La self défense? C'pas comme la danse...
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La self défense? C'pas comme la danse...
La pluie continue de tomber, en biais, sur les toîts de taule et de bois du taudis qui se dit "communauté". Shangri La, ville fleurie? Ouais, fleurie au lychen et autres mousses et algues dégueulasses... C'est au milieu de ce charmant contexte, que dans leur étable, miss Kamakshi et miss Kieffer composent. Composent avec ce qu'elles ont sous la main... L'une étend son imperméable crasseux sur la paille humide, dans l'espoir insensé de le faire sécher; l'autre, clique et reclique sur les boutons de sa radio... Dans l'attente d'un message intéressant, de quelque chose... Allez savoir.
La cavalière grimace, quand une nouvelle fuite au plafond de fortune vient percer, et filtrer son eau de pluie terreuse sur le manteau étendu par terre. Et merde. Fais chier. Elle renonce, ne déplace même pas son bien; se contente de soupirer... Et va se placer derrière sa compagne d'aventure, toujours occupée avec sa radio... Elle l'observe, un moment, note les clics et les reclics irritants sur le vieux poste, l'air absorbé de l'indienne sur la machine... L'indienne qui attend... Elle l'entend souvent causer, dans le poste... Elle entend des voix, Jo Clay Kieffer. Des voix d'enfants des fois... Sans parvenir à en savoir plus.
Mais pas de radio aujourd'hui. T'as déconné? T'es privé de nintendo. Monte dans ta chambre. Ferme ta gueule. T'as pas déconné? C'est tout comme... Sans raison, subitement, la connasse vient lancer un coup de pied dans le poste à galène d'Alisha, l'envoyant valser dans un coin de la pièce. D'aucuns diront que c'est aussi solide qu'un vieux TRPP 13, ces postes là. Faut pas exagérer.
Elle ne laisse pas à l'indienne le temps de réagir, qu'elle l'empoigne déjà par ce qui lui sert de collet, pour la relever.
"REVEIL, Miss Calcutta."
Ces moments de surprise, à l'instant où se produit l'agression... Quand on se demande ce qui est en train d'arriver... Merde, tu déconnes? D'où ça sort? Qu'est c'qu'y vient? J'réfléchis... Mais merde... Il me tord le bras le con... Putain, il me fout sur la gueule... Faudrait réagir? Trop tard? Trop tard. Mais pas trop tard pour l'indienne, peut-être, que l'autre salope de mercenaire bouscule... Sans raison, encore. Elle la bouscule. La secoue, la pousse...
"Tu vois pas? Tu comprends pas qu'j't'agresse? Qu'j'vais défoncer ta gueule?"
Les bousculades se font plus violentes, les poussées plus fermes... Jusqu'à un angle de la grange, au milieu des outils tranchants, rouillés...
"Qu'j'vais te foutre mon front dans ta tronche?"
Violence des gestes, sans haine pourtant... Aucune haine, aucune colère, dans les yeux de la brunasse, qui saisit le collet d'Alisha, faisant mine de lui foutre un coup de tronche... Coup de tronche qu'elle n'enverra pas. Elle crache par terre, toujours en maintenant l'indienne.
"Ta main droite, sur mon poignet droit. Ta main gauche, appuie sur mon coude droit. Casse le poignet. Pousse le coude... Pivote avec ta hanche, c'pas compliqué... Attrape moi."
Elle la brusque, hausse le ton... Ne lui laisse jamais le temps de réagir, lui met une petite gifle, pas forte, se saisit des deux mains de la danseuse, pour se les placer sur son col à elle.
"Serre. Serre mon col."
Les mains fines de la contorsionniste agrippent le col crasseux de la chemise non moins crasseuse, et toujours sans haine, sans colère, Jo saisit le poignet d'Alisha, qu'elle plie, en poussant sur le coude de sa compagne. Elle pivote, l'emmène doucement au sol, s'agenouille sur elle, en maintenant toujours le bras. La prof improvisée se penche sur l'immobilisée.
"Si tu t'souviens pas du geste... Frappe aux couilles. Mais n'attend pas."
La cavalière grimace, quand une nouvelle fuite au plafond de fortune vient percer, et filtrer son eau de pluie terreuse sur le manteau étendu par terre. Et merde. Fais chier. Elle renonce, ne déplace même pas son bien; se contente de soupirer... Et va se placer derrière sa compagne d'aventure, toujours occupée avec sa radio... Elle l'observe, un moment, note les clics et les reclics irritants sur le vieux poste, l'air absorbé de l'indienne sur la machine... L'indienne qui attend... Elle l'entend souvent causer, dans le poste... Elle entend des voix, Jo Clay Kieffer. Des voix d'enfants des fois... Sans parvenir à en savoir plus.
Mais pas de radio aujourd'hui. T'as déconné? T'es privé de nintendo. Monte dans ta chambre. Ferme ta gueule. T'as pas déconné? C'est tout comme... Sans raison, subitement, la connasse vient lancer un coup de pied dans le poste à galène d'Alisha, l'envoyant valser dans un coin de la pièce. D'aucuns diront que c'est aussi solide qu'un vieux TRPP 13, ces postes là. Faut pas exagérer.
Elle ne laisse pas à l'indienne le temps de réagir, qu'elle l'empoigne déjà par ce qui lui sert de collet, pour la relever.
"REVEIL, Miss Calcutta."
Ces moments de surprise, à l'instant où se produit l'agression... Quand on se demande ce qui est en train d'arriver... Merde, tu déconnes? D'où ça sort? Qu'est c'qu'y vient? J'réfléchis... Mais merde... Il me tord le bras le con... Putain, il me fout sur la gueule... Faudrait réagir? Trop tard? Trop tard. Mais pas trop tard pour l'indienne, peut-être, que l'autre salope de mercenaire bouscule... Sans raison, encore. Elle la bouscule. La secoue, la pousse...
"Tu vois pas? Tu comprends pas qu'j't'agresse? Qu'j'vais défoncer ta gueule?"
Les bousculades se font plus violentes, les poussées plus fermes... Jusqu'à un angle de la grange, au milieu des outils tranchants, rouillés...
"Qu'j'vais te foutre mon front dans ta tronche?"
Violence des gestes, sans haine pourtant... Aucune haine, aucune colère, dans les yeux de la brunasse, qui saisit le collet d'Alisha, faisant mine de lui foutre un coup de tronche... Coup de tronche qu'elle n'enverra pas. Elle crache par terre, toujours en maintenant l'indienne.
"Ta main droite, sur mon poignet droit. Ta main gauche, appuie sur mon coude droit. Casse le poignet. Pousse le coude... Pivote avec ta hanche, c'pas compliqué... Attrape moi."
Elle la brusque, hausse le ton... Ne lui laisse jamais le temps de réagir, lui met une petite gifle, pas forte, se saisit des deux mains de la danseuse, pour se les placer sur son col à elle.
"Serre. Serre mon col."
Les mains fines de la contorsionniste agrippent le col crasseux de la chemise non moins crasseuse, et toujours sans haine, sans colère, Jo saisit le poignet d'Alisha, qu'elle plie, en poussant sur le coude de sa compagne. Elle pivote, l'emmène doucement au sol, s'agenouille sur elle, en maintenant toujours le bras. La prof improvisée se penche sur l'immobilisée.
"Si tu t'souviens pas du geste... Frappe aux couilles. Mais n'attend pas."
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: La self défense? C'pas comme la danse...
Un froncement de sourcil et un soupir las. Jo avait décidé de s'improviser professeur d'art martiaux dans un remake de kung fu fighting. Ah pardon, de permettre à Alisha de mieux se battre sauf que l'indienne n'était pas super emballée, du moins le croit-on alors qu'elle reste de marbre en jouant la poupée de chiffon durant toute la scène. C'est à la fin qu'elle croise le regard de la brune et que ses yeux se plissent.
Les couilles oui, très classique. Les femmes n'en ayant pas et une faible corpulence pouvant entrainer un manque de force, il faut frapper aux endroits fragiles. Un coup bien placé dans le ventre, le mieux étant soit côté estomac, plus vraisemblablement au niveau du creux de la cage thoracique au diaphragme, ça coupe le souffle puis utiliser sa main plate de côté à la verticale pour l'abattre au niveau de la carotide avant de décrocher un coup de poing, ou profiter de la faiblesse de l'adversaire s'il est cambré avec ses poings liés pour frapper directement la nuque et le mettre à genoux. Plus qu'à le saigner après.
L'indienne crache sur le côté puis renifle. Après tout, cela pouvait être marrant.
Moi, ce qui m'intéresse c'est le combat contre plusieurs adversaires pour garder suffisamment d'espace et parvenir à les moucheter. Pas cinquante hun, rien que deux ou trois, pour la scène faut imaginer trois connards qui veulent faire sa fête à une faible femme, tu vois le genre ? Et de travailler la défense. J'ai quelques techniques de base calé sur le déplacement, jeux de jambe, et les réflexes en utilisant les poings sensibles puis avec tout ce qui tombe sous la main. Certaines postures aussi selon l'angle d'attaque serait sympa à bosser. J'ai pas eu à me défendre trop souvent depuis quelques temps, n'empêche j'avoue avoir un faible pour la tactique militaire aussi mais ça, c'pas le sujet du jour même si j'ai étudié.
Les couilles oui, très classique. Les femmes n'en ayant pas et une faible corpulence pouvant entrainer un manque de force, il faut frapper aux endroits fragiles. Un coup bien placé dans le ventre, le mieux étant soit côté estomac, plus vraisemblablement au niveau du creux de la cage thoracique au diaphragme, ça coupe le souffle puis utiliser sa main plate de côté à la verticale pour l'abattre au niveau de la carotide avant de décrocher un coup de poing, ou profiter de la faiblesse de l'adversaire s'il est cambré avec ses poings liés pour frapper directement la nuque et le mettre à genoux. Plus qu'à le saigner après.
L'indienne crache sur le côté puis renifle. Après tout, cela pouvait être marrant.
Moi, ce qui m'intéresse c'est le combat contre plusieurs adversaires pour garder suffisamment d'espace et parvenir à les moucheter. Pas cinquante hun, rien que deux ou trois, pour la scène faut imaginer trois connards qui veulent faire sa fête à une faible femme, tu vois le genre ? Et de travailler la défense. J'ai quelques techniques de base calé sur le déplacement, jeux de jambe, et les réflexes en utilisant les poings sensibles puis avec tout ce qui tombe sous la main. Certaines postures aussi selon l'angle d'attaque serait sympa à bosser. J'ai pas eu à me défendre trop souvent depuis quelques temps, n'empêche j'avoue avoir un faible pour la tactique militaire aussi mais ça, c'pas le sujet du jour même si j'ai étudié.
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: La self défense? C'pas comme la danse...
La radasse ricanne connement, devant le quasi étalage de science martiale de la redoutable danseuse... Elle se calle une clope au coin du bec, s'assied sur une caisse, juste en face de sa complice...
"Contre plusieurs adversaires? J'vais t'dire un secret, terreur... L'jour où tu tombes sur plusieurs adversaires, barre toi en courant, vite."
Elle allume la cigarette -une fois n'est pas coutume- envoyant par ce fait chier ses bons principes d'économies, inhale la fumée, se fait plaisir... Soupire, penche la tête en arrière, les jambes croisées, toujours posée sur le caisson de matériel divers. "Ouais, tu pourrais tomber sur plusieurs adversaires."
"Mais tu s'ras pas seule."
Elle aspire une nouvelle bouffée, joue avec la sucette à cancer, pincée entre son pouce et son index.
"J'te montrerais plus tard c'qu'on peut faire, dans ces cas là..."
La clope toujours coincée dans ses doigts, hésitante, elle veut la porter à sa bouche, évite, souffle sur le bout. En tire finalement une nouvelle bouffée, tout en mirant l'indienne dans les yeux, curieuse... Elle étire ses jambes, les recroise, observe toujours Alisha : hésitante, toujours. Pas besoin d'être un fin psychologue, pour comprendre que quelque chose la travaille... Elle finit par lâcher le morcif.
"C'est qui Jimmy? C'est qui ces gosses dans la radio? J't'entend glousser, j't'entend rire... T'es triste, et tu l'es pas..."
Elle crache.
"Y'a beaucoup d'choses qu'ont changé... Depuis la Ville Rouge."
"Contre plusieurs adversaires? J'vais t'dire un secret, terreur... L'jour où tu tombes sur plusieurs adversaires, barre toi en courant, vite."
Elle allume la cigarette -une fois n'est pas coutume- envoyant par ce fait chier ses bons principes d'économies, inhale la fumée, se fait plaisir... Soupire, penche la tête en arrière, les jambes croisées, toujours posée sur le caisson de matériel divers. "Ouais, tu pourrais tomber sur plusieurs adversaires."
"Mais tu s'ras pas seule."
Elle aspire une nouvelle bouffée, joue avec la sucette à cancer, pincée entre son pouce et son index.
"J'te montrerais plus tard c'qu'on peut faire, dans ces cas là..."
La clope toujours coincée dans ses doigts, hésitante, elle veut la porter à sa bouche, évite, souffle sur le bout. En tire finalement une nouvelle bouffée, tout en mirant l'indienne dans les yeux, curieuse... Elle étire ses jambes, les recroise, observe toujours Alisha : hésitante, toujours. Pas besoin d'être un fin psychologue, pour comprendre que quelque chose la travaille... Elle finit par lâcher le morcif.
"C'est qui Jimmy? C'est qui ces gosses dans la radio? J't'entend glousser, j't'entend rire... T'es triste, et tu l'es pas..."
Elle crache.
"Y'a beaucoup d'choses qu'ont changé... Depuis la Ville Rouge."
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
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