Une idée vraiment con...
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Une idée vraiment con...
Ses jambes emmelées dans celles d'un AM endormi, probablement défoncé à on ne sait quel champignon; et une petite Tamarie blottie contre elle : la première vision d'une Jo Clay Kieffer au réveil, dans la salle commune. La salle commune? Elle était pourtant sûre de s'être endormie dans la grange... Détail pas important. Elle s'était levée tant bien que mal, en prenant appuis sur la table. En prenant soin de ne pas réveiller ses deux compagnons de sommeil. Et elle s'était trainée dehors... Direction : son cheval.
................................................................................
C'est une silhouette maigre et tordue, qui vient se saisir de la bride de l'animal famélique et usé, qui hennit, nerveux. La main amaigrie caresse les naseaux marqués de coupures : les mouches s'envolent. Pas besoin d'être un fin observateur, pour remarquer que la cavalière a perdu de son standing, et pour cause : plus de vaste imperméable caractéristique. Plus d'impressionnantes bottes de cavalerie, dernière vision des types qu'elle plaquait au sol sans pitié avant de les finir à coups de batte. Plus rien de tout ça. Equipée uniquement d'un t-shirt trop grand pour elle, une culotte douteuse, récupérée dans le coin d'Alisha, et pieds nus, elle tente de monter en selle.
Tentative pitoyable. Une fois. Deux fois... Elle parvient finalement à se hisser sur le dos du vieil animal. Murmure à son oreille un simple "chut... C'est pour cette nuit, l'ami". Grimaces, courbatures qui la rappellent à l'ordre, elle tient à peine sur la selle... Ca la fait rire, faut croire. Elle rit. Connement. Faiblement... Passe sa main devant ses yeux. Soupire.
"Si tu pars maintenant... Je crois que tu vas mourir, Jo Clay Kieffer."
"Non, j'crois pas... J'crois pas ça, Jiminy Criquet."
Une faible impulsion de son talon nu dans le flanc marqué de la bête, qui avance lentement, en direction du portail de la ville. Portail ouvert, ça facilite bien des choses... La silhouette s'éloigne, sans même prendre garde à ce qui se passe autour d'elle... Bon Dieu, qu'est-ce qu'elle fout, pieds nus, en T-shirt et en culotte sur ce bourrin. Et les murs du village, qui s'étendent autour d'elle. Mais ça semble si lointain. Elle murmure, toujours : "c'est toi qui va mourir. Jiminy Criquet. Pas moi."
..............................................................................
Elle se réveille, affalée sur l'encolure de son cheval... Les murs de Shangri La ont disparu; elle tente de se redresser, regarde autour d'elle... Le désert, encore. Des montagnes, et le désert. Rapide check-up : elle n'a rien, pas de nourriture, pas d'eau. Rien du tout. Mais elle est en route, c'est le principal. Elle lance sa monture droit devant; la bête épuisée avance, sa cavalière se saisit de sa radio, tourne sur une fréquence, qu'elle n'a pas composée depuis un certain temps...
*SsssshHhhhhzzzzzzz*
"J'viens te chercher... Moi... J'viens te chercher miss Calcutta... J'te l'ai dit que j'venais te chercher... J'te l'ai dit? J'me souviens pas si j'te l'ai dit..."
La voix faible résonne dans l'émetteur, incohérence des propos, reniflements... Qu'est-ce que tu veux comprendre, toi...
"... J'suis en route, tiens bon... J't'ai dit que j'viendrais... Mais y'a personne. J'vois personne... J'viens te chercher Alisha. J't'ai dit que j'le ferais."
L'émetteur, toujours en marche, lui tombe des mains. Il pend entre les pattes du cheval, tressaille au rythme de la chevauchée, laisse entendre dans la radio de l'indienne un "cataclop" bruyant, signe qu'elle ne déconne pas, la connasse brune : elle est vraiment en route... Pour on ne sait où; malade, presque nue et sans vivres, mais elle est vraiment en route.
Et de la vigie de Shangri La, on peut voir une cavalière ridicule, errer seule dans le désert, à moitié affalée contre sa monture. C'était une vraiment idée con... Va lui expliquer.
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C'est une silhouette maigre et tordue, qui vient se saisir de la bride de l'animal famélique et usé, qui hennit, nerveux. La main amaigrie caresse les naseaux marqués de coupures : les mouches s'envolent. Pas besoin d'être un fin observateur, pour remarquer que la cavalière a perdu de son standing, et pour cause : plus de vaste imperméable caractéristique. Plus d'impressionnantes bottes de cavalerie, dernière vision des types qu'elle plaquait au sol sans pitié avant de les finir à coups de batte. Plus rien de tout ça. Equipée uniquement d'un t-shirt trop grand pour elle, une culotte douteuse, récupérée dans le coin d'Alisha, et pieds nus, elle tente de monter en selle.
Tentative pitoyable. Une fois. Deux fois... Elle parvient finalement à se hisser sur le dos du vieil animal. Murmure à son oreille un simple "chut... C'est pour cette nuit, l'ami". Grimaces, courbatures qui la rappellent à l'ordre, elle tient à peine sur la selle... Ca la fait rire, faut croire. Elle rit. Connement. Faiblement... Passe sa main devant ses yeux. Soupire.
"Si tu pars maintenant... Je crois que tu vas mourir, Jo Clay Kieffer."
"Non, j'crois pas... J'crois pas ça, Jiminy Criquet."
Une faible impulsion de son talon nu dans le flanc marqué de la bête, qui avance lentement, en direction du portail de la ville. Portail ouvert, ça facilite bien des choses... La silhouette s'éloigne, sans même prendre garde à ce qui se passe autour d'elle... Bon Dieu, qu'est-ce qu'elle fout, pieds nus, en T-shirt et en culotte sur ce bourrin. Et les murs du village, qui s'étendent autour d'elle. Mais ça semble si lointain. Elle murmure, toujours : "c'est toi qui va mourir. Jiminy Criquet. Pas moi."
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Elle se réveille, affalée sur l'encolure de son cheval... Les murs de Shangri La ont disparu; elle tente de se redresser, regarde autour d'elle... Le désert, encore. Des montagnes, et le désert. Rapide check-up : elle n'a rien, pas de nourriture, pas d'eau. Rien du tout. Mais elle est en route, c'est le principal. Elle lance sa monture droit devant; la bête épuisée avance, sa cavalière se saisit de sa radio, tourne sur une fréquence, qu'elle n'a pas composée depuis un certain temps...
*SsssshHhhhhzzzzzzz*
"J'viens te chercher... Moi... J'viens te chercher miss Calcutta... J'te l'ai dit que j'venais te chercher... J'te l'ai dit? J'me souviens pas si j'te l'ai dit..."
La voix faible résonne dans l'émetteur, incohérence des propos, reniflements... Qu'est-ce que tu veux comprendre, toi...
"... J'suis en route, tiens bon... J't'ai dit que j'viendrais... Mais y'a personne. J'vois personne... J'viens te chercher Alisha. J't'ai dit que j'le ferais."
L'émetteur, toujours en marche, lui tombe des mains. Il pend entre les pattes du cheval, tressaille au rythme de la chevauchée, laisse entendre dans la radio de l'indienne un "cataclop" bruyant, signe qu'elle ne déconne pas, la connasse brune : elle est vraiment en route... Pour on ne sait où; malade, presque nue et sans vivres, mais elle est vraiment en route.
Et de la vigie de Shangri La, on peut voir une cavalière ridicule, errer seule dans le désert, à moitié affalée contre sa monture. C'était une vraiment idée con... Va lui expliquer.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Elle avait encore sommeil la petite peste, elle se laissa se faire secouer par la grande cavalière, puis retombe, doucement dans les bras de Morphée.
Mais... Non attend, la petite saute sur ses deux pieds, c'est bien se qu'elle pensait, Jo était partie, encore. Mais cette foi ça allait être différent, elle rassemble vite fait ses affaires, sans faire attention au camé qui pieute toujours sur le planché de la salle commune.
Elle passe son nez dehors, il fait toujours noir, et en plus fait froid... Mais elle avait promit, jurée et puis elle voulait plus qu'elle la quitte, encore. Pieds nues elle aussi, mais sans monture elle traverse les portes de la ville de Shangri-la. Elle court, comme elle n'avait plus galopé depuis longtemps. Derrière elle la ville, les marais, devant une étendue de sable, de la poussière et un drôle de nuage.
C'était elle, ou autre chose mais ça devait être elle. Les pieds nues cours dans le sable froid, laissant ses empruntes à coté des marques du cheval de Jo. Elle cours vite la petite démone, et le cheval fatigué se traine, très vite elle est en vue de la cavalière.
Joooo!
Un bruit étouffé par le vent parvient doucement aux oreilles de la cavalière. Puis de plus en plus, fort les cris de l'enfant se font ouïr. Les bras tendu, des larmes qui dégoulines sur ses joues pâles. Elle arrive enfin près de la jeune femme.
Joooo! Je viens avec toi!
Elle s'arrêta juste à coté d'elle, fâchée elle agrippa la bride du cheval pour ne pas qu'il puisse bouger sans elle.
Mais... Non attend, la petite saute sur ses deux pieds, c'est bien se qu'elle pensait, Jo était partie, encore. Mais cette foi ça allait être différent, elle rassemble vite fait ses affaires, sans faire attention au camé qui pieute toujours sur le planché de la salle commune.
Elle passe son nez dehors, il fait toujours noir, et en plus fait froid... Mais elle avait promit, jurée et puis elle voulait plus qu'elle la quitte, encore. Pieds nues elle aussi, mais sans monture elle traverse les portes de la ville de Shangri-la. Elle court, comme elle n'avait plus galopé depuis longtemps. Derrière elle la ville, les marais, devant une étendue de sable, de la poussière et un drôle de nuage.
C'était elle, ou autre chose mais ça devait être elle. Les pieds nues cours dans le sable froid, laissant ses empruntes à coté des marques du cheval de Jo. Elle cours vite la petite démone, et le cheval fatigué se traine, très vite elle est en vue de la cavalière.
Joooo!
Un bruit étouffé par le vent parvient doucement aux oreilles de la cavalière. Puis de plus en plus, fort les cris de l'enfant se font ouïr. Les bras tendu, des larmes qui dégoulines sur ses joues pâles. Elle arrive enfin près de la jeune femme.
Joooo! Je viens avec toi!
Elle s'arrêta juste à coté d'elle, fâchée elle agrippa la bride du cheval pour ne pas qu'il puisse bouger sans elle.
Tamarie- Messages : 294
Date d'inscription : 05/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
A l'autre bout du monde, une radio grésille. Comme d'habitude. Pas moyen de dormir en paix, d'être tranquille. Une sale nuit fraiche, sans étoile, brumeuse à se tourner et se retourner sans cesse dans son pieu de fortune au milieu des autres. Certains ronflent ou font des bruits bizarres, certainement que c'est le côté mutant qui ressort. Imaginez un ronflement sifflé, vous serez fixés. D'autres entretiennent le feu du modeste campement, pas trop non plus, faudrait pas qu'ils soient repérés. Ceux-là ont pris leur tour de garde. Naya qui raconte ses récents déboires avec le docteur qui s'est barré. Pourtant, sa proposition était alléchante pour le type qui avait auparavant proposé de montrer ses mutations à Milagross. Beber est plutôt silencieux, vague zombinite récalcitrante mais au moins, il ne la contredit pas. Ghost au fin fond de son enfer intérieur qui baragouine l'apocalypse à sa manière et quant aux autres... Ils manquaient véritablement de discussion alors l'indienne passait plus de temps à garder la bouche fermée et à ruminer lorsque elle n'était pas en train de faire quelque chose d'autre de plus passionnant.
A trop se les cailler, on finit par rechercher la chaleur où qu'elle se trouve. Direction le véhicule dans lequel elle s'installe. Elle prête alors plus d'attention à ce qui s'y dit dans cette foutue radio et soupire. Un soupir las, exaspéré. Pile ou face ? Pile tu réponds, face tu réponds pas... Pile ! Et merde.
Hého t'as de ces heures pour réveiller les gens, c'pas sympa tu sais ? Y'en a qui aimeraient se reposer pour être en forme demain et tu devrais en faire de même. Surtout que j'ai pas envie de voir ta gueule de connasse et que vu ton état... ou je demande au conseil de t'attacher voire de te bâillonner. C'compris miss Jo Clay Kieffer ? Tu rentres au bercail et fissa ! Illico presto, séance tenante !Sans discuter. Point barre.
Manque de pot, peu après, c'est la voix de Tamarie qui résonne. Non mais j'rêve se dit Alisha excédée. Bientôt, elles seront rejointes par Ahèm et ce seront les jolies colonies de vacances... Ha ouais ?
Tamarie, tu rentres fissa aussi. Vous avez rien à foutre dehors à cette heure-là surtout une bonne femme pas foutue de tenir debout et une gamine trop moyenne pour aller se mettre en danger. Vous persévérez et je balance au conseil rapidement, ce sera vite réglé si vous vous entêtez. On a déjà assez d'emmerdes comme ça sans que vous en rajoutiez.
A trop se les cailler, on finit par rechercher la chaleur où qu'elle se trouve. Direction le véhicule dans lequel elle s'installe. Elle prête alors plus d'attention à ce qui s'y dit dans cette foutue radio et soupire. Un soupir las, exaspéré. Pile ou face ? Pile tu réponds, face tu réponds pas... Pile ! Et merde.
Hého t'as de ces heures pour réveiller les gens, c'pas sympa tu sais ? Y'en a qui aimeraient se reposer pour être en forme demain et tu devrais en faire de même. Surtout que j'ai pas envie de voir ta gueule de connasse et que vu ton état... ou je demande au conseil de t'attacher voire de te bâillonner. C'compris miss Jo Clay Kieffer ? Tu rentres au bercail et fissa ! Illico presto, séance tenante !Sans discuter. Point barre.
Manque de pot, peu après, c'est la voix de Tamarie qui résonne. Non mais j'rêve se dit Alisha excédée. Bientôt, elles seront rejointes par Ahèm et ce seront les jolies colonies de vacances... Ha ouais ?
Tamarie, tu rentres fissa aussi. Vous avez rien à foutre dehors à cette heure-là surtout une bonne femme pas foutue de tenir debout et une gamine trop moyenne pour aller se mettre en danger. Vous persévérez et je balance au conseil rapidement, ce sera vite réglé si vous vous entêtez. On a déjà assez d'emmerdes comme ça sans que vous en rajoutiez.
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Musique maestro
Réveil nauséeux... Enfin réveil si on peut appeler comme ça un type qui ouvre des yeux fiévreux sur une pièce flou qui tourbillonne avant de les fermer aussitôt en réprimant un haut le cœur.
En même temps que la bile qui remonte hargneuse son œsophage quelques souvenirs lui reviennent... Jo, ses comprimés, Lanthane... Alisha...
Tamarie... Ou est la petite...
Ahèm réprime un deuxième haut le cœur en se tenant la tête,
Migraine soulagée a la va vite avec les moyens du bord, Il se crispe sa cicatrice le brule...
A moitié aveugle il tâtonne autour de lui... Qu'est ce que... Personne, plus de Jo plus de Tamarie rien que lui et sa gerbe latente.
Merde... il est même pas capable de faire garde malade, rien a faire... rien a réussir.
Tout s'effondre et tous le fuit... Encore.
A cette pensée des images de dos qui s'éloigne, s'agitent dans son crane en ébullition, tandis qu'il se meut a quatre pattes vers l'abreuvoir le plus proche.
Ils le laissent seul face a lui même a sa faiblesse et a son exil... Banni... Tel est le prix a payer...
Ahèm s'agrippe de toute ses forces au rebords de pierre et plonge sa tête dans l'eau saumâtre, le mal par le mal, la purification dans l'épreuve... Se détendre, se vider de son air... Sentir monter la détresse pulmonaire jusqu'à l'insoutenable tandis que l'eau froide ankylose les muscles de son visage, Maitrise de soi, approcher les portes et s'en détourner, narguer les gardiens, lui voler un baiser et s'enfuir pour renaitre...
Le chant hypnotique tourne rayonne et s'épanouit comme un fleur sous le ciboulot fêlé d'Ahèm...
Il l'embrasse, mais ce n'est pas l'heure, il avale une grande goulée d'eau froide, appel d'air des poumons...
Ahèm repousse l'abreuvoir pour se retrouver sur le dos secoué définitivement par le haut le cœur et l'étouffement, trouve l'énergie de se renverser pour vomir son repas, expulser l'eau qui menaçait de s'infiltrer dans ses poumons... Le mal par le mal...
Respirations sifflantes, sueurs, nouveau renvoi... deuxième moitié de repas... Bientôt la bile suit le même chemin... Suffocation...
Le chant reprends en vigueur, lui file un coup de pompe au cul, un coup de fouet... Pas maintenant... Retrouver Jo, Tamarie...
Retour a l'abreuvoir, nouvelle plongée plus énergique moins nauséeuse, se rafraichir se débarbouiller... Dommage elles étaient bonnes ces pommes de terre...
Ahèm se remet sur pied, chantant avec les voix, se dirige vers la porte...
Jo... On avait dit quand on saurait... On demanderai a Lanthane... Elle saurait ou...
Il franchit les portes, moins nauséeux, moins migraineux, infiniment plus fatigué...
Chercher Jo, silhouette chevaline... La petite est là aussi... Putain pourquoi elles sont aussi loin. Courir ? Impossible, marcher vite a la rigueur retrouver le cheval qui tourne en rond avec sa cavalière avachie et la petite accrochée.
Se mettre devant la bête usée comme sa cavalière, parler au cheval, ramener tout le monde et ajouter d'une voix faible a l'attention de Tamarie :
On rentre...
Réveil nauséeux... Enfin réveil si on peut appeler comme ça un type qui ouvre des yeux fiévreux sur une pièce flou qui tourbillonne avant de les fermer aussitôt en réprimant un haut le cœur.
En même temps que la bile qui remonte hargneuse son œsophage quelques souvenirs lui reviennent... Jo, ses comprimés, Lanthane... Alisha...
Tamarie... Ou est la petite...
Ahèm réprime un deuxième haut le cœur en se tenant la tête,
Migraine soulagée a la va vite avec les moyens du bord, Il se crispe sa cicatrice le brule...
A moitié aveugle il tâtonne autour de lui... Qu'est ce que... Personne, plus de Jo plus de Tamarie rien que lui et sa gerbe latente.
Merde... il est même pas capable de faire garde malade, rien a faire... rien a réussir.
Tout s'effondre et tous le fuit... Encore.
A cette pensée des images de dos qui s'éloigne, s'agitent dans son crane en ébullition, tandis qu'il se meut a quatre pattes vers l'abreuvoir le plus proche.
Ils le laissent seul face a lui même a sa faiblesse et a son exil... Banni... Tel est le prix a payer...
Ahèm s'agrippe de toute ses forces au rebords de pierre et plonge sa tête dans l'eau saumâtre, le mal par le mal, la purification dans l'épreuve... Se détendre, se vider de son air... Sentir monter la détresse pulmonaire jusqu'à l'insoutenable tandis que l'eau froide ankylose les muscles de son visage, Maitrise de soi, approcher les portes et s'en détourner, narguer les gardiens, lui voler un baiser et s'enfuir pour renaitre...
Le chant hypnotique tourne rayonne et s'épanouit comme un fleur sous le ciboulot fêlé d'Ahèm...
Il l'embrasse, mais ce n'est pas l'heure, il avale une grande goulée d'eau froide, appel d'air des poumons...
Ahèm repousse l'abreuvoir pour se retrouver sur le dos secoué définitivement par le haut le cœur et l'étouffement, trouve l'énergie de se renverser pour vomir son repas, expulser l'eau qui menaçait de s'infiltrer dans ses poumons... Le mal par le mal...
Respirations sifflantes, sueurs, nouveau renvoi... deuxième moitié de repas... Bientôt la bile suit le même chemin... Suffocation...
Le chant reprends en vigueur, lui file un coup de pompe au cul, un coup de fouet... Pas maintenant... Retrouver Jo, Tamarie...
Retour a l'abreuvoir, nouvelle plongée plus énergique moins nauséeuse, se rafraichir se débarbouiller... Dommage elles étaient bonnes ces pommes de terre...
Ahèm se remet sur pied, chantant avec les voix, se dirige vers la porte...
Jo... On avait dit quand on saurait... On demanderai a Lanthane... Elle saurait ou...
Il franchit les portes, moins nauséeux, moins migraineux, infiniment plus fatigué...
Chercher Jo, silhouette chevaline... La petite est là aussi... Putain pourquoi elles sont aussi loin. Courir ? Impossible, marcher vite a la rigueur retrouver le cheval qui tourne en rond avec sa cavalière avachie et la petite accrochée.
Se mettre devant la bête usée comme sa cavalière, parler au cheval, ramener tout le monde et ajouter d'une voix faible a l'attention de Tamarie :
On rentre...
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
Mais que dit la radio, et quel venin crache Miss Calcutta dans l'émetteur? Que Jo ne comprend pas, bornée, prisonnière de son idée fixe, de sa lubie du moment : Alisha. "J'arrive ! Tu m'entends? J'arrive... J'te ramènerais." Qu'est-ce qu'elle ne comprend pas dans "casse toi j'veux pas voir ta gueule" ? Va savoir, ça lui passe bien au dessus de la tête, elle est au dessus de ça. Ou au dessous. Au trente-sixième sous sol, seule dans le désert. Seule, sans aucune présence aux environs. Des centaines de kilomètres désertés de toute présence humaine. Là où elle s'est piégée toute seule, comme la conne qu'elle est; maintenue sous tension et en éveil par des cocktails médicamenteux douteux et contradictoires...
Seule, ou pas. Retour brusque à la réalité. Non, elle ne chevauche pas seule au milieu de nulle part. Shangri La est à quelques kilomètres. Et elle n'est pas seule. Elle ne chevauche même pas, immobilisée, affalée, sa joue contre l'encolure de la monture; et Tamarie est là. Comment elle est arrivée là? Aucune idée. Mais elle est là. La cavalière ouvre des yeux grands comme des soucoupes, tu le crois ça, toi? Tamarie. AM les rejoins, se place lui aussi devant la monture... Elle ne le remarque pas. Incrédule, elle se laisse tomber du cheval, vient s'agenouiller devant la gosse. La touche, d'une main, puis des deux, avant de la serrer contre elle.
"J'ai réussi... Putain... J't'ai r'trouvée trésor... Ca fait des s'maines que j'chevauche, pour v'nir te chercher... Tu l'sais?"
Serre plus fort la gosse, sort encore plus de débilités, toutes plus incohérentes les unes que les autres. Elle l'embrasse, renifle, la presse contre elle. Incrédule, toujours. Heureuse, ça ne lui arrive pas souvent. Vraiment heureuse. Vraiment ravagée, aussi.
"... J't'ai r'trouvée... Ca fait des s'maines... C'est toi qu'j'cherchais tu sais? J'te l'ai dit? J'suis r'venue pour toi..."
L'émetteur qui continue de pendouiller dans le vide, entre les pattes de l'animal, elle n'y fait plus attention. Elle est passée à autre chose. Comme elle repassera encore à autre chose plus tard. Et encore plus tard. Et encore plus tard. Pour l'heure, elle serre la gamine contre elle; remarque la présence d'un AM usé, a quelques centimètres, penché sur la scène surréalistement folle. Le tableau tordu : peinture incohérente et foireuse. Quelque chose cloche. Mais elle est heureuse. Elle serre la gosse, lance un regard interrogateur à AM...
"Mais qu'est-c'que tu fais dehors? Pourquoi tu es dehors...? Tu d'vrais pas être dehors..."
Elle avale sa salive, poursuis:
"Alisha doit t'attendre. Hein. Elle doit t'attendre, là bas..."
Regard circulaire, les montagnes, les fumées de la ville au loin. Tamarie dans ses bras, AM devant elle. Tout est bien réèl, elle est bien là. Elle est revenue. Elle renifle, siffle entre ses dents un presqu'inaudible : "c'est toi qui va crever, Jiminy Criquet".
"Elle doit t'attendre. Elle nous attend."
"Non."
"Non, elle va r'venir... Nous on l'attend."
Et de poursuivre son étreinte, à genoux dans la poussière, ridicule, dans son T-shirt trop grand pour elle. Piteuse, en culotte et sans chaussures. Y'a des jours avec, et y'a les journées de Jo Clay Kieffer.
Seule, ou pas. Retour brusque à la réalité. Non, elle ne chevauche pas seule au milieu de nulle part. Shangri La est à quelques kilomètres. Et elle n'est pas seule. Elle ne chevauche même pas, immobilisée, affalée, sa joue contre l'encolure de la monture; et Tamarie est là. Comment elle est arrivée là? Aucune idée. Mais elle est là. La cavalière ouvre des yeux grands comme des soucoupes, tu le crois ça, toi? Tamarie. AM les rejoins, se place lui aussi devant la monture... Elle ne le remarque pas. Incrédule, elle se laisse tomber du cheval, vient s'agenouiller devant la gosse. La touche, d'une main, puis des deux, avant de la serrer contre elle.
"J'ai réussi... Putain... J't'ai r'trouvée trésor... Ca fait des s'maines que j'chevauche, pour v'nir te chercher... Tu l'sais?"
Serre plus fort la gosse, sort encore plus de débilités, toutes plus incohérentes les unes que les autres. Elle l'embrasse, renifle, la presse contre elle. Incrédule, toujours. Heureuse, ça ne lui arrive pas souvent. Vraiment heureuse. Vraiment ravagée, aussi.
"... J't'ai r'trouvée... Ca fait des s'maines... C'est toi qu'j'cherchais tu sais? J'te l'ai dit? J'suis r'venue pour toi..."
L'émetteur qui continue de pendouiller dans le vide, entre les pattes de l'animal, elle n'y fait plus attention. Elle est passée à autre chose. Comme elle repassera encore à autre chose plus tard. Et encore plus tard. Et encore plus tard. Pour l'heure, elle serre la gamine contre elle; remarque la présence d'un AM usé, a quelques centimètres, penché sur la scène surréalistement folle. Le tableau tordu : peinture incohérente et foireuse. Quelque chose cloche. Mais elle est heureuse. Elle serre la gosse, lance un regard interrogateur à AM...
"Mais qu'est-c'que tu fais dehors? Pourquoi tu es dehors...? Tu d'vrais pas être dehors..."
Elle avale sa salive, poursuis:
"Alisha doit t'attendre. Hein. Elle doit t'attendre, là bas..."
Regard circulaire, les montagnes, les fumées de la ville au loin. Tamarie dans ses bras, AM devant elle. Tout est bien réèl, elle est bien là. Elle est revenue. Elle renifle, siffle entre ses dents un presqu'inaudible : "c'est toi qui va crever, Jiminy Criquet".
"Elle doit t'attendre. Elle nous attend."
"Non."
"Non, elle va r'venir... Nous on l'attend."
Et de poursuivre son étreinte, à genoux dans la poussière, ridicule, dans son T-shirt trop grand pour elle. Piteuse, en culotte et sans chaussures. Y'a des jours avec, et y'a les journées de Jo Clay Kieffer.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Pour la première foi, Tamarie à peur, vraiment peur. Elle est essoufflée, elle à froid, et Jo, en petit tenue, est à ses pieds, la serrant, lui faisant mal et baragouinant des phrases complètements incompréhensible. Elle était venue la chercher...
Ben...
Elle va pleurer la petite, elle est perdue. C'est Alisha qui faut aller chercher, pas elle, tu viens de la quitter. Mais sa gorge est nouée, une boule coincée qui l'empêche de parler et de pleurer. Les bras ballants, elle ne veut pas la serrer, pour tout avouer elle voudrait même que Jo la lâche, elle lui fait mal, elle lui fait peur. Elle regarde AM, perdue.
C'est fais, elle a des grosses larmes qui coulent, elle pleure, elle veut retrouver sa Jo, sa grande sœur, pas cette folle qui ferait peur à tout un asile. Et Alisha qui n'est plus là, qui est loin, qui peut ni l'aider, ni la protéger.
Pour une foi depuis le début, le monde dans le quel elle vit lui saute à la gueule, les moments de joie passé dans la salle commune où elles étaient toutes les trois sembles si loin. Les longues nuits sont floues dans sa mémoire. Que s'est-il passé...
Il lui faudra du temps pour comprendre, pour tout mettre en place. Elle se sent conne et impuissante, triste et nostalgique, elle à peur et veut sa maman... Sa maman... Elle s'était rendue compte qu'elle n'était plus là, que Mira et Lanthane n'étaient pas sa vrai famille. En fin de compte, elle n'avait qu'Alisha et Jo... L'une est à des kilomètres et ne semble pas vouloir revenir près d'elle, pire même, elle lui en veut alors qu'elle ne sait pas pourquoi. Et l'autre est complètement jeté, ravagé et perdue.
Elle ne peut faire que pleurer, tout en repoussant Jo pour qu'elle la lâche, tapant même son dos.
Je veux ma maman!
Ben...
Elle va pleurer la petite, elle est perdue. C'est Alisha qui faut aller chercher, pas elle, tu viens de la quitter. Mais sa gorge est nouée, une boule coincée qui l'empêche de parler et de pleurer. Les bras ballants, elle ne veut pas la serrer, pour tout avouer elle voudrait même que Jo la lâche, elle lui fait mal, elle lui fait peur. Elle regarde AM, perdue.
C'est fais, elle a des grosses larmes qui coulent, elle pleure, elle veut retrouver sa Jo, sa grande sœur, pas cette folle qui ferait peur à tout un asile. Et Alisha qui n'est plus là, qui est loin, qui peut ni l'aider, ni la protéger.
Pour une foi depuis le début, le monde dans le quel elle vit lui saute à la gueule, les moments de joie passé dans la salle commune où elles étaient toutes les trois sembles si loin. Les longues nuits sont floues dans sa mémoire. Que s'est-il passé...
Il lui faudra du temps pour comprendre, pour tout mettre en place. Elle se sent conne et impuissante, triste et nostalgique, elle à peur et veut sa maman... Sa maman... Elle s'était rendue compte qu'elle n'était plus là, que Mira et Lanthane n'étaient pas sa vrai famille. En fin de compte, elle n'avait qu'Alisha et Jo... L'une est à des kilomètres et ne semble pas vouloir revenir près d'elle, pire même, elle lui en veut alors qu'elle ne sait pas pourquoi. Et l'autre est complètement jeté, ravagé et perdue.
Elle ne peut faire que pleurer, tout en repoussant Jo pour qu'elle la lâche, tapant même son dos.
Je veux ma maman!
Tamarie- Messages : 294
Date d'inscription : 05/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
PUTAIN JO ARRÊTES TES CONNERIES PARCE QUE SI JE REVIENS JE TE REFAIS LE PORTRAIT ! ET SI ÇA VA PAS JE TE DESCENDS AU MOINS TOUT LE MONDE AURA LA PAIX !
C'était dit. Ras le bol, ras le cul. Sans pitié. Elle entend la môme pleurer, elle entend plus ou moins qu'une autre présence se trouve là et ne cherche pas avant de comprendre de qui il s'agit. Ha ! Elle est belle la famille ! Tous névrosés, dépressifs, toqués, cinglés à en crever. Elle est belle la vie ! Elle est belle la Jo qui a pété une diurite, le Ahèm qui sombre et la petite qui chiale face à des adultes complètement à côté de la plaque. Sûrement la dépression saisonnière, l'hiver fait souvent ça d'ailleurs. Vous ne saviez pas ?
Alisha se tait. Elle laisse un silence rageur sur les ondes alors qu'elle ressasse. Pas un mot, juste des soupirs et une sacrée envie de foutre son poing dans la gueule de n'importe quel clampin qui la chercherait. La nuit porte conseil, ou pas.
C'était dit. Ras le bol, ras le cul. Sans pitié. Elle entend la môme pleurer, elle entend plus ou moins qu'une autre présence se trouve là et ne cherche pas avant de comprendre de qui il s'agit. Ha ! Elle est belle la famille ! Tous névrosés, dépressifs, toqués, cinglés à en crever. Elle est belle la vie ! Elle est belle la Jo qui a pété une diurite, le Ahèm qui sombre et la petite qui chiale face à des adultes complètement à côté de la plaque. Sûrement la dépression saisonnière, l'hiver fait souvent ça d'ailleurs. Vous ne saviez pas ?
Alisha se tait. Elle laisse un silence rageur sur les ondes alors qu'elle ressasse. Pas un mot, juste des soupirs et une sacrée envie de foutre son poing dans la gueule de n'importe quel clampin qui la chercherait. La nuit porte conseil, ou pas.
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Musique
Ahèm se sent curieusement mieux... Dehors... La nuit dans le désert...
Des compagnons étarnges, une gamine avec des phares a la place des yeux et une femme aussi éreintée et famélique que son cheval... Droles de compagnie... Compagnons d'infortune...
Absent, absorbé a faire comprendre au cheval qu'il va bientôt retrouver l'écurie, brave bête... Il caresse l'encolure de la bête placide, faut en avoir du courage et de l'abnégation pour se cogner une propriétaire aussi exigeante et fêlée... Elle t'a même pas dessellé ni lavé.
Je m'occupe de toi en rentrant mon gros... Je suis au moins bon a ça...
A coté, Jo "descends" du cheval, qui fait un pas de coté et serre la petite dans ses bras, nouvelles effusions et balbutiements morveux...
Ben merde, c'est pas la première auquel il assiste mais ça... C'est toujours aussi irréel, il jette un regard abstrait sur ce tableau surréaliste quand Jo parle
"Mais qu'est-c'que tu fais dehors? Pourquoi tu es dehors...? Tu d'vrais pas être dehors..."
"Non je devrai pas... Quoique... Enfin bref, toi non plus Jo... Tamarie non plus... Alisha..."
La fin de la phrase meurt dans sa gorge tandis qu'il fait faire une volte au cheval pour lui mettre le museau en direction de la ville.
Une tape de remerciement sur le flanc creusé de la bête qui se laisse mener docile, fatiguée elle aussi.
"Non, elle va r'venir... Nous on l'attend."
Tamarie pleure a son tour, fort, ça le rends nerveux, enfant en détresse réclamant sa mère.
Puis c'est la colère d'Alisha qui éclate dans la radio le faisant sursauter.
Alisha... Ahèm soupire... ignore la radio qui hurle... Y'a plus urgent.
Il se penche sur Jo et Tamarie qui gesticule en réclamant sa mère... Ben on est pas dans la mouise.
"Allez rentrons... Jo tu remonte sur ton canasson, je te passe la petite... Allez !
...
M'obligez pas a chialer moi aussi..."
Dernière pointe d'humour pourri sans conviction... Ça sonne creux... Pleurer un bon coup lui ferait peut être du bien mais en ce moment il est sec...
Le ton est calme mais ferme, Ahèm hisse Tamarie dans son bras de libre, aller un dernier effort... Bientôt l'oubli du sommeil... Il ramène les rênes sur la selle et avance un genoux pour aider Jo a monter en selle.
Ahèm se sent curieusement mieux... Dehors... La nuit dans le désert...
Des compagnons étarnges, une gamine avec des phares a la place des yeux et une femme aussi éreintée et famélique que son cheval... Droles de compagnie... Compagnons d'infortune...
Absent, absorbé a faire comprendre au cheval qu'il va bientôt retrouver l'écurie, brave bête... Il caresse l'encolure de la bête placide, faut en avoir du courage et de l'abnégation pour se cogner une propriétaire aussi exigeante et fêlée... Elle t'a même pas dessellé ni lavé.
Je m'occupe de toi en rentrant mon gros... Je suis au moins bon a ça...
A coté, Jo "descends" du cheval, qui fait un pas de coté et serre la petite dans ses bras, nouvelles effusions et balbutiements morveux...
Ben merde, c'est pas la première auquel il assiste mais ça... C'est toujours aussi irréel, il jette un regard abstrait sur ce tableau surréaliste quand Jo parle
"Mais qu'est-c'que tu fais dehors? Pourquoi tu es dehors...? Tu d'vrais pas être dehors..."
"Non je devrai pas... Quoique... Enfin bref, toi non plus Jo... Tamarie non plus... Alisha..."
La fin de la phrase meurt dans sa gorge tandis qu'il fait faire une volte au cheval pour lui mettre le museau en direction de la ville.
Une tape de remerciement sur le flanc creusé de la bête qui se laisse mener docile, fatiguée elle aussi.
"Non, elle va r'venir... Nous on l'attend."
Tamarie pleure a son tour, fort, ça le rends nerveux, enfant en détresse réclamant sa mère.
Puis c'est la colère d'Alisha qui éclate dans la radio le faisant sursauter.
Alisha... Ahèm soupire... ignore la radio qui hurle... Y'a plus urgent.
Il se penche sur Jo et Tamarie qui gesticule en réclamant sa mère... Ben on est pas dans la mouise.
"Allez rentrons... Jo tu remonte sur ton canasson, je te passe la petite... Allez !
...
M'obligez pas a chialer moi aussi..."
Dernière pointe d'humour pourri sans conviction... Ça sonne creux... Pleurer un bon coup lui ferait peut être du bien mais en ce moment il est sec...
Le ton est calme mais ferme, Ahèm hisse Tamarie dans son bras de libre, aller un dernier effort... Bientôt l'oubli du sommeil... Il ramène les rênes sur la selle et avance un genoux pour aider Jo a monter en selle.
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
Electrochoc : les pleurs et les cris d'une gamine apeurée.
Prise de conscience : qu'est-ce que je fous à poil...
Le désert, c'est certain, et Shangri La à quelques kilomètres, c'est sûr aussi. AM et la gosse, c'est un fait avéré, ils sont là. Elle est là aussi. Mais pourquoi en T-shirt et en petite culotte, pieds nus. Et pourquoi Tamarie, qui chiale comme ça, en lui cognant dans le dos, et en tentant de se dégager... C'est ça : électrochoc, les pleurs et les cris de la gamine apeurée. Brusquement, elle relâche son étreinte, consciente qu'elle lui fait mal. AM prend le relais avec la petite; elle, elle se redresse comme elle peut, recule de quelques pas.
"... Merde..."
Pas facile, de prendre conscience que tout va mal. Que c'est la misère, jour de guigne, poisse et soupe de chiure au bon jus d'intestins. Lueur de lucidité dans le regard d'abord interrogateur, lancé à AM, façon "qu'est ce que j'ai fait?". Qu'est-ce que je suis devenue, comment j'en arrive là? Explique donc ça, docteur. Ca a été quoi le déclic, qui a fait sauter le couvert de la cafetière? L'aller se passait bien... Alors au retour? Au retour en catastrophe... Les nuits d'angoisse, à chevaucher sans s'arrêter, sans prendre le temps d'avaler autre chose que... Des cachets.
Quelque chose cloche. Elle devrait pas être là. Pire encore : Tamarie ne devrait pas être là, dehors, exposée au premier connard venu. Lutte contre la connerie, c'est dur. Ca fuse dans sa tête, dans tous les sens. Et ça... Ca fait mal. Tentative de reprendre une contenance : je gère la situation... Je vais tout arranger. Ou pas. Mes jambes me portent pas. C'est pas grave, je vais arranger ça quand même.
Une lueur de raison. Elle attrape l'épaule d'AM, qui veut l'aider à remonter en selle, le secoue.
"Non ! Lâche l'affaire... Ramène la gosse en ville. De suite !"
Faible, toujours, elle s'appuie sur le dos de la monture -malheureuse bête, eût-il mieux valu qu'elle ne croise jamais sa route, en fait- agrippe une des sacoches latérales, qu'elle ouvre, pour en sortir sa seule contenance : un pauvre kit médical, pour les petits crapahutages en campagne. Effort surhumain pour se repencher sur une Tamarie toujours en pleurs, et lui coller la trousse à pharmacie contre la poitrine.
"Tiens ça trésor. Tu gardes ça pour la route... Tu l'prends avec toi..."
"... J'suis désolée... Vraiment désolée..."
Et de tirer, toujours aussi faiblement, la batte callée entre la sacoche et la selle de la monture. De serrer sa main sur le manche... Sans grande conviction, sans forte prise. Si elle abat l'arme sur le crâne de quelqu'un, y'a fort à parier qu'il rigolera bien, le gazier...
"J'suis canée, boule de billard... J'peux... J'pourrais pas faire la route avec vous. Et..."
Elle prend appuis sur l'animal.
"Et lui non plus... Il a pas eu l'temps d'se r'poser... Il est aussi minable qu'moi... J'pourrais pas r'traverser l'marais... Pars avec la gosse, ramène la, j'vous r'joins plus tard..."
Tentative de reprendre une contenance, certes, mais si la lueur de lucidité est là, les forces, elles, n'y sont pas du tout. Elle chancelle, s'assied à coté du cheval rachitique. Mais qu'est-ce que je fous avec ce T-shirt... Mais qu'est-ce qu'ils foutent là, les deux... Mais qu'est-ce que je fous là, moi... Mais où est Miss Calcutta...
Prise de conscience : qu'est-ce que je fous à poil...
Le désert, c'est certain, et Shangri La à quelques kilomètres, c'est sûr aussi. AM et la gosse, c'est un fait avéré, ils sont là. Elle est là aussi. Mais pourquoi en T-shirt et en petite culotte, pieds nus. Et pourquoi Tamarie, qui chiale comme ça, en lui cognant dans le dos, et en tentant de se dégager... C'est ça : électrochoc, les pleurs et les cris de la gamine apeurée. Brusquement, elle relâche son étreinte, consciente qu'elle lui fait mal. AM prend le relais avec la petite; elle, elle se redresse comme elle peut, recule de quelques pas.
"... Merde..."
Pas facile, de prendre conscience que tout va mal. Que c'est la misère, jour de guigne, poisse et soupe de chiure au bon jus d'intestins. Lueur de lucidité dans le regard d'abord interrogateur, lancé à AM, façon "qu'est ce que j'ai fait?". Qu'est-ce que je suis devenue, comment j'en arrive là? Explique donc ça, docteur. Ca a été quoi le déclic, qui a fait sauter le couvert de la cafetière? L'aller se passait bien... Alors au retour? Au retour en catastrophe... Les nuits d'angoisse, à chevaucher sans s'arrêter, sans prendre le temps d'avaler autre chose que... Des cachets.
Quelque chose cloche. Elle devrait pas être là. Pire encore : Tamarie ne devrait pas être là, dehors, exposée au premier connard venu. Lutte contre la connerie, c'est dur. Ca fuse dans sa tête, dans tous les sens. Et ça... Ca fait mal. Tentative de reprendre une contenance : je gère la situation... Je vais tout arranger. Ou pas. Mes jambes me portent pas. C'est pas grave, je vais arranger ça quand même.
Une lueur de raison. Elle attrape l'épaule d'AM, qui veut l'aider à remonter en selle, le secoue.
"Non ! Lâche l'affaire... Ramène la gosse en ville. De suite !"
Faible, toujours, elle s'appuie sur le dos de la monture -malheureuse bête, eût-il mieux valu qu'elle ne croise jamais sa route, en fait- agrippe une des sacoches latérales, qu'elle ouvre, pour en sortir sa seule contenance : un pauvre kit médical, pour les petits crapahutages en campagne. Effort surhumain pour se repencher sur une Tamarie toujours en pleurs, et lui coller la trousse à pharmacie contre la poitrine.
"Tiens ça trésor. Tu gardes ça pour la route... Tu l'prends avec toi..."
"... J'suis désolée... Vraiment désolée..."
Et de tirer, toujours aussi faiblement, la batte callée entre la sacoche et la selle de la monture. De serrer sa main sur le manche... Sans grande conviction, sans forte prise. Si elle abat l'arme sur le crâne de quelqu'un, y'a fort à parier qu'il rigolera bien, le gazier...
"J'suis canée, boule de billard... J'peux... J'pourrais pas faire la route avec vous. Et..."
Elle prend appuis sur l'animal.
"Et lui non plus... Il a pas eu l'temps d'se r'poser... Il est aussi minable qu'moi... J'pourrais pas r'traverser l'marais... Pars avec la gosse, ramène la, j'vous r'joins plus tard..."
Tentative de reprendre une contenance, certes, mais si la lueur de lucidité est là, les forces, elles, n'y sont pas du tout. Elle chancelle, s'assied à coté du cheval rachitique. Mais qu'est-ce que je fous avec ce T-shirt... Mais qu'est-ce qu'ils foutent là, les deux... Mais qu'est-ce que je fous là, moi... Mais où est Miss Calcutta...
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
"Pars avec la gosse, ramène la, j'vous r'joins plus tard..."
Ahèm regarde, Jo et son cheval, Jo, son cheval, Jo... La ville, Tamarie qui sanglote dans ses bras... Le cheval... Jo...
Demi sourire, mi figue mi raisin.
"Jo, tu bouges pas de là et fais pas une autre anerie, je ramène la gamine juste le temps de prévenir."
Alisha... J'ai besoin de la fréquence."
AM attrape l'emetteur qui pendouille, coupe le contact avec Alisha, Tamarie en pleurs, bidouille le poste radio pour reveiller Andy, pas de réponse, va pour Zkapt ou Lanthane peu importe. Tant que l'une d'elles réagit... Répéter le message en essayant d'être le plus audible possible.
"C'est Ahèm je suis dehors... avec Tamarie et Jo, je ramène la petite... J'ai besoin de vivres pour Jo, j'arrive. Il me faudrait quelqu'un pour nous réceptionner maintenant... Ca urge, on se met en route... Désolé."
Dernier regard inquièt a Jo... Elle va chopper la mort a rester dehors cette nuit... Au diable l'entrainement, poser la petite dans les bras de mamie Lanthane, récuperer ses affaires, de quoi manger, faire un feu et se couvrir pour la nuit... Revenir en courant... T'as de ces idées des fois Jo...
"J'reviens Jo, bouge pas.
Tamarie, quant a toi, en route et tu prendra le talkie pour dormir.
Comme ça Jo sera un peu avec toi... Et après je la ramène elle aussi... En route jeune fille."
Sans laisser le temps de protester a la fillette dans ses bras, AM s'éloigne, direction les marais, bien décidé à ne pas laisser s'échapper Tamarie de son emprise et a faire le trajet vite, s'attendant vaguement à ce qu'elle n'ait aucune envie de quitter Jo...
Peu importe, la mettre en sécurité et vite... Tant pis si elle se débat et hurle... Pas le choix.
Ahèm s'élance, allonge les enjambées autant que possible, Tamarie serrée contre lui... Bientôt la fange marécagueuse et les marais proprement dit, les batiments au loin, les lueurs des guetteurs... Pourvu que quelqu'un l'ai entendu... Pas le temps de poireauter.
Merde Jo l'a pas volé son surnom...
Ahèm regarde, Jo et son cheval, Jo, son cheval, Jo... La ville, Tamarie qui sanglote dans ses bras... Le cheval... Jo...
Demi sourire, mi figue mi raisin.
"Jo, tu bouges pas de là et fais pas une autre anerie, je ramène la gamine juste le temps de prévenir."
Alisha... J'ai besoin de la fréquence."
AM attrape l'emetteur qui pendouille, coupe le contact avec Alisha, Tamarie en pleurs, bidouille le poste radio pour reveiller Andy, pas de réponse, va pour Zkapt ou Lanthane peu importe. Tant que l'une d'elles réagit... Répéter le message en essayant d'être le plus audible possible.
"C'est Ahèm je suis dehors... avec Tamarie et Jo, je ramène la petite... J'ai besoin de vivres pour Jo, j'arrive. Il me faudrait quelqu'un pour nous réceptionner maintenant... Ca urge, on se met en route... Désolé."
Dernier regard inquièt a Jo... Elle va chopper la mort a rester dehors cette nuit... Au diable l'entrainement, poser la petite dans les bras de mamie Lanthane, récuperer ses affaires, de quoi manger, faire un feu et se couvrir pour la nuit... Revenir en courant... T'as de ces idées des fois Jo...
"J'reviens Jo, bouge pas.
Tamarie, quant a toi, en route et tu prendra le talkie pour dormir.
Comme ça Jo sera un peu avec toi... Et après je la ramène elle aussi... En route jeune fille."
Sans laisser le temps de protester a la fillette dans ses bras, AM s'éloigne, direction les marais, bien décidé à ne pas laisser s'échapper Tamarie de son emprise et a faire le trajet vite, s'attendant vaguement à ce qu'elle n'ait aucune envie de quitter Jo...
Peu importe, la mettre en sécurité et vite... Tant pis si elle se débat et hurle... Pas le choix.
Ahèm s'élance, allonge les enjambées autant que possible, Tamarie serrée contre lui... Bientôt la fange marécagueuse et les marais proprement dit, les batiments au loin, les lueurs des guetteurs... Pourvu que quelqu'un l'ai entendu... Pas le temps de poireauter.
Merde Jo l'a pas volé son surnom...
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
Inerte, sans vie, la petite arrête de pleurer. Tout son corps est mou et ballent. Ses yeux jaunes semblent vide et sans éclat, une faible lueur au fond de ses globes. La petite n'est plus là, elle s'en réfugiée dans le fond de sa tête. Au plus profond de son subconscient d'enfant vie une monde, un monde qui n'a pas été touché par le crash. Un monde de fleure, de joie et d'arc-en-ciel.
___________________________________
Maman?!
Une jolie petite robe bleu, un beau ruban. La crasse semble avoir disparu et ses yeux sont normaux. Elle descend les escaliers qu'elle connait bien. Sur le mur, des photos. Une de famille, en grand, où tout le monde est présent. Sa mère, son père et elle au milieu tenant Froufre dans ses mains, le petit chien semble être heureux. Au bas des escaliers, dans la cuisine, sa mère est en tablier, elle prépare des cookies. La petite monte sur la chaise, s'assied et attend sa fournée de petits gâteaux.
____________________________________
Retour en arrière. Loin des terres désolés, du sable et de la souffrance, elle vit enfin la vie d'une petite fille. La vie qu'elle devait vivre avec que le destin ne lui arrache.
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Maman?!
Une jolie petite robe bleu, un beau ruban. La crasse semble avoir disparu et ses yeux sont normaux. Elle descend les escaliers qu'elle connait bien. Sur le mur, des photos. Une de famille, en grand, où tout le monde est présent. Sa mère, son père et elle au milieu tenant Froufre dans ses mains, le petit chien semble être heureux. Au bas des escaliers, dans la cuisine, sa mère est en tablier, elle prépare des cookies. La petite monte sur la chaise, s'assied et attend sa fournée de petits gâteaux.
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Retour en arrière. Loin des terres désolés, du sable et de la souffrance, elle vit enfin la vie d'une petite fille. La vie qu'elle devait vivre avec que le destin ne lui arrache.
Tamarie- Messages : 294
Date d'inscription : 05/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
La radio se coupe enfin. Pas trop tôt tant Alisha en avait ras le bol de s'égosiller pour si peu de choses au final. Après tout, quelle importance ? Elle allait pouvoir le plus égoïstement du monde, tenter de dormir. Ou pas. Surtout vaquer à ses occupations autrement plus inquiétantes.
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Ça y est... Les voilà entrés, Tamarie... Qu'est ce qu'elle a ? Elle respire bon... Son petit cour bat, bien mais elle ne bouge plus ne dit plus rien, se laisse porter comme une chiffe molle... Merde... Manquait plus que ça.
Lanthane leur fait ouvrir, Ahèm bredouille quelques excuses avant de lui coller la petite dans les bras, la faire examiner plus sérieusement, expliquer aussi vite que possible devant la flegmatique ex administratrice que ni Jo ni son cheval ne pourront revenir avant d'avoir pris du repos...
- "Bien, donc nous n'avons pas vraiment le choix... Vous passerez la lune avec elle et veillerez à ce qu'elle se repose et se nourrisse bien."
- "Je vais faire de mon mieux, j'aimerai ne pas avoir a l'assommer ou a l'attacher"
- "Et je vous autorise à la ligoter.
Restez prudent, mettez vous à l'abri et ramenez là ici, consciente ou non"
AM s'autorise un bref sourire, remercie encore une fois Lanthane et court récupérer son matériel pour cette nuit a la belle étoile en plus des vivres et de la couverture que celle ci lui a confié, ramasser ses ustensiles restés en salle commune, tant pis pour sa radio...
Une dernière salve de remerciement pour Lanthane et le voilà parti en sens inverse avec une seule inquiétude, que la cavalière soit repartie on ne sait où...
---
Après une difficile, car plus encombré, traversée des marais de Shangri La, Ahèm échappe enfin aux *schlorp schlorp* de la zone marécageuse pour progressivement retrouver la terre aride, sèche et désolé.
Après quelques instants de réflexions, il se permet une courte pose pour ramasser du combustible pas trop humide, s'encombrant encore un peu plus, quelle idée aussi de faire son balluchon dans la précipitation....
Jo, Jo, Jo... Ahèm soupire et reprends sa route.
Encore de la marche, en montée cette fois, ça change de la platitude morne du marais, au moins il n'est pas difficile de distinguer la silhouette du cheval, encore un effort ils ne sont plus très loin, Am n'arrive pas a distinguer Jo, peut être a t'elle eut le réflexe de se planquer quelque part ? Possible...
Sa principale préoccupation est pour le moment de déposer son barda, faire tant bien que mal un feu, couvrir Jo et desseller le pauvre équidé...
Arrivé a portée de voix, Ahèm siffle pour signaler sa présence, espérant que Jo ne se soit pas volatilisée.
Lanthane leur fait ouvrir, Ahèm bredouille quelques excuses avant de lui coller la petite dans les bras, la faire examiner plus sérieusement, expliquer aussi vite que possible devant la flegmatique ex administratrice que ni Jo ni son cheval ne pourront revenir avant d'avoir pris du repos...
- "Bien, donc nous n'avons pas vraiment le choix... Vous passerez la lune avec elle et veillerez à ce qu'elle se repose et se nourrisse bien."
- "Je vais faire de mon mieux, j'aimerai ne pas avoir a l'assommer ou a l'attacher"
- "Et je vous autorise à la ligoter.
Restez prudent, mettez vous à l'abri et ramenez là ici, consciente ou non"
AM s'autorise un bref sourire, remercie encore une fois Lanthane et court récupérer son matériel pour cette nuit a la belle étoile en plus des vivres et de la couverture que celle ci lui a confié, ramasser ses ustensiles restés en salle commune, tant pis pour sa radio...
Une dernière salve de remerciement pour Lanthane et le voilà parti en sens inverse avec une seule inquiétude, que la cavalière soit repartie on ne sait où...
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Après une difficile, car plus encombré, traversée des marais de Shangri La, Ahèm échappe enfin aux *schlorp schlorp* de la zone marécageuse pour progressivement retrouver la terre aride, sèche et désolé.
Après quelques instants de réflexions, il se permet une courte pose pour ramasser du combustible pas trop humide, s'encombrant encore un peu plus, quelle idée aussi de faire son balluchon dans la précipitation....
Jo, Jo, Jo... Ahèm soupire et reprends sa route.
Encore de la marche, en montée cette fois, ça change de la platitude morne du marais, au moins il n'est pas difficile de distinguer la silhouette du cheval, encore un effort ils ne sont plus très loin, Am n'arrive pas a distinguer Jo, peut être a t'elle eut le réflexe de se planquer quelque part ? Possible...
Sa principale préoccupation est pour le moment de déposer son barda, faire tant bien que mal un feu, couvrir Jo et desseller le pauvre équidé...
Arrivé a portée de voix, Ahèm siffle pour signaler sa présence, espérant que Jo ne se soit pas volatilisée.
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
Et voilà, à nouveau seule. Rideau tombant sur la pièce fantastique du grand théâtre Kieffer. Adossée à une rocaille, les jambes étendues devant elle, sa batte serrée dans sa main, La Traviata attend que quelqu'un tire sur la bobinette, pour faire chier la chevillette : fin de la scène III de l'acte V. Elle est bien ici... Elle pourrait y rester, des heures. Des jours même. Sans se lever... Elle pourrait y crever.
Le cheval famélique, maltraité; c'est le seul qui ne sera pas parti. Du début à la fin aux cotés de sa tortionnaire, à brouter la poussière autour de la cavalière. Amical, fidèle, il risque un coup de naseaux sur l'épaule de la connasse; ne récolte de pas de coup de batte dans la gueule, en retour... En déduit que c'est positif. Innocent animal. Hum... Elle est bien. Elle y resterait...
L'émetteur pendouille toujours, entre les pattes de l'animal, au rythme de balancier du "fil téléphonique" entortillonné. Tire la bobinette, ouaip. Fais tomber le rideau, vas-y. C'est le mieux, aujourd'hui... Rideau tombant. Achetez vos cacahuètes pendant la pub. Y'a pas de pub au théâtre? Y'a pas de théâtre dans le désert? Laisse la rêver, juste un moment... Un moment à peu près lucide, dans lequel elle se saisit de l'émetteur, qui tangue à sa portée. Bidouillage de la fréquence... Une des deux administratrices répondra, peut-être...
*ShhHhhzzzzzzSshhhh*
"... Hey vieille peau... Jo Clay en ligne..."
Là bas, AM s'éloigne, emportant la gosse... Faut qu'elle soit plus rapide... Plus rapide que lui. Dur, quand la notion du temps t'échappe totalement... Elle le prend, le temps. Le temps de les regarder s'éloigner, le chauve et la petite. Poursuis dans l'émetteur:
"... Donne rien à AM... M'ravitaillez pas... L'laisse pas r'venir ici..."
*CLIC*
La radio coupe. C'est ça, rideau tombant sur la grande scène. Elle soupire, pose sa nuque contre le rocher qui lui tient lieu de dossier. Belle performance, chérie. Merci, t'es pas difficile toi. Non, sérieusement, j'ai beaucoup aimé. Moi aussi j'ai beaucoup aimé. C'est fini maintenant. Ouais, dommage.
"C'est pas du théâtre, Jo Clay Kieffer."
"Ta gueule Jiminy, laisse moi rêver un peu..."
Sifflements, lointains. Et pas tant que ça, pourtant... Serre plus fort la batte... Pas moyen de crever tranquille, dans ce coin de pays. D'un ton faussement détaché, à l'attention de cette personne qu'elle ne voit pas :
"J'cogne pas fort. Mais mon ch'val mord..."
Le cheval famélique, maltraité; c'est le seul qui ne sera pas parti. Du début à la fin aux cotés de sa tortionnaire, à brouter la poussière autour de la cavalière. Amical, fidèle, il risque un coup de naseaux sur l'épaule de la connasse; ne récolte de pas de coup de batte dans la gueule, en retour... En déduit que c'est positif. Innocent animal. Hum... Elle est bien. Elle y resterait...
L'émetteur pendouille toujours, entre les pattes de l'animal, au rythme de balancier du "fil téléphonique" entortillonné. Tire la bobinette, ouaip. Fais tomber le rideau, vas-y. C'est le mieux, aujourd'hui... Rideau tombant. Achetez vos cacahuètes pendant la pub. Y'a pas de pub au théâtre? Y'a pas de théâtre dans le désert? Laisse la rêver, juste un moment... Un moment à peu près lucide, dans lequel elle se saisit de l'émetteur, qui tangue à sa portée. Bidouillage de la fréquence... Une des deux administratrices répondra, peut-être...
*ShhHhhzzzzzzSshhhh*
"... Hey vieille peau... Jo Clay en ligne..."
Là bas, AM s'éloigne, emportant la gosse... Faut qu'elle soit plus rapide... Plus rapide que lui. Dur, quand la notion du temps t'échappe totalement... Elle le prend, le temps. Le temps de les regarder s'éloigner, le chauve et la petite. Poursuis dans l'émetteur:
"... Donne rien à AM... M'ravitaillez pas... L'laisse pas r'venir ici..."
*CLIC*
La radio coupe. C'est ça, rideau tombant sur la grande scène. Elle soupire, pose sa nuque contre le rocher qui lui tient lieu de dossier. Belle performance, chérie. Merci, t'es pas difficile toi. Non, sérieusement, j'ai beaucoup aimé. Moi aussi j'ai beaucoup aimé. C'est fini maintenant. Ouais, dommage.
"C'est pas du théâtre, Jo Clay Kieffer."
"Ta gueule Jiminy, laisse moi rêver un peu..."
Sifflements, lointains. Et pas tant que ça, pourtant... Serre plus fort la batte... Pas moyen de crever tranquille, dans ce coin de pays. D'un ton faussement détaché, à l'attention de cette personne qu'elle ne voit pas :
"J'cogne pas fort. Mais mon ch'val mord..."
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Ahèm s'approche, le "bois" -autant que ce ramassis de brindilles humides puisse en être- roulé dans sa couverture sous le bras, sa besace en bandoulière contenant les précieuses réserves...
A son sifflement, une réponse "à la Jo" au moins il trouve ça rassurant... Elle est dans le coin, vaguement par là, il s'y dirige sans se presser, plus besoin maintenant qu'il sait ou elle est.
Le cheval relève le museau, oreilles qui s'agitent pour capter le pas de celui qui approche avant de reprendre son passionnant grattage de sol...
A quelques mètres de l'emplacement supposé de Jo, Ahèm dépose son barda, entasse le bois flotté dans un creux, et sortir la couverture de Lanthane et faire les quelques mètres le séparant de la mercenaire.
C'est moi Jo... Tu es sure que c'est pas l'inverse plutôt pour ton cheval et toi ?
Il tend la couverture a bout de bras, et se met a porter de batte, prenant soin de mettre son bras libre en interposition au cas ou... Sait on jamais avec Jo...
- "Tiens, de la part de Lanthane, y'en a une autre si t'as encore froid...
Je vais essayer de faire chauffer un peu d'eau et tu vas devoir me supporter ce soir, Jo..."
Ahèm recule, se retourne pour préparer un foyer succint et batailler l'amadou et le silex pour faire prendre un feu microscopique, toujours suffisant pour faire chauffer un peu d'eau, infusion maigrelette pour camping sauvage...
Ahèm chantonne dans sa barbe pour compter le temps d'infusion en surveillant Jo du coin de l'œil, faudrait pas qu'elle déguerpisse...
-"J'ai confié Tamarie a Lanthane... Tout va bien -menteur- On ira la retrouver dès que tu sera en forme."
A son sifflement, une réponse "à la Jo" au moins il trouve ça rassurant... Elle est dans le coin, vaguement par là, il s'y dirige sans se presser, plus besoin maintenant qu'il sait ou elle est.
Le cheval relève le museau, oreilles qui s'agitent pour capter le pas de celui qui approche avant de reprendre son passionnant grattage de sol...
A quelques mètres de l'emplacement supposé de Jo, Ahèm dépose son barda, entasse le bois flotté dans un creux, et sortir la couverture de Lanthane et faire les quelques mètres le séparant de la mercenaire.
C'est moi Jo... Tu es sure que c'est pas l'inverse plutôt pour ton cheval et toi ?
Il tend la couverture a bout de bras, et se met a porter de batte, prenant soin de mettre son bras libre en interposition au cas ou... Sait on jamais avec Jo...
- "Tiens, de la part de Lanthane, y'en a une autre si t'as encore froid...
Je vais essayer de faire chauffer un peu d'eau et tu vas devoir me supporter ce soir, Jo..."
Ahèm recule, se retourne pour préparer un foyer succint et batailler l'amadou et le silex pour faire prendre un feu microscopique, toujours suffisant pour faire chauffer un peu d'eau, infusion maigrelette pour camping sauvage...
Ahèm chantonne dans sa barbe pour compter le temps d'infusion en surveillant Jo du coin de l'œil, faudrait pas qu'elle déguerpisse...
-"J'ai confié Tamarie a Lanthane... Tout va bien -menteur- On ira la retrouver dès que tu sera en forme."
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
Alors là, tu peux le dire, les choses se passent clairement pas comme prévu. La vieille peau a pas du recevoir le message, sur son répondeur. Est-ce qu'elle l'a bien envoyé, au moins, son fameux message? Oui. Elle l'a fait... Elle est pas fo... Hum. Mauvais exemple.
Toujours appuyée contre son rocher, la cavalière soupire, les yeux ouverts, fixés sur un AM, qui fait de son mieux, et compose comme il peut dans une situation ridicule et désespérément foireuse... A laquelle il ne devrait pas être mêlé. Après tout, quel lien entre lui et la demeurée? L'idée la fait sourire, grimacer, plutôt... Elle esquisse un moche rictus, en se saisissant de la couverture tendue à son attention. Couverture qu'elle pose sur ses jambes dénudées. Si physiquement, c'est pas la forme olympique, en revanche, on pourrait presque croire qu'elle opère un retour progressif à la réalité... Pas trop tôt? Attends, t'avance pas trop...
"T'es con boule de billard... T'aurais pas du r'venir ici. Y'a rien ici."
Elle se taît, le laisse préparer le feu de camp, et tout ce qui peut aider à rendre plus supportable les quelques jours qu'ils vont passer, coincés seuls dans ce trou de caillasses et de poussière. Il l'observe du coin de l'oeil; elle note, il doit être nerveux... Doit craindre qu'elle ne décolle d'un moment à l'autre. Peut-être qu'elle ne lui envoie un léger coup de batte derrière le crâne, pour ne pas être rattrapée? Un léger, un si peu appuyé... Un pauvre coup de batte... Un de ces coups, dont elle a le secret... Dont elle ne sait pas vraiment doser la force; pour preuve, les nombreuses victimes, qu'elle aurait du ramener en tant que captifs, à Shangri La, et qui décorent la fosse commune, maintenant.
Juste un. Y'aurait pas besoin de plus... C'est vrai, Jo Clay Kieffer, y'aurait pas besoin de plus... Un coup sec sur la nuque. Et tu finis le travail. Personne ne verra rien, ici. Y'aurait qu'à l'achever, le trainer dans un coin, les vautours et les coyotes se chargeraient du restes, tu sais... Combien de fois tu l'as fait? Ca serait pas nouveau. NON ! Ta gueule !.
Elle n'a pas prononcé un mot, les yeux toujours fixés sur AM, affairé aux fourneaux... Elle l'observe, et retire doucement la couverture, posée sur ses jambes nues. Dévoile une culotte un peu grande, tenue autour de cuisses amaigries. Qu'est-ce que tu fais? Rien, c'est bon, il fait pas froid. Ressens pas le froid. Ni la faim, en ce moment... Elle se décide à rompre encore le silence.
"Tamarie... J'lui ai fait peur... J'lui fais peur... J'sais pas ce qui m'a pris. J'crois... Que j'deviens cinglée."
Les jambes toujours écartées, étendues devant elle dans la poussière, elle fait rouler sa batte contre le sol, d'une main, réajuste la culotte de fortune, de l'autre... Fixe toujours le crâne rasé.
Toujours appuyée contre son rocher, la cavalière soupire, les yeux ouverts, fixés sur un AM, qui fait de son mieux, et compose comme il peut dans une situation ridicule et désespérément foireuse... A laquelle il ne devrait pas être mêlé. Après tout, quel lien entre lui et la demeurée? L'idée la fait sourire, grimacer, plutôt... Elle esquisse un moche rictus, en se saisissant de la couverture tendue à son attention. Couverture qu'elle pose sur ses jambes dénudées. Si physiquement, c'est pas la forme olympique, en revanche, on pourrait presque croire qu'elle opère un retour progressif à la réalité... Pas trop tôt? Attends, t'avance pas trop...
"T'es con boule de billard... T'aurais pas du r'venir ici. Y'a rien ici."
Elle se taît, le laisse préparer le feu de camp, et tout ce qui peut aider à rendre plus supportable les quelques jours qu'ils vont passer, coincés seuls dans ce trou de caillasses et de poussière. Il l'observe du coin de l'oeil; elle note, il doit être nerveux... Doit craindre qu'elle ne décolle d'un moment à l'autre. Peut-être qu'elle ne lui envoie un léger coup de batte derrière le crâne, pour ne pas être rattrapée? Un léger, un si peu appuyé... Un pauvre coup de batte... Un de ces coups, dont elle a le secret... Dont elle ne sait pas vraiment doser la force; pour preuve, les nombreuses victimes, qu'elle aurait du ramener en tant que captifs, à Shangri La, et qui décorent la fosse commune, maintenant.
Juste un. Y'aurait pas besoin de plus... C'est vrai, Jo Clay Kieffer, y'aurait pas besoin de plus... Un coup sec sur la nuque. Et tu finis le travail. Personne ne verra rien, ici. Y'aurait qu'à l'achever, le trainer dans un coin, les vautours et les coyotes se chargeraient du restes, tu sais... Combien de fois tu l'as fait? Ca serait pas nouveau. NON ! Ta gueule !.
Elle n'a pas prononcé un mot, les yeux toujours fixés sur AM, affairé aux fourneaux... Elle l'observe, et retire doucement la couverture, posée sur ses jambes nues. Dévoile une culotte un peu grande, tenue autour de cuisses amaigries. Qu'est-ce que tu fais? Rien, c'est bon, il fait pas froid. Ressens pas le froid. Ni la faim, en ce moment... Elle se décide à rompre encore le silence.
"Tamarie... J'lui ai fait peur... J'lui fais peur... J'sais pas ce qui m'a pris. J'crois... Que j'deviens cinglée."
Les jambes toujours écartées, étendues devant elle dans la poussière, elle fait rouler sa batte contre le sol, d'une main, réajuste la culotte de fortune, de l'autre... Fixe toujours le crâne rasé.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Ça y est le pauvre feu prends enfin... Peut être y aura t'il assez de bois pour ce soir, pour la tisane et pour le début de nuit. Guère plus.
Faudra faire avec et ravitailler tout ça... Il aura bien le temps d'y penser plus tard.
Jo le sort de sa rêverie, quelle révélation, il est con... Merci Jo je commence a le savoir...
-"C'est a moitié vrai Jo... A moitié vrai. T'es là avec ton bourrin..."
Il jette un regard circulaire au désert qui les entoure... Bon, Shangri la au fond de son trou vaseux, les collines et les montagnes qui s'observent et se toisent de loin par dessus le désert...
-"Par contre le paysage est pas mal si on regarde pas le sol"
Il revient a sa préparation, lance l'infusion et part en chantonnant vers le cheval blasé pour le délester de sa selle, qu'il dépose a proximité du feu : Siège/oreiller de fortune, puis revient vers le quadrupède pour lui refiler une vieille betterave...
La bête a l'air d'apprécier la chose et AM lui laisse le tubercule qu'il ronge consciencieusement... Brave bête.
Retour a l'infusion, ça aidera peut être a passer une nuit pas trop dégueu' On peut toujours rêver.
Puis Jo parle de nouveau, Am tourne la tête pour tomber sur une paire de jambes écartées et regarder immédiatement ailleurs, fixant obstinément la batte a coté.
-"T'es fatiguée, physiquement et nerveusement... ça aide pas a tourner rond, ça ira mieux avec la récupération, t'en fais pas...
...
Hum... Va pas attraper froid... En plus."
Ahèm se retourne pour regarder ailleurs et préparer l'autre couverture pour s'installer près du feu maigrelet, servir deux quarts d'infusion et en apporter une a Jo.
Faudra faire avec et ravitailler tout ça... Il aura bien le temps d'y penser plus tard.
Jo le sort de sa rêverie, quelle révélation, il est con... Merci Jo je commence a le savoir...
-"C'est a moitié vrai Jo... A moitié vrai. T'es là avec ton bourrin..."
Il jette un regard circulaire au désert qui les entoure... Bon, Shangri la au fond de son trou vaseux, les collines et les montagnes qui s'observent et se toisent de loin par dessus le désert...
-"Par contre le paysage est pas mal si on regarde pas le sol"
Il revient a sa préparation, lance l'infusion et part en chantonnant vers le cheval blasé pour le délester de sa selle, qu'il dépose a proximité du feu : Siège/oreiller de fortune, puis revient vers le quadrupède pour lui refiler une vieille betterave...
La bête a l'air d'apprécier la chose et AM lui laisse le tubercule qu'il ronge consciencieusement... Brave bête.
Retour a l'infusion, ça aidera peut être a passer une nuit pas trop dégueu' On peut toujours rêver.
Puis Jo parle de nouveau, Am tourne la tête pour tomber sur une paire de jambes écartées et regarder immédiatement ailleurs, fixant obstinément la batte a coté.
-"T'es fatiguée, physiquement et nerveusement... ça aide pas a tourner rond, ça ira mieux avec la récupération, t'en fais pas...
...
Hum... Va pas attraper froid... En plus."
Ahèm se retourne pour regarder ailleurs et préparer l'autre couverture pour s'installer près du feu maigrelet, servir deux quarts d'infusion et en apporter une a Jo.
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
*SCRAAATCHHhh !!*
Le surprenant jet de sang, qui jaillit du crâne d'AM, quand la batte vient lui fracasser la tempe, pour aller s'étaler sur la figure d'une Jo Clay Kieffer, pas plus en colère que ça, pourtant. Ca fait toujours ça. Les morts propres, ça existe pas, quand on utilise ce genre d'outillage. Cela dit... Ne nous attardons pas sur ces petits détails futiles. Il est temps de se mettre au travail.
"J'suis désolée."
Le crâne rasé convulse, face contre terre; petit soucis technique au niveau du système nerveux. Des bribes de raison foutent le camp, à chaque giclée pourpre qui pète de la tempe défoncée: heureusement. Etre conscient dans ce genre de moment, c'est pas forcément une bénédiction... Debout à coté de sa victime, mauvaise, pute, elle se penche sur lui.
"J'fais ça pour vivre. J'te l'ai déjà dit... On va pas s'répéter."
*SCRATCH !! SCRATCHh !! SCRACTTCHHh !!*
A trois reprises, la batte va s'abattre sur le crâne déjà bien abimé, pour le défoncer encore plus... Vu la gelée de coing, on voit déjà plus la cicatrice originelle de l'AM. A dire vrai, c'est pas le plus préoccupant, cette ancienne marque, quand on regarde ce qui reste de la boîte cranienne répandue contre la poussière. Juteux carnage, comme à la grande époque. Ca pue le jus d'humain, ça gicle dans tous les sens, ça convulse et ça se vide; c'est magnifique, c'est artistique, c'est dégueulasse...
Elle crache sur ce qui reste de la figure anciennement humaine.
"Encore que là j'voye pas bien l'utilité... Mais t'inquiète pas, j'vais bien trouver."
Sans sourciller, elle attrape le maccabé par les chevilles, commence à le trainer, en direction des rochers...
"... Ouais j'vais trouver. Encore qu'là pour l'coup, tu m'rapportes pas grand chose. Sans déconner... La vieille pute m'filera pas un copec pour ta dépouille. J'pense même qu'elle va tirer la tronche. J'comprend. On la tirerait pour moins que ça..."
Elle continue de tirer le corps, le place derrière les rochers, tant bien que mal. L'assieds correctement, dos contre le dossier de pierre; prend même le luxe de lui épousseter un peu le col.
"Ca va, t'es présentable. J'm'occupe du reste... T'as rien à faire."
........................................................................................
"PUTAIN MERDE !!!"
Elle gueule; le quart de féraille rempli de l'infusion d'AM lui tombe des mains, sur les jambes. Elle se saisit brusquement de la batte, posée à portée de sa pogne, qu'elle balance violemment plus loin, en direction du bourrin. Les yeux lui sortent littéralement des orbites, sur ce coup là...Tu m'étonnes... "Oh putain..." ... "Oh putain merde..."
Reprise du souffle, elle se calme... C'est bon... Nickel... Comme s'il ne s'était rien passé. Elle rêve éveillée? C'est pas grave... Ca doit arriver... T'inquiète pas...
"Putain... Pfff... Putain Boule de Billard... T'inquiète... T'inquiète... C'est rien... C'est chaud, j'me suis brûlée la gueule."
C'est ça, j'me suis brûlée la gueule. Je me suis absolument pas vue en train de te fracasser la tronche et de t'enfoncer les ratiches dans tes cordes vocales. C'est ça. Elle se calme... Mais l'observateur averti remarquera qu'elle n'ose plus du tout regarder son compagnon de campement, la cavalière. Elle détourne le regard, ou baisse la tête... Elle ne le regarde plus. Tire la couverture sur ses jambes.
"J'vais ronquer un peu... On va faire ça. J'vais ronquer un peu... Si y'a un soucis, tu m'réveilles. C'pas moi qui défendrait l'camp'ment... Mais bon... J'ai des vieux restes."
Des vieux restes... Tu parles... Quand ton gagne pain c'est de fracasser à tour de bras, ça part pas comme ça.
Le surprenant jet de sang, qui jaillit du crâne d'AM, quand la batte vient lui fracasser la tempe, pour aller s'étaler sur la figure d'une Jo Clay Kieffer, pas plus en colère que ça, pourtant. Ca fait toujours ça. Les morts propres, ça existe pas, quand on utilise ce genre d'outillage. Cela dit... Ne nous attardons pas sur ces petits détails futiles. Il est temps de se mettre au travail.
"J'suis désolée."
Le crâne rasé convulse, face contre terre; petit soucis technique au niveau du système nerveux. Des bribes de raison foutent le camp, à chaque giclée pourpre qui pète de la tempe défoncée: heureusement. Etre conscient dans ce genre de moment, c'est pas forcément une bénédiction... Debout à coté de sa victime, mauvaise, pute, elle se penche sur lui.
"J'fais ça pour vivre. J'te l'ai déjà dit... On va pas s'répéter."
*SCRATCH !! SCRATCHh !! SCRACTTCHHh !!*
A trois reprises, la batte va s'abattre sur le crâne déjà bien abimé, pour le défoncer encore plus... Vu la gelée de coing, on voit déjà plus la cicatrice originelle de l'AM. A dire vrai, c'est pas le plus préoccupant, cette ancienne marque, quand on regarde ce qui reste de la boîte cranienne répandue contre la poussière. Juteux carnage, comme à la grande époque. Ca pue le jus d'humain, ça gicle dans tous les sens, ça convulse et ça se vide; c'est magnifique, c'est artistique, c'est dégueulasse...
Elle crache sur ce qui reste de la figure anciennement humaine.
"Encore que là j'voye pas bien l'utilité... Mais t'inquiète pas, j'vais bien trouver."
Sans sourciller, elle attrape le maccabé par les chevilles, commence à le trainer, en direction des rochers...
"... Ouais j'vais trouver. Encore qu'là pour l'coup, tu m'rapportes pas grand chose. Sans déconner... La vieille pute m'filera pas un copec pour ta dépouille. J'pense même qu'elle va tirer la tronche. J'comprend. On la tirerait pour moins que ça..."
Elle continue de tirer le corps, le place derrière les rochers, tant bien que mal. L'assieds correctement, dos contre le dossier de pierre; prend même le luxe de lui épousseter un peu le col.
"Ca va, t'es présentable. J'm'occupe du reste... T'as rien à faire."
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"PUTAIN MERDE !!!"
Elle gueule; le quart de féraille rempli de l'infusion d'AM lui tombe des mains, sur les jambes. Elle se saisit brusquement de la batte, posée à portée de sa pogne, qu'elle balance violemment plus loin, en direction du bourrin. Les yeux lui sortent littéralement des orbites, sur ce coup là...Tu m'étonnes... "Oh putain..." ... "Oh putain merde..."
Reprise du souffle, elle se calme... C'est bon... Nickel... Comme s'il ne s'était rien passé. Elle rêve éveillée? C'est pas grave... Ca doit arriver... T'inquiète pas...
"Putain... Pfff... Putain Boule de Billard... T'inquiète... T'inquiète... C'est rien... C'est chaud, j'me suis brûlée la gueule."
C'est ça, j'me suis brûlée la gueule. Je me suis absolument pas vue en train de te fracasser la tronche et de t'enfoncer les ratiches dans tes cordes vocales. C'est ça. Elle se calme... Mais l'observateur averti remarquera qu'elle n'ose plus du tout regarder son compagnon de campement, la cavalière. Elle détourne le regard, ou baisse la tête... Elle ne le regarde plus. Tire la couverture sur ses jambes.
"J'vais ronquer un peu... On va faire ça. J'vais ronquer un peu... Si y'a un soucis, tu m'réveilles. C'pas moi qui défendrait l'camp'ment... Mais bon... J'ai des vieux restes."
Des vieux restes... Tu parles... Quand ton gagne pain c'est de fracasser à tour de bras, ça part pas comme ça.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Tout est calme, enfin autant que possible, Plus personne a l'autre bout de la radio de Jo.
Assis près du feu, campeurs miteux, Elle dans son t-shirt trop large, le nez dans son quart et lui assis a coté, en tailleur, qui se perds dans la contemplation du feu...
Un silence peuplés des bruits nocturnes du désert... Pas de charognards en vue, Tant mieux... Jo a cessé de faire rouler sa batte sur le sol caillouteux -enfin- il n'y a plus qu'a attendre qu'elle s'assoupisse gentiment pour veiller encore un peu et faire de même.
Demain il fera jour... Pensée idiote qui le fait pourtant sourire, au moins ça, ça change pas.
Il n'ose pas tourner la tête, Jo étant toujours dans sa position si masculine... Il la voit mal lui faire du gringe -encore une pensée idiote tiens- et puis elle est pas vraiment du genre féminine la Jo... C'est pas le genre de la demoiselle, Faut pas déconner.
Ahèm perdu dans ses pensées, écoute le feu, Jo qui boit le contenu du quart, les bruits de la nuit -Combien de temps avant le lever du jour ? trois, quatre heures maximum- et soupire.
C'est qu'avec la mise a la porte exprès de son dernier repas, il commence a faire faim...
C'est sur ces considérations culinaires que le silence bien établi est brusqment rompu, Jo qui beugle subitement, lache le quart et s'agite pour se saisir de... La batte.
Merde... Vive la Jo, bien trop pour lui... Ce coup ci c'est pour sa pomme... C'était bien trop calme...
Dans une dérisoire tentative d'échapper au mouvement de bras de la cavalière, il se jette du coté opposé donnant l'impression qu'une main de bébé géant vient de pousser le culbuto...
La batte s'envole tandis qu'il décroise ses jambes en toute hâte, a quatre pattes, il s'agrippe des mains au sol pour se propulser tête rentrée dans les épaules a une enjambée de la menace.
Une deuxième et le voilà a l'opposé du microscopique feu, dérisoire protection, tandis que la batte atterrit près du cheval qui se demande ce qu'il a bien pu faire ce coup ci...
Le cœur en pleine suractivité, la tête qui tourne et un début de sueur froide, c'est un Ahèm pétrifié qui fixe Jo, toujours assise, comme un crétin de lapereau dans les phares d'un véhicule, hypnotisé par le sourire de la mort qui s'approche inéluctablement.
Pourtant ce n'est pas la mort qu'il voit mais la mercenaire encore plus haletante que lui, qui lui annonce qu'elle vient de se bruler et qu'il est temps pour elle de pioncer...
Aussi sec elle se couvre et et se met en position pour se reposer, sans lui avoir jeter un regard, quelque chose ne va pas, c'est évident mais l'huitre Jo Clay Kieffer a pas envie de faire la causette, pas plus que lui... Trop flippé pour ça.
Ahèm laisse de longue secondes s'écouler avant d'oser bouger une oreille, réflexe a la con, l'immobilité ça marche pour les insecte qui se font chahuter par plus gros... Pas face a une adversaire armé... En tout cas, il est pas mort et Jo s'est couché.
Il essaie de se détendre, calmer son rythme cardiaque par de profondes respirations, cligner des yeux bêtement et sentir le stress refluer doucement faisant place a toutes les petites misères du relâchement.
Ses maux de têtes qui s'étaient presque fait discret, les crampes, la fatigue.
Réprimer l'envie de prendre ses jambes a son cou, un regard en direction du village, un pour Jo, un pour Shangri La... Jo... Shangri La... Jo...
Elle s'agite doucement pour trouver une position pour dormir... Il respire enfin et se sent vidé, définitivement et intégralement vidé.
Allez faut encore puiser sur la réserve de la réserve, aller chercher doucement les merdes du canasson pour les rapprocher du feu, combustible de récupération.
Prendre la batte sous le bras, caler la longe du cheval sous une pierre -son futur oreiller des fois que la bestiole ou sa maitresse ait des envies de ballades nocturnes- récupérer sa couverture, l'éloigner un peu de Jo et adoucir avec le contact avec le sol.
Enfin sangler le manche de la batte a son propre poignet... Si on veut l'amocher avec... Il aura le temps de réciter ses prières...
Ahèm s'allonge enfin et écoute, cherchant a entendre la respiration de la mercenaire... Des signes d'endormissement quelque chose qui lui permettrait enfin de fermer l'œil... Il ne résiste pas longtemps et finit par sombrer.
Assis près du feu, campeurs miteux, Elle dans son t-shirt trop large, le nez dans son quart et lui assis a coté, en tailleur, qui se perds dans la contemplation du feu...
Un silence peuplés des bruits nocturnes du désert... Pas de charognards en vue, Tant mieux... Jo a cessé de faire rouler sa batte sur le sol caillouteux -enfin- il n'y a plus qu'a attendre qu'elle s'assoupisse gentiment pour veiller encore un peu et faire de même.
Demain il fera jour... Pensée idiote qui le fait pourtant sourire, au moins ça, ça change pas.
Il n'ose pas tourner la tête, Jo étant toujours dans sa position si masculine... Il la voit mal lui faire du gringe -encore une pensée idiote tiens- et puis elle est pas vraiment du genre féminine la Jo... C'est pas le genre de la demoiselle, Faut pas déconner.
Ahèm perdu dans ses pensées, écoute le feu, Jo qui boit le contenu du quart, les bruits de la nuit -Combien de temps avant le lever du jour ? trois, quatre heures maximum- et soupire.
C'est qu'avec la mise a la porte exprès de son dernier repas, il commence a faire faim...
C'est sur ces considérations culinaires que le silence bien établi est brusqment rompu, Jo qui beugle subitement, lache le quart et s'agite pour se saisir de... La batte.
Merde... Vive la Jo, bien trop pour lui... Ce coup ci c'est pour sa pomme... C'était bien trop calme...
Dans une dérisoire tentative d'échapper au mouvement de bras de la cavalière, il se jette du coté opposé donnant l'impression qu'une main de bébé géant vient de pousser le culbuto...
La batte s'envole tandis qu'il décroise ses jambes en toute hâte, a quatre pattes, il s'agrippe des mains au sol pour se propulser tête rentrée dans les épaules a une enjambée de la menace.
Une deuxième et le voilà a l'opposé du microscopique feu, dérisoire protection, tandis que la batte atterrit près du cheval qui se demande ce qu'il a bien pu faire ce coup ci...
Le cœur en pleine suractivité, la tête qui tourne et un début de sueur froide, c'est un Ahèm pétrifié qui fixe Jo, toujours assise, comme un crétin de lapereau dans les phares d'un véhicule, hypnotisé par le sourire de la mort qui s'approche inéluctablement.
Pourtant ce n'est pas la mort qu'il voit mais la mercenaire encore plus haletante que lui, qui lui annonce qu'elle vient de se bruler et qu'il est temps pour elle de pioncer...
Aussi sec elle se couvre et et se met en position pour se reposer, sans lui avoir jeter un regard, quelque chose ne va pas, c'est évident mais l'huitre Jo Clay Kieffer a pas envie de faire la causette, pas plus que lui... Trop flippé pour ça.
Ahèm laisse de longue secondes s'écouler avant d'oser bouger une oreille, réflexe a la con, l'immobilité ça marche pour les insecte qui se font chahuter par plus gros... Pas face a une adversaire armé... En tout cas, il est pas mort et Jo s'est couché.
Il essaie de se détendre, calmer son rythme cardiaque par de profondes respirations, cligner des yeux bêtement et sentir le stress refluer doucement faisant place a toutes les petites misères du relâchement.
Ses maux de têtes qui s'étaient presque fait discret, les crampes, la fatigue.
Réprimer l'envie de prendre ses jambes a son cou, un regard en direction du village, un pour Jo, un pour Shangri La... Jo... Shangri La... Jo...
Elle s'agite doucement pour trouver une position pour dormir... Il respire enfin et se sent vidé, définitivement et intégralement vidé.
Allez faut encore puiser sur la réserve de la réserve, aller chercher doucement les merdes du canasson pour les rapprocher du feu, combustible de récupération.
Prendre la batte sous le bras, caler la longe du cheval sous une pierre -son futur oreiller des fois que la bestiole ou sa maitresse ait des envies de ballades nocturnes- récupérer sa couverture, l'éloigner un peu de Jo et adoucir avec le contact avec le sol.
Enfin sangler le manche de la batte a son propre poignet... Si on veut l'amocher avec... Il aura le temps de réciter ses prières...
Ahèm s'allonge enfin et écoute, cherchant a entendre la respiration de la mercenaire... Des signes d'endormissement quelque chose qui lui permettrait enfin de fermer l'œil... Il ne résiste pas longtemps et finit par sombrer.
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
Semi sommeil. Encore perturbée par ses exploits imaginaires, elle s'agite un peu sous la couverture. Jo Clay Kieffer et sa batte, tu m'étonnes qu'il y'ait de quoi flipper. Jo Clay Kieffer, sa batte, et son brusque sevrage des antidépresseurs? De quoi se faire blanchir le cheveux, à condition d'en avoir. Mais tout est revenu à la normale. A priori.
Tellement, que c'est l'aube, qui pointe sa fraîche ganache, et pisse négligemment sa rosée sur les gueules ouvertes des campeurs bas de gamme, épuisés, tarés, traumatisés, hypnotisés, tracassés, rayez la mention inutile. Si vous en trouvez une. Elle ouvre un oeil, regarde par dessus sa couverture. Putain, elle s'est endormie. Normal, elle est cadavérique. Mais ce con... Il s'est endormi aussi. Comme elle. Y'en aura pas eu un seul pour veiller sur le camp, prendre son quart, réveiller l'autre avant de s'endormir... A la mercie du premier connard venu. Et les affaires éparpillées un peu autour... Le cheval, qui broute connement le sol sec... Un régiment d'enculés serait passé, aurait volé matériel et montures... Ils auraient même pu en sodomiser un à sec en poussant des hurlements de goret, que l'autre se serait pas réveillé. Il est beau, le duo gagnant.
Elle est exaspérée. Elle est énervée. Elle est épuisée, aussi, et elle grelotte. L'aube, c'est jamais chaud. Surtout en cette saison. Alors pratique avant tout. La survie d'abord, et le qu'en dira-t-on, on se le fout au cul. Elle se traine vers la couchette d'un AM toujours endormi, pas vraiment préoccupé par sa survie, faut croire. Elle se traine, en tirant sa couverture. Il va l'entendre, ce connard. Il va l'entendre, quand elle va lui causer tour de garde. Quand elle va le secouer comme une merde, lui coller son front contre le nez. Lui faire roter son sang. "Rejoue encore avec ma vie". Il va l'entendre.
Elle arrive à son niveau, pose sa main sur l'épaule du dormeur. Et puis merde. Laisse tomber.
....................................................................................
Elle s'est allongée contre la Boule de Billard; serrée contre lui, ses nichons collés contre le flanc du mystique, et son visage enfoui contre le creux de son épaule. Elle a poussé un grognement inaudible, en tirant la vieille couverture poussiéreuse par dessus elle, en recouvrant partiellement AM, aussi. Comme ça qu'elle s'est rendormie. C'est vrai, ça aurait pu prêter à confusion.
Tellement, que c'est l'aube, qui pointe sa fraîche ganache, et pisse négligemment sa rosée sur les gueules ouvertes des campeurs bas de gamme, épuisés, tarés, traumatisés, hypnotisés, tracassés, rayez la mention inutile. Si vous en trouvez une. Elle ouvre un oeil, regarde par dessus sa couverture. Putain, elle s'est endormie. Normal, elle est cadavérique. Mais ce con... Il s'est endormi aussi. Comme elle. Y'en aura pas eu un seul pour veiller sur le camp, prendre son quart, réveiller l'autre avant de s'endormir... A la mercie du premier connard venu. Et les affaires éparpillées un peu autour... Le cheval, qui broute connement le sol sec... Un régiment d'enculés serait passé, aurait volé matériel et montures... Ils auraient même pu en sodomiser un à sec en poussant des hurlements de goret, que l'autre se serait pas réveillé. Il est beau, le duo gagnant.
Elle est exaspérée. Elle est énervée. Elle est épuisée, aussi, et elle grelotte. L'aube, c'est jamais chaud. Surtout en cette saison. Alors pratique avant tout. La survie d'abord, et le qu'en dira-t-on, on se le fout au cul. Elle se traine vers la couchette d'un AM toujours endormi, pas vraiment préoccupé par sa survie, faut croire. Elle se traine, en tirant sa couverture. Il va l'entendre, ce connard. Il va l'entendre, quand elle va lui causer tour de garde. Quand elle va le secouer comme une merde, lui coller son front contre le nez. Lui faire roter son sang. "Rejoue encore avec ma vie". Il va l'entendre.
Elle arrive à son niveau, pose sa main sur l'épaule du dormeur. Et puis merde. Laisse tomber.
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Elle s'est allongée contre la Boule de Billard; serrée contre lui, ses nichons collés contre le flanc du mystique, et son visage enfoui contre le creux de son épaule. Elle a poussé un grognement inaudible, en tirant la vieille couverture poussiéreuse par dessus elle, en recouvrant partiellement AM, aussi. Comme ça qu'elle s'est rendormie. C'est vrai, ça aurait pu prêter à confusion.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Sommeil lourd et profond, Réparateur ? Faut voir...
Une enclume posé sur le crane pour l'enfoncer dans les eaux noires du sommeil, Ahèm a finit par s'endormir, la main crispée sur la lanière qui le relie au manche de la batte...
Petite précaution... Au cas ou... au cas ou quoi ? Ridicule Ahèm a peine capable de se défendre, bon si jamais c'est un animal sauvage il pourra toujours faire des moulinets et du bruit... Ça ça marche, enfin mieux que sur un pillard décidé.
Pour l'instant, Ahèm dort et dort "bien" profondément du moins, pas de rêve, pas de songe rien que l'oubli... Enfin un peu de répit personne a surveiller, de qui se méfier, a qui faire a manger, avec qui parler pour qu'il ne perde pas pieds, avec qui s'engueuler, personne a aimer, a haïr... Plus rien, même pas lui, pas de souvenir, rien, noir néant.
Si bien qu'il n'entends pas Jo en approche, sent confusément que quelque chose bouge a coté de lui, la chaleur qui se colle a lui, chic, les fragments de conscience encore en marche apprécient, se sente moins seul au milieu de rien tandis qu'il se serre contre la présence et qu'un sourire effleure son visage marqué par le manque de sommeil ces derniers temps.
Attends... pas normal là... Tirer la lanière de cuir, sentir la batte du bout des doigts et remonter la poignée a hauteur de prise, fermer sa main engourdie autour et émerger.
Jo ce n'est que Jo... Qu'est ce qu'elle fout... Souvenirs flous et mémoire qui s'emmêle les pinceaux, visages, lieux, circonstances qui se brouille et se mélange...
Non ils sont bien au milieu de nul part t il ne s'est rien passé, Jo c'est Jo... Il peut sentir ses cheveux sous sa joue quand il a penché la tête vers elle.
Il se force a ouvrir les yeux, il fait jour... Pas assez dormi... Mal partout... C'est flou mais c'est sur c'est elle, Ahèm relâche la poignée de la batte, tire un peu sur la couverture pour se couvrir un peu plus, rabats ce qu'il peut de la sienne pour s'isoler au mieux de la rosée froide.
Ahèm referme les yeux en souriant, pour se laisser aller a une douce somnolence se laissant bercer par la respiration de Jo.
Une enclume posé sur le crane pour l'enfoncer dans les eaux noires du sommeil, Ahèm a finit par s'endormir, la main crispée sur la lanière qui le relie au manche de la batte...
Petite précaution... Au cas ou... au cas ou quoi ? Ridicule Ahèm a peine capable de se défendre, bon si jamais c'est un animal sauvage il pourra toujours faire des moulinets et du bruit... Ça ça marche, enfin mieux que sur un pillard décidé.
Pour l'instant, Ahèm dort et dort "bien" profondément du moins, pas de rêve, pas de songe rien que l'oubli... Enfin un peu de répit personne a surveiller, de qui se méfier, a qui faire a manger, avec qui parler pour qu'il ne perde pas pieds, avec qui s'engueuler, personne a aimer, a haïr... Plus rien, même pas lui, pas de souvenir, rien, noir néant.
Si bien qu'il n'entends pas Jo en approche, sent confusément que quelque chose bouge a coté de lui, la chaleur qui se colle a lui, chic, les fragments de conscience encore en marche apprécient, se sente moins seul au milieu de rien tandis qu'il se serre contre la présence et qu'un sourire effleure son visage marqué par le manque de sommeil ces derniers temps.
Attends... pas normal là... Tirer la lanière de cuir, sentir la batte du bout des doigts et remonter la poignée a hauteur de prise, fermer sa main engourdie autour et émerger.
Jo ce n'est que Jo... Qu'est ce qu'elle fout... Souvenirs flous et mémoire qui s'emmêle les pinceaux, visages, lieux, circonstances qui se brouille et se mélange...
Non ils sont bien au milieu de nul part t il ne s'est rien passé, Jo c'est Jo... Il peut sentir ses cheveux sous sa joue quand il a penché la tête vers elle.
Il se force a ouvrir les yeux, il fait jour... Pas assez dormi... Mal partout... C'est flou mais c'est sur c'est elle, Ahèm relâche la poignée de la batte, tire un peu sur la couverture pour se couvrir un peu plus, rabats ce qu'il peut de la sienne pour s'isoler au mieux de la rosée froide.
Ahèm referme les yeux en souriant, pour se laisser aller a une douce somnolence se laissant bercer par la respiration de Jo.
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
Réparateur, le sommeil? En effet : faut voir... Parceque celui de Jo, peuplé d'aberrations déroutantes, on doute qu'il ne répare quoique ce soit... Bien au contraire...
"... Alisha...? Tu déconnes..."
Alisha, encore et toujours. On y revient tout le temps. Qu'elle soit ici, ou à l'autre bout du monde, qu'elle soit morte, vivante, ou encore les deux, on y revient toujours. Ca doit la travailler. C'est ça... Ca doit la travailler, y'a quelque chose. Alisha.
"T'es déjà de retour... Ca va... T'as pu bouger ton gros cul..."
................................................................................................
Le véhicule vient de se garer, silencieusement, à coté des deux dormeurs. AM et Jo. Et AM qui ronfle, qui bave... La brune soupire, redresse le torse. Putain, comment il n'a pas pu entendre le moteur? La bagnole s'est pas garée en frein à main, mais tout de même... Putain... Comment tu peux pas...
La portière coté conducteur, qui s'ouvre; en sort une paire de jambes, dénudées, suivies presqu'instantannément du reste du corps, fin et tout aussi dénudé, de la conductrice. Yeux ronds, regard surpris, hébété, d'une mercenaire qui ne comprends pas tout. La silhouette, l'allure... Elle est belle, elle est là.
"... A... Alisha...? Tu déconnes..."
Pas de réponse, de la part de l'indienne, qui se contente de se dandiner négligemment vers la chasseuse de primes. Déhanché d'une contorsionniste experte, qui complètement nue, s'installe à califourchon sur Jo, le torse tant bien que mal dressé, et qui se maintient avec peine sur ses coudes.
"... Mais... Mais tu r'viens seule? Où ils sont passés les..."
La conductrice, toujours pas décidée à répondre, effleure de son index les lèvres de la cavalière désappointée... Chut... Plus tard. "Attends, Alisha..." Alisha n'attend pas. "Attends, tu sais que..." Elle tend une main affolée vers le bras d'AM. Pour le secouer, le faire réagir. AM qui n'est plus là... Putain. Il est passé où ce con? AM... Alisha... Non, quelque chose cloche... Quelque chose cloche, sinon, Miss Calcutta ne serait pas là. Elle ne serait pas penchée, à califourchon sur Jo. Elle ne lui maintiendrait pas la nuque d'une main, pour rapprocher ses lèvres des siennes. "... Tu sais que je fais pas ça... Je suis pas gou..." "Chut."
La brune frissonne, tressaille, au contact des lèvres de l'autre brune, sur les siennes. L'une se demande ce qui se passe, l'autre poursuit son jeu, de séduction? Peut-être... Si c'est un jeu de séduction en tout cas, elle y va fort, et plutôt rapidement... Les lèvres d'Alisha, d'abord, qui mordillent sans force celles de Jo... Et la main d'Alisha, qui maintient fermement la nuque de Jo. La langue d'Alisha, qui vient caresser celle de Jo, s'enrouler autour; ballet humide au Palais du palais. "Hum..." ... "Hum...?" Et l'autre main d'Alisha, qui caresse la poitrine de Jo, qui descend, masse sa hanche... Et...
Où est AM? Il fait quoi? Putain coco, tu vois pas que ta nana est en train de me violer sous tes yeux? AM... Reviens, merde. J'ai un problème. J'ai besoin de toi là... Fais quelque chose. Elle déconne. Elle va pas bien. AM regarde, regarde, ça va pas là. C'est pas normal. Non. Pourquoi? Parceque. Les caresses d'Alisha, d'abord à sens unique... Très vite bien rendues, par une Jo qui cède totalement, qui passe sa main sur une fesse indienne rebondie, caresse une hanche, caresse une poitrine. Bascule. C'est elle qui prend le dessus. La mercenaire. Sur Alisha, penchée sur elle. Elle la touche, la caresse, l'embrasse... Elle ne ferait pas ça en temps normal... Si? Elle l'aime. En temps normal aussi, mais pas au point de...
.......................................................................................
Les lueurs de l'aube qui éclairent un spectacle plutôt déroutant, c'est clair, alors qu'endormi, le crâne rasé subit les caresses d'une Jo presqu'hypnotisée. Dans un autre état, en tout cas. La brune, pressée contre lui, l'embrasse, sur les lèvres, dans le cou... Prend une main calleuse, qu'elle pose sur sa poitrine, en bredouillant des choses incompréhensibles... "Alisha... Humm... Alisha..." Pourquoi Alisha? Qu'est-ce qu'Alisha vient foutre là dedans? Endormie, et pourtant pas tant que ça. A l'ouest sans l'être, la Jo Clay Kieffer, a se presser plus fort encore contre le corps de son compagnon de campement.
Heureusement qu'elle rêvait pas qu'elle étranglait l'indienne.
"... Alisha...? Tu déconnes..."
Alisha, encore et toujours. On y revient tout le temps. Qu'elle soit ici, ou à l'autre bout du monde, qu'elle soit morte, vivante, ou encore les deux, on y revient toujours. Ca doit la travailler. C'est ça... Ca doit la travailler, y'a quelque chose. Alisha.
"T'es déjà de retour... Ca va... T'as pu bouger ton gros cul..."
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Le véhicule vient de se garer, silencieusement, à coté des deux dormeurs. AM et Jo. Et AM qui ronfle, qui bave... La brune soupire, redresse le torse. Putain, comment il n'a pas pu entendre le moteur? La bagnole s'est pas garée en frein à main, mais tout de même... Putain... Comment tu peux pas...
La portière coté conducteur, qui s'ouvre; en sort une paire de jambes, dénudées, suivies presqu'instantannément du reste du corps, fin et tout aussi dénudé, de la conductrice. Yeux ronds, regard surpris, hébété, d'une mercenaire qui ne comprends pas tout. La silhouette, l'allure... Elle est belle, elle est là.
"... A... Alisha...? Tu déconnes..."
Pas de réponse, de la part de l'indienne, qui se contente de se dandiner négligemment vers la chasseuse de primes. Déhanché d'une contorsionniste experte, qui complètement nue, s'installe à califourchon sur Jo, le torse tant bien que mal dressé, et qui se maintient avec peine sur ses coudes.
"... Mais... Mais tu r'viens seule? Où ils sont passés les..."
La conductrice, toujours pas décidée à répondre, effleure de son index les lèvres de la cavalière désappointée... Chut... Plus tard. "Attends, Alisha..." Alisha n'attend pas. "Attends, tu sais que..." Elle tend une main affolée vers le bras d'AM. Pour le secouer, le faire réagir. AM qui n'est plus là... Putain. Il est passé où ce con? AM... Alisha... Non, quelque chose cloche... Quelque chose cloche, sinon, Miss Calcutta ne serait pas là. Elle ne serait pas penchée, à califourchon sur Jo. Elle ne lui maintiendrait pas la nuque d'une main, pour rapprocher ses lèvres des siennes. "... Tu sais que je fais pas ça... Je suis pas gou..." "Chut."
La brune frissonne, tressaille, au contact des lèvres de l'autre brune, sur les siennes. L'une se demande ce qui se passe, l'autre poursuit son jeu, de séduction? Peut-être... Si c'est un jeu de séduction en tout cas, elle y va fort, et plutôt rapidement... Les lèvres d'Alisha, d'abord, qui mordillent sans force celles de Jo... Et la main d'Alisha, qui maintient fermement la nuque de Jo. La langue d'Alisha, qui vient caresser celle de Jo, s'enrouler autour; ballet humide au Palais du palais. "Hum..." ... "Hum...?" Et l'autre main d'Alisha, qui caresse la poitrine de Jo, qui descend, masse sa hanche... Et...
Où est AM? Il fait quoi? Putain coco, tu vois pas que ta nana est en train de me violer sous tes yeux? AM... Reviens, merde. J'ai un problème. J'ai besoin de toi là... Fais quelque chose. Elle déconne. Elle va pas bien. AM regarde, regarde, ça va pas là. C'est pas normal. Non. Pourquoi? Parceque. Les caresses d'Alisha, d'abord à sens unique... Très vite bien rendues, par une Jo qui cède totalement, qui passe sa main sur une fesse indienne rebondie, caresse une hanche, caresse une poitrine. Bascule. C'est elle qui prend le dessus. La mercenaire. Sur Alisha, penchée sur elle. Elle la touche, la caresse, l'embrasse... Elle ne ferait pas ça en temps normal... Si? Elle l'aime. En temps normal aussi, mais pas au point de...
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Les lueurs de l'aube qui éclairent un spectacle plutôt déroutant, c'est clair, alors qu'endormi, le crâne rasé subit les caresses d'une Jo presqu'hypnotisée. Dans un autre état, en tout cas. La brune, pressée contre lui, l'embrasse, sur les lèvres, dans le cou... Prend une main calleuse, qu'elle pose sur sa poitrine, en bredouillant des choses incompréhensibles... "Alisha... Humm... Alisha..." Pourquoi Alisha? Qu'est-ce qu'Alisha vient foutre là dedans? Endormie, et pourtant pas tant que ça. A l'ouest sans l'être, la Jo Clay Kieffer, a se presser plus fort encore contre le corps de son compagnon de campement.
Heureusement qu'elle rêvait pas qu'elle étranglait l'indienne.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Il commence a faire chaud dans la grange, le jour s'est levé et il devrait être a ses exercices matinaux depuis longtemps... Ahèm grogne dans son sommeil "Encore juste une peu... Cinq minutes"...
Lessivé par les travaux des champs la veille il n'a absolument aucune envie d'émerger...
Retardez au maximum l'éveil, restez entre deux eaux malgré les caresses de sa compagne qui se fait pressante... Dormez je le veux...
Il ne perçoit pas les cris joyeux de la petite qui d'habitude est collé contre eux au petit matin... Il la suppose être partie jouer avec Tonton Andy ou Monsieur Bibi.
Il recroqueville ses pieds sous la couverture agite un bras pour repousser mollement les câlineries de l'indienne, souriant dans la ouate moelleuse de l'éveil...
Celle ci ne se lasse pas pour autant, elle se presse contre lui, de moins en moins décemment , ce qui n'en est que plus agréable, contact de lèvres fiévreuse sur son visage, son cou... La main qu'il avait tenté d'opposer a une Alisha trèèès entreprenante se retrouve posé d'autorité sur un sein, douce sphère galbé au creux de sa paume...
Visiblement bien moins réveillé que sa compagne, il se laisse faire avec délice, soupire d'aise en grondant sous les attentions de celle ci.
A son tour il se serre contre elle, glissant son bras, libre dans le dos de la jeune femme, posant sa main dans le creux de celui ci afin de la presser un peu plus contre lui...
Tandis qu'il commence a rendre doucement, a mesure qu'il s'extirpe doucement de la sensuelle torpeur, les baisers qu'il reçoit, sa main précédemment sur le sein de la jeune femme se promène sur le torse et le cou de celle ci, caressant ses épaules... -Tiens Alisha... T'es au régime ?- pour remonter dans son cou et se promener sur son visage, sa nuque, infiltrer les doigts dans la masse de cheveux et attirer a lui ce visage.
Embrasser ces lèvres de bon cœur en promenant ses doigts sur les joues... creuses... de sa compagne... Alors qu'il sent le réveil et le désir faire une entrée en fanfare dans sa boite crânienne.
Comment ça "creuses" ? Il y a tromperie sur la marchandise !
Le dernier neurone n'ayant pas encore prit comme ses petits camarades avant lui le train express pour la gare copulation via la correspondance désir, tambourine au bureau des réclamations... Exige de voir le reponsable... Qui refuse obstinément d'ouvrir son bureau... Et pendant ce temps là, Ahèm rentre dans la danse des caresses de moins en moins sages, ça continue de chauffer sous les couvertures...
Le petit neurone fait tant et si bien qu'il enfonce littéralement la porte du bureau bordélique du responsable des lieux, sans prêter attention a l'état de délabrement du plafond fissuré de tout son long, il tape violemment du poing sur la table, furieux.
Ahèm, ouvre les yeux, s'apprêtant a tomber sur les agates fumées qu'il connait et... tombe sur ceux de Jo...
- "Jo ?" Coasse t'il faiblement en retirant sa main de la poitrine de celle ci, ramenant également sa comparse qui se promenai dans le bas du dos de la jeune femme, jouant avec la naissance des fessiers, alors qu'il se retrouve emmêler avec la brune dans une position que ne laisse pas de doute sur ce qui pourrait arriver...
Jo... Est en train de... me sauter dessus...
Il pose ses mains sur les joues de la cavalière, cherche a capter le regard de la jeune femme... Qui semble ailleurs...
Ses mains glissent sur son cou et ses épaules osseuses, enserre sa taille et l'attire a lui, la raison lutte de son mieux mais ne semble pas en grande forme ces temps ci... Et l'appel de la luxure au petit matin raisonne dans tout son être, vibrante tension alors qu'il agrippe les hanches de Jo pour les coller au siennes, plongeant son visage dans le cou de celle ci en fermant les yeux.
Ne plus être Am et Jo... N'être que deux amants de l'aube, qui s'aime au milieu de rien...
"Alisha... Humm... Alisha..."
Voilà plusieur fois qu'entre deux échange de caresses Jo soufflle murmure ou gémit le nom d'Alisha... Pourquoi Alisha ?
Am essaie de faire abstraction se jettant corps et âme dans l'échange maintenant que le voilà a moitié a poil dans la fournaise des couvertures sous lesquelles les deux corps se frôlent, se frottent et s'enlacent
Les mains s'aventurent avec toujours plus de hardiesse... Palpent caressent... s'insinuent... Les pensées primaires battent en brèche les pauvres défenses montées a la va vite par la raison d'AM... A quoi bon, de toute façon l'autre ne veut plus de toi... Profite... C'est pas tous les jours dimanche...
Et voilà AM suant a grosse goutte qui se redresse pour basculer Jo sur le dos, libère ses mains qu'il promène sous la couverture sur le corps de celle ci, seins, ventre cuisse, les mains dévorent avides les kilomètres de peau tandis qu'il se tortille pour se libérer des dernières entraves, le visage toujours dans dans le cou de la mercenaire a souffler.
Un Alisha de plus encore, il la bâillonne de ses propres lèves, l'embrassant sans retenue aucune pour ne plus entre ce prénom tandis qu'il immisce son genoux entre ceux de Jo pour se frayer un chemin vers l'aboutissement de toutes ces caresses...
Lessivé par les travaux des champs la veille il n'a absolument aucune envie d'émerger...
Retardez au maximum l'éveil, restez entre deux eaux malgré les caresses de sa compagne qui se fait pressante... Dormez je le veux...
Il ne perçoit pas les cris joyeux de la petite qui d'habitude est collé contre eux au petit matin... Il la suppose être partie jouer avec Tonton Andy ou Monsieur Bibi.
Il recroqueville ses pieds sous la couverture agite un bras pour repousser mollement les câlineries de l'indienne, souriant dans la ouate moelleuse de l'éveil...
Celle ci ne se lasse pas pour autant, elle se presse contre lui, de moins en moins décemment , ce qui n'en est que plus agréable, contact de lèvres fiévreuse sur son visage, son cou... La main qu'il avait tenté d'opposer a une Alisha trèèès entreprenante se retrouve posé d'autorité sur un sein, douce sphère galbé au creux de sa paume...
Visiblement bien moins réveillé que sa compagne, il se laisse faire avec délice, soupire d'aise en grondant sous les attentions de celle ci.
A son tour il se serre contre elle, glissant son bras, libre dans le dos de la jeune femme, posant sa main dans le creux de celui ci afin de la presser un peu plus contre lui...
Tandis qu'il commence a rendre doucement, a mesure qu'il s'extirpe doucement de la sensuelle torpeur, les baisers qu'il reçoit, sa main précédemment sur le sein de la jeune femme se promène sur le torse et le cou de celle ci, caressant ses épaules... -Tiens Alisha... T'es au régime ?- pour remonter dans son cou et se promener sur son visage, sa nuque, infiltrer les doigts dans la masse de cheveux et attirer a lui ce visage.
Embrasser ces lèvres de bon cœur en promenant ses doigts sur les joues... creuses... de sa compagne... Alors qu'il sent le réveil et le désir faire une entrée en fanfare dans sa boite crânienne.
Comment ça "creuses" ? Il y a tromperie sur la marchandise !
Le dernier neurone n'ayant pas encore prit comme ses petits camarades avant lui le train express pour la gare copulation via la correspondance désir, tambourine au bureau des réclamations... Exige de voir le reponsable... Qui refuse obstinément d'ouvrir son bureau... Et pendant ce temps là, Ahèm rentre dans la danse des caresses de moins en moins sages, ça continue de chauffer sous les couvertures...
Le petit neurone fait tant et si bien qu'il enfonce littéralement la porte du bureau bordélique du responsable des lieux, sans prêter attention a l'état de délabrement du plafond fissuré de tout son long, il tape violemment du poing sur la table, furieux.
Ahèm, ouvre les yeux, s'apprêtant a tomber sur les agates fumées qu'il connait et... tombe sur ceux de Jo...
- "Jo ?" Coasse t'il faiblement en retirant sa main de la poitrine de celle ci, ramenant également sa comparse qui se promenai dans le bas du dos de la jeune femme, jouant avec la naissance des fessiers, alors qu'il se retrouve emmêler avec la brune dans une position que ne laisse pas de doute sur ce qui pourrait arriver...
Jo... Est en train de... me sauter dessus...
Il pose ses mains sur les joues de la cavalière, cherche a capter le regard de la jeune femme... Qui semble ailleurs...
Ses mains glissent sur son cou et ses épaules osseuses, enserre sa taille et l'attire a lui, la raison lutte de son mieux mais ne semble pas en grande forme ces temps ci... Et l'appel de la luxure au petit matin raisonne dans tout son être, vibrante tension alors qu'il agrippe les hanches de Jo pour les coller au siennes, plongeant son visage dans le cou de celle ci en fermant les yeux.
Ne plus être Am et Jo... N'être que deux amants de l'aube, qui s'aime au milieu de rien...
"Alisha... Humm... Alisha..."
Voilà plusieur fois qu'entre deux échange de caresses Jo soufflle murmure ou gémit le nom d'Alisha... Pourquoi Alisha ?
Am essaie de faire abstraction se jettant corps et âme dans l'échange maintenant que le voilà a moitié a poil dans la fournaise des couvertures sous lesquelles les deux corps se frôlent, se frottent et s'enlacent
Les mains s'aventurent avec toujours plus de hardiesse... Palpent caressent... s'insinuent... Les pensées primaires battent en brèche les pauvres défenses montées a la va vite par la raison d'AM... A quoi bon, de toute façon l'autre ne veut plus de toi... Profite... C'est pas tous les jours dimanche...
Et voilà AM suant a grosse goutte qui se redresse pour basculer Jo sur le dos, libère ses mains qu'il promène sous la couverture sur le corps de celle ci, seins, ventre cuisse, les mains dévorent avides les kilomètres de peau tandis qu'il se tortille pour se libérer des dernières entraves, le visage toujours dans dans le cou de la mercenaire a souffler.
Un Alisha de plus encore, il la bâillonne de ses propres lèves, l'embrassant sans retenue aucune pour ne plus entre ce prénom tandis qu'il immisce son genoux entre ceux de Jo pour se frayer un chemin vers l'aboutissement de toutes ces caresses...
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Une idée vraiment con...
Alisha... hm...
Des bribes de gémissement qui réveillent sournoisement l'indienne au sommeil trop court et léger ces temps-ci. Elle écoute aux aguets, pensant que quelqu'un du groupe a pété une diurite ou lui fait une sale blague, à moins d'un appel au secours, avant qu'elle ne se rende compte que sa radio est toujours allumée. Vraisemblablement ailleurs aussi, parce que Jo lui avait redemandé une énième fois quand elle rentrait, parce que jo l'inquiétait mais surtout que Jo l'énervait. Gémissement, vagues murmures de désir, vague pressentiment confirmé dorénavant qui lui laisse un goût d'amertume et de cendre dans la bouche.
Elle ferme les yeux mais cela continue alors elle imagine leurs corps entremêlés en réprimant un haut le cœur puis se bouche les oreilles. Sa respiration se fait haletante, la colère monte, les larmes aux yeux aussi. Pas des larmes de tristesse non, juste de rage.
J'ai fait ce que j'ai pu pour les repousser... Les écarter... Un peu trop bien d'ailleurs.
Une voix familière retentit dans sa tête.
Soit, cela ne me semblait pas terriblement nécessaire. En tout cas, prenez votre temps...
Elle faisait ce qu'il fallait, elle en était convaincue. L'effet papillon et boule de neige quitte à s'en prendre plein la gueule. Ses mâchoires se crispent. Elle savait. Elle sait que de toute façon cela devait s'achever ainsi. C'est elle qui avait choisit. Pas de regret ni de remord, jamais, ils ne servent qu'à empoisonner l'existence. Fini, c'était fini. Liberté d'agir, enfin. Elle pouvait bien prononcer son nom avec un brin de culpabilité et lui perdre le nord. Elle n'existerait désormais plus à leurs yeux et réciproquement. La radio se coupe discrètement pour ne plus être le témoin silencieux et nocturne d'un film porno sur les ondes. Silencio !
Des bribes de gémissement qui réveillent sournoisement l'indienne au sommeil trop court et léger ces temps-ci. Elle écoute aux aguets, pensant que quelqu'un du groupe a pété une diurite ou lui fait une sale blague, à moins d'un appel au secours, avant qu'elle ne se rende compte que sa radio est toujours allumée. Vraisemblablement ailleurs aussi, parce que Jo lui avait redemandé une énième fois quand elle rentrait, parce que jo l'inquiétait mais surtout que Jo l'énervait. Gémissement, vagues murmures de désir, vague pressentiment confirmé dorénavant qui lui laisse un goût d'amertume et de cendre dans la bouche.
Elle ferme les yeux mais cela continue alors elle imagine leurs corps entremêlés en réprimant un haut le cœur puis se bouche les oreilles. Sa respiration se fait haletante, la colère monte, les larmes aux yeux aussi. Pas des larmes de tristesse non, juste de rage.
J'ai fait ce que j'ai pu pour les repousser... Les écarter... Un peu trop bien d'ailleurs.
Une voix familière retentit dans sa tête.
Soit, cela ne me semblait pas terriblement nécessaire. En tout cas, prenez votre temps...
Elle faisait ce qu'il fallait, elle en était convaincue. L'effet papillon et boule de neige quitte à s'en prendre plein la gueule. Ses mâchoires se crispent. Elle savait. Elle sait que de toute façon cela devait s'achever ainsi. C'est elle qui avait choisit. Pas de regret ni de remord, jamais, ils ne servent qu'à empoisonner l'existence. Fini, c'était fini. Liberté d'agir, enfin. Elle pouvait bien prononcer son nom avec un brin de culpabilité et lui perdre le nord. Elle n'existerait désormais plus à leurs yeux et réciproquement. La radio se coupe discrètement pour ne plus être le témoin silencieux et nocturne d'un film porno sur les ondes. Silencio !
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: Une idée vraiment con...
Alisha, toujours Alisha. C'est comme ça. L'obsession du moment, Alisha. Jusqu'à ce qu'une autre obsession prenne le dessus; encore plus lourde, encore plus grave, peut-être, dans l'esprit mis en pièces de la brune. Elle a brisé une vitre, impossible de savoir à quel moment... Et difficile de recoller les morceaux du puzzle fou; impossible, même. Est-ce que ça explique ce qui se passe maintenant? Peut-être, peut-être pas, en tout cas, c'est en train de se produire. Que ça craigne, ou pas. Alisha... Alisha... AM.
Réveille toi, bibiche, t'es en train de déconner plein pôt. Non, pas maintenant, attends deux secondes, tu veux bien? Il fait chaud, c'est bien comme ça. Reste comme ça.
Elle écarte littéralement les cuisses, ceinture AM avec ses mollets; abandon total, pas de lutte, elle se laisse faire. Si elle savait... Et si elle savait? Elle gémit, quand lui la pénètre, veut balbutier un pauvre "Alisha", immédiatement étouffé dans la bouche du crâne rasé, qui englobe la sienne. C'est officiel, ils sont en train de baiser, réèllement. Chacun enfermé dans sa réalité, certes, mais le résultat est le même... Chacun enfermé dans sa réalité... Ouais... Comme ça les arrange, sur le moment. Peut-être. Comme c'est facile... Sur le coup. Elle gémit, halète...
Ouvre les yeux.
Merde, qu'est-c'que j'fous là... Putain AM... Putain tu vas me payer ça... Qu'est-ce que tu fous, casse toi. Casse toi. Lâche l'affaire, tu vas mourir. Et moi ensuite... Arrête ça... AM. Merde. Comment t'en es arrivée là? Y'a eu la cassure, la vitre brisée, tu te souviens pas? Ca merde grave dans les connexions; tu essayes de tout recoller... C'est comme ça que tu t'y prends? C'est pas un tube de colle t'sais. La cavalière chevauchée, comique tiens... Le théâtre Kieffer, tu te souviens? Le grand théâtre Kieffer. Le rideau tombant sur les acteurs... Qui profitent de la pénombre, et de la coupure avec le public, pour baiser. C'est tout.
La cavalière chevauchée, qui enrage, en attrapant la nuque de son amant du moment, en serrant plus fort ses jambes autour de lui. Elle le presse contre elle, gémit, victime de sa propre connerie... "AM..." ... "AM..." ... "Merde..." ... "AM...". Et de continuer de gémir son nom à lui, cette fois. Et de continuer de le serrer, bel et bien consciente. Consciente qu'elle est là, avec lui. Consciente qu'il y'a un truc qui craint, aussi.
Jiminy Criquet n'aura pas fait son job cette nuit. Ni pour l'un, ni pour l'autre.
Réveille toi, bibiche, t'es en train de déconner plein pôt. Non, pas maintenant, attends deux secondes, tu veux bien? Il fait chaud, c'est bien comme ça. Reste comme ça.
Elle écarte littéralement les cuisses, ceinture AM avec ses mollets; abandon total, pas de lutte, elle se laisse faire. Si elle savait... Et si elle savait? Elle gémit, quand lui la pénètre, veut balbutier un pauvre "Alisha", immédiatement étouffé dans la bouche du crâne rasé, qui englobe la sienne. C'est officiel, ils sont en train de baiser, réèllement. Chacun enfermé dans sa réalité, certes, mais le résultat est le même... Chacun enfermé dans sa réalité... Ouais... Comme ça les arrange, sur le moment. Peut-être. Comme c'est facile... Sur le coup. Elle gémit, halète...
Ouvre les yeux.
Merde, qu'est-c'que j'fous là... Putain AM... Putain tu vas me payer ça... Qu'est-ce que tu fous, casse toi. Casse toi. Lâche l'affaire, tu vas mourir. Et moi ensuite... Arrête ça... AM. Merde. Comment t'en es arrivée là? Y'a eu la cassure, la vitre brisée, tu te souviens pas? Ca merde grave dans les connexions; tu essayes de tout recoller... C'est comme ça que tu t'y prends? C'est pas un tube de colle t'sais. La cavalière chevauchée, comique tiens... Le théâtre Kieffer, tu te souviens? Le grand théâtre Kieffer. Le rideau tombant sur les acteurs... Qui profitent de la pénombre, et de la coupure avec le public, pour baiser. C'est tout.
La cavalière chevauchée, qui enrage, en attrapant la nuque de son amant du moment, en serrant plus fort ses jambes autour de lui. Elle le presse contre elle, gémit, victime de sa propre connerie... "AM..." ... "AM..." ... "Merde..." ... "AM...". Et de continuer de gémir son nom à lui, cette fois. Et de continuer de le serrer, bel et bien consciente. Consciente qu'elle est là, avec lui. Consciente qu'il y'a un truc qui craint, aussi.
Jiminy Criquet n'aura pas fait son job cette nuit. Ni pour l'un, ni pour l'autre.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
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