la fine équipe ...

[Melvin]

Halk aussi trouvait le temps long. mais avant de faire le premier pas de leur traversée du désert, il voulait savoir où ils allaient poser le pied ... histoire de pas marcher dans la merde dès le début.

après l'éclipse de lune, le monde avait changé, beaucoup n'avaient pas recouvré leurs esprits, et Halk avait perdu Malena, sa première compagne, (si on laissait de coté le nain bleu, mort dans des circonstances embarrassantes).

il y avait des nouveaux, aussi: la Falvine et ses airs de dure à cuire, ses formes excitant la convoitise de qui passait à portée de regard ; Trogly, une bestiole d'un genre indeterminé, à la voix fluette mais aux mains agiles.

Et puis, les anciens : Gonzo, au charisme flamboyant et aux expressions pittoresques de looser magnifique, celui qui les avait embarqué dans ces aventures ; Hector, capable de tordre une barre de fer de ses mains ou de remettre quiconque à sa place de sa voix bourrue. Ely et Candy, enfin, un peu chiantes sur les bords (surtout Candy), et qui risquaient de leurs attirer des emmerdes ...

les chameaux blatéraient d'impatience, les arcs détendus ressemblaient de plus en plus à des cannes à pêche, et les lames n'avaient plus servi qu'à cuire des œufs depuis des lunes ... il était temps de partir ...

Pour la première fois depuis qu'il était parti en pagne loin du charnier natal, Halk se sentait de taille à revenir à son pays natal. Il prit sa plus grosse voix :

à Tous, toutes, tous :

A partir de maintenant, on est entre les mains de Crôm. Le passage est risqué, et ce qui nos attend au bout pas mal non plus. Là où on va, on a de bonnes chances d'y rester, mais ça vous le saviez en signant le papier que Gonzo vous a refilé au milieu de la dernière cuite.

On part à la tombée de la lune. A ce moment, on fera une dernière fois le plein des outres, puis la traversée du désert. La canicule va pas trop tarder, maintenant, et la route est longue avant les premiers points d'eau douce, donc économisez la flotte.

[Gonzalo]

Cette fois-ci le départ était imminent. Plus encore que la tension qui montait dans le groupe, la nervosité des chameaux, le chargement des vivres des couvertures, un indice ne trompait pas. Candy était prise de vertiges, se lamentait à propos d'une coupure aux doigts, jetait des regards désespérés et finit par s'évanouir. Son allergie aux marches dans le désert était revenue, le latino avait beau lui expliquer qu'elle n'aurait plus à marcher et qu'elle vait juste à se pavaner sur son chameau, rien n'y fit. Peut être le souvenir des bivouacs dans le désert, les douches rares, le sable qui s'incrustait partout et ruinait les sandwich, les bouteilles d'eau, ses cheveux...
Candy rejoignait sa place favorité pendant les voyages, cachée sous des covertures dnas le traineau charriot. Un problème de réglé.


Place au discours de départ.
Halk avait parfaitement résumé leur voyage en une phrase, on est entre les mains de Crom. Le projet était complètement foireux, l'objectif inatteignable, les moyens reposaient sur un maitre mot : improvisation.
Pour commencer, c'est Halk qui guiderait le groupe. Le latino avait renoncé à lui apprendre le rudiments de cartographie, comment regarder la carte à l'endroit, recoller les différents morceaux, les notions d'est ou d'ouest. Non le sauvage utilisait des moyens énigmatiques pour un homme civilisé, peut être qu'il se dirigeait au champ magnétique comme les oiseaux, suivant les étoiles, ou peut être à l'odorat en suivant les traces d'animaux migrateurs. Il ne valait mieux pas savoir. Parmi les mystères, le sauvage ne marchait quasiment que la nuit. Gonzalo restait pourtant confiant dans la capacité du sauvage a retrouver la terre de ses ancètres.


Oué il faut économiser l'eau. et c'est uniquement pour boire. Pour vous laver les mains, crachez dedans ou utilisez la pisse de chameau. Non oué c'est pas comme si on allait croiser des gens fréquentables dans le désert.
Tout le monde est pret ?
Bon je crois qu' y a personne de Shangri la qui viendra nous saluer. Oué sont sympas mais ca manque d'un office de tourisme.
Hum alors pour marquer le coup de notre départ, on pourrait envoyer une salve de balles et de fleches.

[Gonzalo]

Hector :


Hector trépignait d'impatience à l'idée de revoir du Pays, la brise légère du marais et les vents chauds et violents du désert lui manquait...
Il mâchouillait frénétiquement un vieux bout de bois en préparant son chameau pour le départ... Il se tourna vers les bâtiments de Shangri, la cité était belle, développée, a priori ce que l'on fait de mieux dans ce pt'ain de monde pourri.
Pourtant, il n'avait pas trouver la moindre infos sur un quelconque objet volant... Pas la moindre trace d'un avion, même pas un bout de tissu capable de prendre le vent...
Il ira la cherchez ailleurs ca machine volante, il la trouvera, ca il en était persuadé.

Il se tourna vers ses compagnons avec un large sourire

Bon, moi je suis prêt !!
C'est quand vous voulez !

[Boudugu]

Bien que tardif, le vieille homme assis sur sa vieille caisse regarde le groupe qui est, voir était, sur son départ.

- Mouais, grogne t'il. Mouais...

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