Shangri-La
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Yi Bei, egerie de la revolution

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Yi Bei, egerie de la revolution Empty Yi Bei, egerie de la revolution

Message par Yi Bei Ka Fei Sam 15 Mai - 4:49

Nom/prénom/surnom : Complet, Yi Bei Kafei. Prénom Kafei, nom de famille Yi, nom intermédiaire Bei. Mais appelez moi Yi.

Âge/sexe : 20 ans. non.

Histoire pré-crash :

Yi est née dans un bunker de l'armée rouge chinoise, abritant une brigade destinée a faire perdurer l'esprit de la révolution quand les retombées radioactives se seraient un peu calmées. Ayant vite montré des prédispositions pour le combat, entre autre en cassant la gueule a tous ses petits camarades garçons, elle fut intégrée dans la garde rouge du bunker après sa sortie de l'école, ou elle avait été première tout les ans en récitation du petit livre rouge et maitrise de la pensée maoïste.

A l'armée, elle apprit toutes les diverses façons de tuer d'autres êtres humains, et ce avec un panel d'instruments allant de la mitrailleuse sur pivot a ses propres mains, en passant par les fusils, revolvers, massues, matraques, bâtons, nunchakus, couteaux, navajas, poignards et yatagan.

Ces leçons de combat s'accompagnaient bien entendu de séances de révisions de la doctrine du parti.

Elle pu bien vite mettre en pratique ses talents: du poison découvert dans une cuve d'eau potable du bunker provoqua, en plus de quelques morts, un climat de suspicion violente au sein de la population de l'abri de béton souterrain. Les gardes rouges, Yi Bei en tête, furent chargés de trouver les coupables.

Le fonctionnement de la cellule contre-contre-révolutionnaire était fort simple: Yi et ses camarades parmi les plus zélés trouvaient, identifiaient et amenaient les suspects, si possible en un seul morceau, devant le camarade chargé de l'enquête, le commissaire Mifu. Le camarade commissaire pratiquait alors son savoir faire sur le suspect, utilisant ses aiguilles, pinces, brandons et acides corrosifs. La plupart des suspects ne mourraient pas sans avoir avoue en général bien plus que ce dont on les suspectait, et donné une liste de traitres a la soldes de l'ennemi de classe qui les avait aide dans leur complot. Yi et ses camarades amenaient alors ces nouveaux suspects, et ainsi de suite.

Bien vite plus de la moitie du bunker fut suspecte de pensée contre révolutionnaire et conspiration en vue d'actes de sabotage. La plupart des suspects, loin de faire confiance a la justice comme le devrait qui a la conscience tranquille, se rebellaient de plus en plus souvent contre le bras arme du Parti, en la personne de Yi. Elle devait alors les exécuter sommairement, leur résistance faisant clairement preuve de leur culpabilité. Déjà, les camarades se dénonçaient entre eux dans l'espoir de démontrer leur fidélité au Parti.

Les choses se gâtèrent vraiment quand un suspect interroge par le commissaire Mifu fit état de complicités jusqu'au sein des gardes rouges. Yi dut ainsi arrêter et mener au bourreau ses meilleurs amis. Elle le fit sans ciller, conscient qu'en trahissant le proletariat ils avaient rompu leur amitié. La moitie des gardes rouges cherchant a arrêter l'autre moitie, tout devint sanglant. S'il avait été facile d'arrêter des camarades désarmés, la plupart des gardes tiraient dans le tas tout en clamant leur innocence. Les arrestations durent se faire par surprise, et nul n'était plus sur de rien. On pouvait se faire arrêter, voire abattre sommairement a tout moment sur ordre du camarade Commissaire. Celui ci avait d'ailleurs pris la place du camarade administrateur après l'avoir fait exécuter pour trahison, et décidait de tout les aspects de la vie des habitants, pour leur sécurité.

L'émeute finit par éclater. La lutte dans les souterrains était confuse, les camps n'étaient pas bien défini, chacun avait plus ou moins le sien. Et puis, dans la pénombre, partout avec le même uniforme, tout le monde se ressemble. Chaque couloir, chaque pièce pouvait être obstrue de meubles et de débris, et transforme en casemate. Les grenades et les lances flammes servaient a nettoyer ces poches de résistance, mais explosaient souvent dans les mains de leurs utilisateurs. La fumée des incendies ne pouvait s'évacuer et les vivres manquaient.

La semaine sanglante pris fin lorsque Yi et ses derniers camarades fidèles au proletariat prirent d'assaut le réfectoire, dernier bastion de la dernier bande de renégats désespérés. L'explosion d'une grenade relancée plusieurs fois l'ayant soufflée contre un mur et assommée, Yi se réveilla pour découvrir qu'elle seule avait survécu a l'assaut. Elle retourna faire son rapport au camarade Mifu, qui avait supervise l'attaque sans y participer, seulement pour le découvrir mort, son propre revolver dans la bouche, la main encore crispée sur la crosse.

La jeune chinoise n'avait plus le choix, il lui fallait sortir, prendre le risque de s'irradier au dehors si elle ne voulait pas mourir de soif au fond de son trou. Après avoir réuni ce qu'elle pouvait de vivres, elle ouvrit la porte du bunker et parti prêcher dans le désert l'esprit de la révolution.

Histoire post-crash :

Problèmes psychiques éventuels :
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Rôle dans Shangri-la :
Habilités divers :
Autres :
Yi Bei Ka Fei
Yi Bei Ka Fei

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Date d'inscription : 26/10/2009

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