Fondation de la Mine
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Fondation de la Mine
En cette fin de lune, grisâtre, deux groupes importants sont sur le départ. Les shangrilais sont équipés de pioches, de masses, de sacs assez chargés. Un chameau porte plusieurs malles. Après un dernier signe de tête à ceux qui les regardent partir, ils se dirigent vers la porte de la communauté. Ils saluent les défenseurs, toujours sur les dents le matin et le soir et le groupe dirigé par Nager quitte les marais de la vallée de Shangri La.
Ils avancent plusieurs lieux, jusqu'à poser leur campement de fortune au pied des montagnes jaunatres et malodorantes qui abritent un gisement de soufre.
C'est là haut qu'on va s'installer. On va établir un campement en dur où nous resterons pour bosser. Les copains de Shangri comptent sur nous pour les approvisionner en pierre et en matériel. De leur côté ils nous enverront du ravitaillement et peut être quelques bouteilles. Des coursiers feront les trajets pour prendre ce qu'on aura récupéré et rapporter l'intendance.
Ils avancent plusieurs lieux, jusqu'à poser leur campement de fortune au pied des montagnes jaunatres et malodorantes qui abritent un gisement de soufre.
C'est là haut qu'on va s'installer. On va établir un campement en dur où nous resterons pour bosser. Les copains de Shangri comptent sur nous pour les approvisionner en pierre et en matériel. De leur côté ils nous enverront du ravitaillement et peut être quelques bouteilles. Des coursiers feront les trajets pour prendre ce qu'on aura récupéré et rapporter l'intendance.
Nager- Messages : 1998
Date d'inscription : 28/11/2009
Re: Fondation de la Mine
Dans la fraicheur du desert avant l'hivier, la jeune gabrielle venait de descendre de sa monture. Embrasser à nouveau les grands espaces avait quelque chose de rassurant et de plaisant. La vie entre les murs avaient ses avantages, mais des mois de vie en nomade changeaient toujours les gens.
Elle tendit les reines de sa monture à Joseph qui semblait avoir quelques difficultés à tenir le rythme. Puis elle s'adressa à Nager.
- C'est donc ici ? Nous allons bâtir une petite communauté sur la colline ? La même que la mine de souffre ?
Elle tendit les reines de sa monture à Joseph qui semblait avoir quelques difficultés à tenir le rythme. Puis elle s'adressa à Nager.
- C'est donc ici ? Nous allons bâtir une petite communauté sur la colline ? La même que la mine de souffre ?
gabrielle- Messages : 22
Date d'inscription : 11/06/2010
Re: Fondation de la Mine
http://www.deezer.com/listen-3089031
Le groupe des Mutagènes qui regroupe les exploitants et Remond cape toujours au bas de la montagne. Il a été rejoint par celui de Lupia Antithétique puis par Angélique qui amène les retardataires.
L'organisation du trajet pour cette vingtaine de personnes n'est pas facile, d'autant qu'il faut que les plus fatigués montent sur les chevaux et chameaux des plus rapides et que les bêtes, souvent habituées aux mêmes cavaliers depuis bien des lunes, sont rétives. Après plusieurs chutes sans gravité, plusieurs séries d'ordres parfois contradictoires de la part du mutant qui parait parfois un peu dépassé, Lupia part seule à l'assaut de la paroi.
La jeune femme est juchée sur le cheval d'un nomade, elle transporte le matériel trouvé par les captifs. Lupia suit le chemin étroit creusé par les précédents voyages. D'en bas, les Shangrilais peuvent voir qu'elle installe un campement près d'un puit de mine plus large que les autres. Giorgio et Hrowaka semblent reconnaitre l'endroit.
Peu après Remond par à la suite, à pied. Il aide la femme à commencer une installation solide.
Ensuite c'est au tour de Nager et des exploitants de partir. JosephPorta les a rejoint et les mène directement à la carrière de pierre, au Nord du campement. Il supervise le travail, expliquant à chacun comment tailler de beaux blocs faciles à empiler. Nager retrouve vite les gestes qu'il connait. Lorsqu'il s'arrête, épuisé, il a taillé plusieurs beaux blocs.
- Allez, vous pouvez aussi vous y mettre. Nous allons rassembler tous les blocs que nous aurons extrait, peut être en aurons nous assez pour construire une forge dés cette lune dans la communauté que commencent à installer Lupia et Remond.
Le mutant s'accroupit par terre pour chercher quelque chose dans son sac. Il en ressort sa gourde à laquelle il boit, puis une petite boite de fer bosselée. De cette boite il sort deux médailles qui représentent la fleur de lotus, emblème de Shangri La. Il se rapproche ensuite de Giorgio et Hrowaka
- Je n'ai pas l'habitude des cérémonies les gars. Mais vous avez fait un sacré, sacré boulot au cours des expéditions pour aller chercher du charbon puis du bois. Lanthane a préparé pour vous des médailles. Des médailles du travail Shangrilais. J'espérais qu'on puisse faire une grande cérémonie à Shangri La, mais nous avons du repartir et une fois encore, vous n'avez pas trainé !
Donc, vous méritez d'arborer cette belle médaille, celle des Bâtisseurs exploitants de la cité de Shangri La. Vous pouvez être fiers de vous, car la communauté est fière de vous.
Nager donne une accolade à ses deux compagnons, puis il leur passe le cordon autour du cou.
- En fin de lune, nous dormirons tous dans la nouvelle communauté. Je crois qu'il y aura peu de confort et que ça ne sentira pas très bon. Mais en ramassant du soufre, de la pierre et du matériel dans ces montagnes, nous aideront encore à bâtir une communauté prospère et puissante.
Le groupe des Mutagènes qui regroupe les exploitants et Remond cape toujours au bas de la montagne. Il a été rejoint par celui de Lupia Antithétique puis par Angélique qui amène les retardataires.
L'organisation du trajet pour cette vingtaine de personnes n'est pas facile, d'autant qu'il faut que les plus fatigués montent sur les chevaux et chameaux des plus rapides et que les bêtes, souvent habituées aux mêmes cavaliers depuis bien des lunes, sont rétives. Après plusieurs chutes sans gravité, plusieurs séries d'ordres parfois contradictoires de la part du mutant qui parait parfois un peu dépassé, Lupia part seule à l'assaut de la paroi.
La jeune femme est juchée sur le cheval d'un nomade, elle transporte le matériel trouvé par les captifs. Lupia suit le chemin étroit creusé par les précédents voyages. D'en bas, les Shangrilais peuvent voir qu'elle installe un campement près d'un puit de mine plus large que les autres. Giorgio et Hrowaka semblent reconnaitre l'endroit.
Peu après Remond par à la suite, à pied. Il aide la femme à commencer une installation solide.
Ensuite c'est au tour de Nager et des exploitants de partir. JosephPorta les a rejoint et les mène directement à la carrière de pierre, au Nord du campement. Il supervise le travail, expliquant à chacun comment tailler de beaux blocs faciles à empiler. Nager retrouve vite les gestes qu'il connait. Lorsqu'il s'arrête, épuisé, il a taillé plusieurs beaux blocs.
- Allez, vous pouvez aussi vous y mettre. Nous allons rassembler tous les blocs que nous aurons extrait, peut être en aurons nous assez pour construire une forge dés cette lune dans la communauté que commencent à installer Lupia et Remond.
Le mutant s'accroupit par terre pour chercher quelque chose dans son sac. Il en ressort sa gourde à laquelle il boit, puis une petite boite de fer bosselée. De cette boite il sort deux médailles qui représentent la fleur de lotus, emblème de Shangri La. Il se rapproche ensuite de Giorgio et Hrowaka
- Je n'ai pas l'habitude des cérémonies les gars. Mais vous avez fait un sacré, sacré boulot au cours des expéditions pour aller chercher du charbon puis du bois. Lanthane a préparé pour vous des médailles. Des médailles du travail Shangrilais. J'espérais qu'on puisse faire une grande cérémonie à Shangri La, mais nous avons du repartir et une fois encore, vous n'avez pas trainé !
Donc, vous méritez d'arborer cette belle médaille, celle des Bâtisseurs exploitants de la cité de Shangri La. Vous pouvez être fiers de vous, car la communauté est fière de vous.
Nager donne une accolade à ses deux compagnons, puis il leur passe le cordon autour du cou.
- En fin de lune, nous dormirons tous dans la nouvelle communauté. Je crois qu'il y aura peu de confort et que ça ne sentira pas très bon. Mais en ramassant du soufre, de la pierre et du matériel dans ces montagnes, nous aideront encore à bâtir une communauté prospère et puissante.
Nager- Messages : 1998
Date d'inscription : 28/11/2009
Re: Fondation de la Mine
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Gonzalo avait récupéré un exploitant qu'il devait conduire à la mine. Les présentations furent brèves. L'homme se contentait de lacher un filet de bave à ses questions.
Oué c'est ca fais ton mystérieux. Attend de goutter à la dope de Gonz' et on t'arretera plus hombre...
Hein ?
J'entends pas...
Oué fais pas ton malin je t'ai à l'oeil.
Une claque derrière la tête et ils grimpèrent en direction de la mine, à travers la montagne désertique et caillouteuse. Il suivaient un petit rail, qui devaient servir à redescendre les roches, seule trace humaine dans ce paysage lunaire. Il avait l'impression d'être retourné dans son village natal.
Il s'était équipé d'une barre à mine et brisait les blocs de soufre. Son énergie déclina rapidement, incommodé par les vapeurs de soufre et surtout agacé par la posture imperturbable de son compagnon.
Oué ben maintenant que t'as vu l'artiste, vas-y toi hombre. On va voir si tu continues à sourire betement.
Il lui fourra dans les mains l'outil que le zombie laissa tomber aussitot à ses pieds. Sans s'excuser.
Hé Cabron tu vas arreter de faire ta mijaurée et tu vas bosser comme tout le monde. Oué ou je te la fourre dans le cul.
Plusieurs tentatives, des cris, des menaces, des gifles, rien n'y fit et la barre glissait immanquablement des doigts du zombie. Il finit par s'installer dans un petit charriot posé sur les rails, par lequel il redescendait les roches. Alors commenca un long affrontement psychologique entre les deux. Gonzalo, affalé dans le charriot, les jambes dépassant à l'extérieur, face à l'homme imperturbable.
Des heures après, une mare de bave s'était constituée aux pieds du zombie, Gonzalo entassait lui les mégots. Il finit par tenter une sortie honorable pour les deux.
Oké Cabron on rentre. Pour la peine tu vas me ramener gentiment dans le charriot.
Une vraie tete de mule. Il avait décidé de dormir sur place, à croire. Ah il voulait jouer au plus malin. Gonzalo l'installa dans le charriot avec les outils et les blocs de soufre. Il poussa le charriot dans la faible pente, tiens ca avait l'air de lui plaire. Quand la pente s'accentua, il n'avait plus aucun mal à pousser l'engin, un vrai bobsleigh ce truc. Il courrait maintenant, cherchant à freiner l'engin, essoufflé, s'aggripait au charriot devenu incontrolable.
Il avait trébuché contre le rail, et ventre à terre il ne pouvait qu'observer le petit attelage s'enfuir.
Mais qu'est ce que tu fous! Freine. Mais freine bordel. Hé tu crois que j'ai que ca à foutre c'est l'heure de l'apéro.
Hé merde.
Et le zombie filait à toute allure, la bave aux levres, les yeux exorbités, un sourire crispé emporté dans le charriot qui attaquait cranement les petis lacets dans la montagne.
Gonzalo avait récupéré un exploitant qu'il devait conduire à la mine. Les présentations furent brèves. L'homme se contentait de lacher un filet de bave à ses questions.
Oué c'est ca fais ton mystérieux. Attend de goutter à la dope de Gonz' et on t'arretera plus hombre...
Hein ?
J'entends pas...
Oué fais pas ton malin je t'ai à l'oeil.
Une claque derrière la tête et ils grimpèrent en direction de la mine, à travers la montagne désertique et caillouteuse. Il suivaient un petit rail, qui devaient servir à redescendre les roches, seule trace humaine dans ce paysage lunaire. Il avait l'impression d'être retourné dans son village natal.
Il s'était équipé d'une barre à mine et brisait les blocs de soufre. Son énergie déclina rapidement, incommodé par les vapeurs de soufre et surtout agacé par la posture imperturbable de son compagnon.
Oué ben maintenant que t'as vu l'artiste, vas-y toi hombre. On va voir si tu continues à sourire betement.
Il lui fourra dans les mains l'outil que le zombie laissa tomber aussitot à ses pieds. Sans s'excuser.
Hé Cabron tu vas arreter de faire ta mijaurée et tu vas bosser comme tout le monde. Oué ou je te la fourre dans le cul.
Plusieurs tentatives, des cris, des menaces, des gifles, rien n'y fit et la barre glissait immanquablement des doigts du zombie. Il finit par s'installer dans un petit charriot posé sur les rails, par lequel il redescendait les roches. Alors commenca un long affrontement psychologique entre les deux. Gonzalo, affalé dans le charriot, les jambes dépassant à l'extérieur, face à l'homme imperturbable.
Des heures après, une mare de bave s'était constituée aux pieds du zombie, Gonzalo entassait lui les mégots. Il finit par tenter une sortie honorable pour les deux.
Oké Cabron on rentre. Pour la peine tu vas me ramener gentiment dans le charriot.
Une vraie tete de mule. Il avait décidé de dormir sur place, à croire. Ah il voulait jouer au plus malin. Gonzalo l'installa dans le charriot avec les outils et les blocs de soufre. Il poussa le charriot dans la faible pente, tiens ca avait l'air de lui plaire. Quand la pente s'accentua, il n'avait plus aucun mal à pousser l'engin, un vrai bobsleigh ce truc. Il courrait maintenant, cherchant à freiner l'engin, essoufflé, s'aggripait au charriot devenu incontrolable.
Il avait trébuché contre le rail, et ventre à terre il ne pouvait qu'observer le petit attelage s'enfuir.
Mais qu'est ce que tu fous! Freine. Mais freine bordel. Hé tu crois que j'ai que ca à foutre c'est l'heure de l'apéro.
Hé merde.
Et le zombie filait à toute allure, la bave aux levres, les yeux exorbités, un sourire crispé emporté dans le charriot qui attaquait cranement les petis lacets dans la montagne.
Gonzalo- Messages : 83
Date d'inscription : 10/06/2010
Re: Fondation de la Mine
Le refuge du chat commencait à prendre forme, quelques batiments se sont montés autour de la salle commune et des tentes. Le refuge...c'est vite dit, Gonzalo l'a mauvaise, plutot quelques batiments fonctionnels plantés à flanc de montagne sur la roche, et au loin la petite rivière qui les nargue. Il se redresse, chasse les caillous sous son duvet, puis se recouche et cherche la position la moins inconfortable.
Enfin. Il a trouvé un petit carré de verdure. Il s'allonge, les pieds dans l'eau. La jeune fille vient se coucher à ses cotés, les goutellettes ruissellent sur corps après sa baignade, un frisson... Han, bang bang, un boucan d'enfer, un hurlement métallique, un cri strident, une attaque ou un concert de hard rock... Il se réveille en sursaut, en perd ses lunettes. Il plonge à l'entrée de la tente, se saisit d'un poignard. Juste Lupia qui rameute le quartier, son check habituel à la chasse aux flemmards. Et elle continue à hurler pendant des minutes des choses vides de sens. Mais comment, personne ne lui a expliqué qu'une belle femme se contente de parler doucement, quand elle y est invitée, de sourire de temps en temps, à la rigueur quelques éclats de rire aigus et voila la recette de la femme idéale. Comme sa Gabrielle.
Il balance son duvet, la sieste est foutue.
Il a embarqué son zombie dans la montagne près de la mine, à la rechercher d'un peu de calme. Il est salement amoché le baveux après son "accident", avec un bras au parallélisme douteux. L'épaule déboitée, son bras part vers l'arrière mais son avant-bras reprend une position normale au prix d'un astucieux zig zag, l'os du cubitus brisé et transperçant sa peau. Son oeil pendouille sur la joue retenue par le nerf optique, et dans l'orbite noircie et purulente a élu domicile une colonie d'asticots. Si bien que lorsque les larves se mettent à bouger, on a l'impression que le zombie vous observe avec trois yeux.
Ou bien est-ce les hallucinations qui le gagnent, l'opium, l'altitude...
Il commence à l'apprécier pourtant son compagnon peu ragoutant. Il se contente d'écouter, se montre bon public et grommelle au bon moment pour le relancer.
(...) Oué ils reconstruisent. Mais quoi ? Oué quoi, tu peux me dire ? Non bien sur...
Hé les gens comme toi se rendent pas compte, ils regardent les événements comme s'il n'y avait aucun lien entre eux. Ils se braquent sur des détails spécifiques, et perdent de vue l'ensemble.
Gonz' il sait. Ils construisent un vaisseau spatial. Oué tout juste hombre, pour renvoyer la bete poilue qui préside leur ville. Hé plus c'est gros et moins les gens voient. Gonz' a pas besoin d'avoir trois yeux pour voir ce genre de truc...
Il se roule un nouveau joint. C'est le moment que choisit son compagnon pour s'agiter. Son troisième oeil roule dans tous les sens, et surtout il semble vouloir prononcer quelque chose.
"Shaaa......dd"
"Shaaa......dd"
Gonzalo se retourne mais n'aperçoit rien. Il hausse les épaules.
Tu vas pas t'y mettre toi aussi. Oué y a pas de chat dans le coin. Hé si tu veux mon avis, y aura jamais de chat assez con pour venir se perdre ici. Refuge de mes couilles qu'il auraient du l'appeler plutot...
Enfin. Il a trouvé un petit carré de verdure. Il s'allonge, les pieds dans l'eau. La jeune fille vient se coucher à ses cotés, les goutellettes ruissellent sur corps après sa baignade, un frisson... Han, bang bang, un boucan d'enfer, un hurlement métallique, un cri strident, une attaque ou un concert de hard rock... Il se réveille en sursaut, en perd ses lunettes. Il plonge à l'entrée de la tente, se saisit d'un poignard. Juste Lupia qui rameute le quartier, son check habituel à la chasse aux flemmards. Et elle continue à hurler pendant des minutes des choses vides de sens. Mais comment, personne ne lui a expliqué qu'une belle femme se contente de parler doucement, quand elle y est invitée, de sourire de temps en temps, à la rigueur quelques éclats de rire aigus et voila la recette de la femme idéale. Comme sa Gabrielle.
Il balance son duvet, la sieste est foutue.
Il a embarqué son zombie dans la montagne près de la mine, à la rechercher d'un peu de calme. Il est salement amoché le baveux après son "accident", avec un bras au parallélisme douteux. L'épaule déboitée, son bras part vers l'arrière mais son avant-bras reprend une position normale au prix d'un astucieux zig zag, l'os du cubitus brisé et transperçant sa peau. Son oeil pendouille sur la joue retenue par le nerf optique, et dans l'orbite noircie et purulente a élu domicile une colonie d'asticots. Si bien que lorsque les larves se mettent à bouger, on a l'impression que le zombie vous observe avec trois yeux.
Ou bien est-ce les hallucinations qui le gagnent, l'opium, l'altitude...
Il commence à l'apprécier pourtant son compagnon peu ragoutant. Il se contente d'écouter, se montre bon public et grommelle au bon moment pour le relancer.
(...) Oué ils reconstruisent. Mais quoi ? Oué quoi, tu peux me dire ? Non bien sur...
Hé les gens comme toi se rendent pas compte, ils regardent les événements comme s'il n'y avait aucun lien entre eux. Ils se braquent sur des détails spécifiques, et perdent de vue l'ensemble.
Gonz' il sait. Ils construisent un vaisseau spatial. Oué tout juste hombre, pour renvoyer la bete poilue qui préside leur ville. Hé plus c'est gros et moins les gens voient. Gonz' a pas besoin d'avoir trois yeux pour voir ce genre de truc...
Il se roule un nouveau joint. C'est le moment que choisit son compagnon pour s'agiter. Son troisième oeil roule dans tous les sens, et surtout il semble vouloir prononcer quelque chose.
"Shaaa......dd"
"Shaaa......dd"
Gonzalo se retourne mais n'aperçoit rien. Il hausse les épaules.
Tu vas pas t'y mettre toi aussi. Oué y a pas de chat dans le coin. Hé si tu veux mon avis, y aura jamais de chat assez con pour venir se perdre ici. Refuge de mes couilles qu'il auraient du l'appeler plutot...
Gonzalo- Messages : 83
Date d'inscription : 10/06/2010
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