans le bois du poteau de la vigie. L'archère rencoche une flèche. Elle vise, ajuste, coupe sa respiration... Tire.
*TAC*
Loupé. La flèche va se perdre plus loin. Elle se plante contre la palissade, derrière la vigie. A la décharge de notre tireuse sportive : l'arc est tout de même bien abîmé. Elle rencoche une flèche, vise encore, lâche son trait.
*PAC !*
Touché. Le projectile se plante en plein dans la boite de féraille, au niveau du "Trésor". Elle crache par terre. Toujours très féminine, Jo Clay Kieffer. Satisfaite, elle va retirer les flèches plantées et dans le bois, et dans le fer. Elle tire la flèche plantée dans la boite de conserve, le pot de chambre vient avec... Amusant, le cendrier pipiroom à poignée. Elle s'assied contre le poteau de la tour... Merde... Elle aurait du prendre un truc à bouffer.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
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