Escarmouche avec l'armée Caroguayenne

[Jo Clay]

(message du colonel Gerinaldo Bez)


(pour tout votre groupe) 13/11/2010(01:30)

Dans la nuit fraiche du campement, alors que les demoiselles dans toute la fraicheur de leur pureté et de leur noblesse comparent leur seins en mangeant une compotée de rat, des cris se font retentir au loin.

Tas de chiennes! Grosses putes de lavabo!


Visiblement ivre ou simplement en décalage avec le monde réel, un gros porc hirsute et mexicain aux vêtements militaires poisseux et débraillés se rue vers le camp à travers la dune le poing levé et le futal tombant. Il hurle des insultes de plus en plus violentes à mesure qu'il se rapproche. Apparemment quelque chose le rend grognon.

Salopes de putes! J'vais vous décapsuler la chatte à coup d'brakmar! Il déboutonne son futal et laisse pendre dans sa main son goumier sale et fripé

Ou sont mes soldats? GARDES! GARDES!
Ejectez ces morues de mon royaume!

Il semble réconforté à mesure que son armée invisible de mercenaires, tirailleurs et canonniers de la grande armada revolutionar se masse autour de lui.

Ah mes fiers soldats! Ecrasez ces salopes et violez les goulument! Que mes vertes prairies me soient rendues et que les prolétaires de ma capitale soient rassurés face à cette invasion!

Réjouit par cette victoire acquise d'avance, il agite vigoureusement son sexe turgescent en haranguant les dames.

Vous là, les envoyées du général Cortez! Sachez que vous êtes ici sur le territoire du Caroguay révolutionnaire, qui s'étend de la rivière de San Pueblo aux montagnes de la Cabeza!
Tremblez face à la puissance de son armée et la grandeur de son dirigeant suprême, rendez vous et mourrez!

[Jo Clay]

Surprise, par le type qui brandit sa bite et hurle comme un goret? Pas vraiment, à priori... Puisque la connasse reste debout, sans broncher, à encaisser les insultes, et les délires du demeuré, qu'elle comprend à peine... Le visage creusé se penche sur l'arme, tenue dans la main fébrile... Ah. Elle se marre, la salope. Intérieurement, certes, mais elle se marre... "Je... Je suis une gentille..."

Elle braque un regard rougis, jaune dans les coins, sur l'obèse qui vient caracoler devant elle; un tic nerveux déforme son visage, alors qu'elle l'empoigne au col, quand il s'est assez approché. La fait que le type ait la bite à l'air ne semble pas plus l'étonner que ça... Elle a l'air fatiguée... Elle a l'air à l'ouest... Elle renifle, crache, en rapprochant le gros visage rougeaud et en sueur, de sa maigre face cireuse... Et calmement :

"Enchantée... J'm'appelle Jo... Jo Clay Kieffer... J'ai rencontré l'fils du dieu des vikings. C'lui qui brandit un livre de coloriages pour enfants... Et... Il a chié de l'or, de son casque. T'es étonné? J'le suis pas... J'l'ai vu comme j'te vois..."

Le regard rouge braqué dans les petits yeux porcins du type, elle baisse soudainement la tête... Lentement, pour regarder entre ses propres jambes... Une flaque grandit, dans le jean de la cavalière... Une odeur de pisse vient bientôt emplir l'air. Elle fourre à nouveau ses yeux dans ceux du colonel...

"Ca reprend... Ca l'faisait que la nuit... Mais maint'nant, ça l'fait même au grand jour..."

Visiblement contrariée, tout en maintenant le col du gros, elle lève son arme, la lui colle sur le front; le doigt fébrile crispé sur la détente.

"Tente quelqu'chose... J'en ai b'soin... Tente quelqu'chose, s'te plait... J'en ai b'soin..."

[Jo Clay]

(Message du Colonel Gerinaldo Bez)

(pour tout votre groupe) 13/11/2010(02:39)

De grosses goutes de sueurs diaphanes perlent sur le visage gris et gras du glorieux colonel. Ses yeux torves d'impuissant s'illuminent tandis qu'ils se posent sur la poitrine dédaigneuse et insolente de sa future tortionnaire.
Son charabia à elle, il n'y pige goute. Car contrairement aux idées reçus, les marginaux ne vivent pas tous dans le même monde merveilleux ou les éléphants chient des arc-en-ciel. C'est plutôt chacun le sien et le cadavre de Dieu pour tous.

Il voit les seins, l'arme, les yeux injectés de sang, il sourit, il bave. Sa main boudinée vient agripper le jean souillé de Miss Kieffer au niveau de l'entrejambe. Effectivement, pas sur que ces deux là se comprennent.

Hunf Hunf... Belle salope! Tu mouilles hein? Tu ferais n'importe quoi pour sauver ta misérable peau de *kof kof* trainée hein?

A chaque syllabes, un jet de bave vient se décomposer sur les chicots du colonel dans une salve de postillon qui atterrit automatiquement sur le visage de sa charmante interlocutrice.
Le visage de Gerinaldo rougit comme si un feu nucléaire embrasait son corps. Il gonfle de puissance, sentant toute sa gloire d'homme d'Etat humilier et écraser ces femmes ridicules.

Tu as peur... C'est bien, la république a pitié de toi. Maintenant suce moi, suce moi car ta vie en dépend.

Au dessus de cette scène improbable, impossible, surréaliste, un orage se déclenche. Des trombes d'eau ruissellent sur ces êtres malades qui vomissent leur folie ensemble, au bal du désespoir.

[Jo Clay]

L'orage, il fallait s'y attendre... Un malheur n'arrive jamais seul, et tant qu'à être dans la merde, autant que ça soit sous un temps de chiotte. Mais la cavalière ne semble pas y prendre garde, aux trombes d'eau qui lui battent maintenant sa sale gueule creusée et malade... Après tout, elle est engoncée dans son imperméable à la propreté plus que douteuse.

De même qu'elle ne prend pas garde à la main, qui lui caresse l'entrejambe, à l'endroit où l'urine, tantôt chaude, commence à refroidir au gré de la température. Son flingue toujours braqué, assuré par une main fébrile, contre le visage du fou, elle tourne sa figure vers la fillette, et la seconde femme, qui assistent à la scénette foireuse...

"La p'tite fille, c'est Tamarie. J'm'occupe d'elle, tu sais. Depuis longtemps... J'fais ça parc'que c'moi, sa maman, maint'nant... Mais..."

Un rire nerveux secoue la connasse, alors qu'elle braque à nouveau son regard défait, presque triste, dans celui du malheureux...

"Elle dit qu'j'suis pas sa mère. Tu l'crois ça? J'suis pas sa maman... Biologiqu'ment c'est sûr, j'l'ai pas pondue... Non... J'ai pas ouvert mon mill'feuille pour me beurrer les coins et glisser sa minette d'ange hors de ma chatte... Non... J'ai pas fait ça. Mais j'm'occupe d'elle... Et j'le fais bien... J'fais attention qu'elle manque de rien. Comme si j'tais sa maman..."

L'idée lui arrache un sourire, qui s'efface quasi instantanément. Maman triste, cas social à l'horizon... Et le colonel, au milieu de tout ça, assistante sociale providentielle, malgré lui, qui débarque dans cette réunion de famille, bite en main, pour rendre la justice, à n'en pas douter. Peut-être même, lui retirer la garde de la petite? Elle y pense, la tarée... A ce moment là, on peut dire que la perspective effrayante qu'on soit venu lui enlever l'enfant... La fait sévèrement baliser.

"Et la brune... C'est Tara. Elle parle pas beaucoup... Mais j'crois pas qu'elle va t'laisser faire c'que t'es v'nu faire... Moi non plus, j'vais pas t'laisser faire... Aujourd'hui, t'es mal tombé..."

Comme pour appuyer ses dires, elle brandit l'arme de poing, dont elle abat la crosse sur la tempe du bougre, violemment... S'il est toujours conscient, et en état de réfléchir un minimum, il remarquera au milieu des goutelettes d'eau de pluie, les larmes dans les yeux de sa tortionnaire...

[Jo Clay]

(Message du Colonel Gerinaldo Bez)

13/11/2010(03:22)

La tempe ouverte et ensanglantée et le zob toujours a l'air libre qui convulse dans le sable boueux, le digne représentant de l'armée Caroguayenne git au sol dans sa laideur et dans sa misère.

Il est assommé et sans défense, vous pouvez en disposer comme bon vous semble...

[Tara]

Tara qui se réveille de son sommeil presque perpétuel ouvre les yeux sur celui qui a eu le malheur de le réveiller, les yeux rouges par la fatigue constante due à son état, d'une humeur plus que mauvaise, elle regarde le porc sortir toutes ses conneries, l'homme semble être ivre ou dans un état plus que déplorable...le fait que Jo ne l'ai même pas liquidé surprend Tara, elle qui aurait tué un innocent qui s'approche de trop près de Tamarie ou étriper quelqu'un qui la fait un peu trop chier, celui la était toujours en vie, mais pour combien de temps ?

La jeune brune regarda le bougre, qui grandissait sa bite comme une épée ou un lasso peut-être, mais ne réagit pas vraiment à ses "attaques". Elle se tourne vers Jo et d'une voie un peu fébrile mais suffisamment claire:
"Laisse le moi...ce blaireau...j'ai besoin d'un peu d'entrainement..."

[Tamarie]

Elle regarde la scène, choquée, déjà par la présence même du vieux général qui tien son canon, mais aussi par les réactions de sa grande sœur. Elle à souillée son pantalon, et elle se laisse tripotée là où personne ne doit aller, surtout pas un gros porc hispanique qui se tripote la crevette. Une rage mélangée à un sentiment d'inconfort envahis la petite aux yeux rougis. Elle sert les poings, elle doit réagir, mais comment, quand, tout s'enchaine si vite, le Shakespeare du ciel ne manque pas d'inspiration. L'idée est là, faire une pierre du coup. La petite, toujours énervée, mais sous contrôle, attrape la main libre de Jo.

Maman, il faut que tu le tues, il me fait peur!

La phase est net et sans émotion, mais les mots sont là.

[Jo Clay]

L'orage redouble. A terre, dans la boue, le gros porc inconscient commence à se vider de son sang... La main de Tamarie dans la sienne, la mercenaire ajuste le crâne du tocard sans défense. Elle hésite, mais ne tire pas. Tourne son visage fatigué vers celui de Tara, et à voix basse :

"T'en fais c'que tu veux... Mais qu'ça fasse pas d'bruit..."

Elle range l'arme dans son ceinturon, tente de prendre la gamine dans ses bras; s'y reprend à deux fois, faiblement, sans même faire attention à la flaque de pisse dans son pantalon, et s'éloigne, vers le couvert rocailleux en travers duquel à été tendue une bâche, et qui sert d'abris aux trois cavalières. Elle lance à l'attention de Tara :

"Dans tous les cas... Y crèv'ra ici."

Et pour elle même :

"Nous non."

[Tara]

Le type semble inconscient, au plus grand regret de Tara qui voulait se défouler un peu, mais ça sera pour une autre fois apparemment...
Elle s'approche de l'intrus et le tire par le col pour le mettre en position assise contre une dune, il ne bouge toujours pas.
Tara se dirige alors dans la direction opposée, lançant des regards en arrière de temps en temps pour surveiller qu'il ne bouge toujours pas. Tout en marchant elle prépare son arc, ce bout de bois avec une ficelle tendue, la matière reste inconnue pour la propriétaire de cette arme mais peut lui importe, elle n'a eu que peu d'occasions de s'entrainer avec et celle-ci en fait une toute trouvée, prenant l'arc par le manche prévu à cet effet et attrape une flèche.
Elle avait accrochée son petit carquois à la jambe, elle trouvait ça plus original mais surtout plus pratique pour tirer les flèches et savoir combien il lui en restait, ça pouvait rapidement devenir une question de vie ou de mort, se retrouver comme une idiote sans flèche et en mourir serait une mort des plus idiote étant donné la simplicité pour faire une flèche. Attrapant donc la flèche par le bout qui arrivait au niveau de ses hanches, elle la place sur son arc puis se retourne enfin pour de bon, stoppant la marche, elle regarde un peu l'homme qui semble avoir rétréci avec la distance, il n'était pas bien gros ce qui en faisait une cible plutôt difficile à atteindre, mais tout ça n'était pas tellement important, en fait ça lui plaisait d'avoir une sorte de petit chalenge.

il n'y avait que peu de vent ce qui rendait le tir plus simple à prévoir, c'est donc l'esprit concentré sur sa cible immobile que la jeune femme commença à tirer sur cette corde, jusqu'au point ou son bras commençait presque à trembler, prenant une grande respiration pour éviter de bouger et fermant un œil pour mieux viser, elle resta quelques secondes ainsi avant de finalement décocher sa flèche. Elle vole quelque seconde dans le vent accompagné du bruit de la corde vibrante, un trait furtif et rapide se dirigeant à toute allure vers le bonhomme à terre jusqu'au moment où elle alla se planter, dans une sorte de *tchak* envoyant du sable volé, la cible avait été ratée. Tara saisi une nouvelle flèche, imperturbable dans son exercice, et reprend la visée pour tirer à nouveau, la flèche se dirige droit sur la tête du bougre et ... *tchak* ... encore raté, mais cette fois il a dû sentir l'air et le sable retomber sur son visage. Une nouvelle fois elle reprend une flèche...cette fois la flèche se dirigera tel un éclair venant foudroyé une antenne, déviant à droit puis à gauche avec de légère rafales de vent, cette fois elle ne rata pas, le projectile se planta en plein dans le ventre de l'homme toujours à terre qui reprit connaissance, avec le choc peut-être et se plia de douleur...du moins il essaya, la flèche devait le faire souffrir au point qu'il n'arrivait plus à se plier, il attrapait la flèche sans oser le retirer puis commença à se relever, voulait il se défendre ? s'enfuir ? ou peut-être supplier la tireuse, peu importe, une deuxième flèche se planta juste en dessous du cou de l'hispanique qui s'effondra en remuant les jambes, quelques secondes, Tara avait déjà préparé la flèche suivante, mais sa cible, le vulgaire ivrogne s'arrêta, laissant retomber ses bras sur les cotés, avec un ultime cracha de sang inaudible avec la distance.

L'exercice était fini, sa cible ne bougera plus, il ne restait plus qu'à récupérer ses flèches, pas de gâchis, surtout pour une cible aussi ridicule.

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