Shangri-La
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Pour le 2eme RE

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Message par igor Ven 27 Jan - 16:53

Cette sortie fut la dernière pour Igor, mais le russe mourut en héro légionnaire, et non comme un paumé du désert en manque d'eau ... Il ne lui en fallut pas plus.

Il était à terre, allongé sur le dos. La poussière qu'il souleva en s'effondrant ne mit guère de temps avant de se dissiper, laissant le soleil qui brillait à travers les nuages lui caresser le visage d'une chaleur réconfortante.
C'est son dernier soupir, Igor ne bouge plus, mais sent les corps de certains de ses vieux compagnons gisant à côté de lui. C'était foutu, la mission avait échoué, et les balles enfoncées dans son abdomen et son poumon ne faisaient qu'accélérer l'inévitable échéance ...
Cette dernière seconde fut la plus longue pour Igor. Mais la plus libératrice.
Il laissa échapper quelques soupirs de mots avant de fermer les yeux une dernière fois.

Merci les gars ... On ... se ... reverra ...
igor
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Message par Fred de Bellac Ven 27 Jan - 21:39

L'affaire était mal embarquée. La mission charbon commençait à sentir le roussit, Repérés par la Samsara, un ennemi supérieur en nombre et en équipement, le deuxième RE devait se résoudre à effectuer une retraite stratégique. D'autant que si eux étaient là, leurs copains de la Marabunta risquaient fort de ne pas tarder à arriver également.
Las, le Berliet nécessitait une fois de plus une intervention sur la chaudière. Et alors que les mécanos s'affairaient, le cri de la sentinelle retentit. Leurs adversaires leur avaient recollé au train. De rapide pourparlers eurent lieu, à l'issue desquels le camion consentit à repartir, couvrant la retraite d'un nuage de fumée de charbon.

Fonçant au Nord-Est, le Lieut qui avait repris le volant, voyait se profiler l'Axe au loin. Dans peu de temps, ils y seraient, et le bateau qui devait les ramener à Shangri La y serait aussi. Leur véhicule, plus rapide, avait laissé sur place les canassons de la Samsara, et peut-être les chercheraient-il ailleurs. Mais à trop forcer, la mécanique déjà fragilisée craqua. L'itinéraire choisi était trop tendu, et ils échouèrent à une lieue de l'objectif. A nouveau, il fallu réparer, en espérant que les éclaireurs adverses perdraient leurs traces. C'était sans compter sur cette journée sans vent qui laissaient intacts les deux serpents creusés dans le sable par les pneus du Berliet. Quelques heures plus tard à peine, et le légionnaire de faction signalait le premier pisteur adverse. Il ne restait plus qu'à espérer que le Land Rover des tueurs latinos soit trop court, et à se préparer pour la bataille.


Renforcez les défenses, ajoutez des sacs de sable sur les flancs ! Armes chargées et prêtes à faire feu !

Il n'y eu pas beaucoup à attendre. Alors que les hommes de Tato restaient sagement en retrait, la Marabunta dévala la dune la plus proche dans le rugissement du diesel du Land. Les premières rafales d'Hex et sa bande crépitèrent, hachant les pneus du camion, le forçant à l'arrêt, bien trop loin pour les pistolets à poudre noire, bien trop rapides pour les flèches des balistes. Alors que dans une dernière embardée, leur véhicule se couche, les légionnaires sont éjectés dans le sable. Rampant en position défensive, ils sont alors arrosés à nouveau d'une grêle de balles. Le sang jaillit, et fusent les cris de douleurs. Igor, le caporal des premières heures est le premier à tomber. Puis Servus, la nouvelle recrue, la tête arrachée par une décharge de chevrotine. Miro, l'adjudant-chef courage, le plus vieux légionnaire de l'histoire meurt à son tour, sans la médaille qui lui tenait tant à cœur, et alors qu'un ultime souffle meurt sur ses lèvres, Breta est fauchée à son tour. Le feu roulant des défenseurs n'atteint pas ses cible, trop lointaines, trop bien défendues par le blindage du 4x4.

Alors que l'ennemi s'éloigne, de Bellac regroupe les survivant. Pas le temps de pleurer les morts... Pas le temps de creuser une tranchée... Impossible de fuir, les blessures reçues empêcheraient la plupart des quelques légionnaires qui restent de courir bien loin. La légion n'abandonne pas les siens. Il ne reste plus qu'à attendre, et à mourir.

Avisant le Berliet gisant à quelques mètres, le lieut' se crispe, puis hurle :


Nos vies ne sont plus entre nos mains, mais ils n'auront pas ça !

Braquant son pistolet, une de ses dernières balles, il vise la chaudière chauffée au rouge, et tire. Dans une explosion assourdissante, le Berliet explose, arrosant le désert de morceaux de métal incandescents.
Puis il recharge lentement, satisfait, et observe le manège de ses adversaires. Contournant le lieu de l'embuscade, le Land revient vers son point de départ, embarquant un combattant sans doute détaché de l'autre groupe. Puis il revient pour la curée... Dans un brouillard écarlate, de Bellac voit le véhicule foncer sur ses dernières troupes et sur lui, crépitant de tirs d'armes automatiques et de canons sciés. Les balles des légionnaires s'écrasent à nouveau sur les plaques d'acier tandis que l'un après l'autre, ils tombent sous la grêle de plomb qui les accable. Aboub s'endort une dernière fois, et à ses côtés, le Sergent-chef Drake jaillit comme pour le secouer encore, mais le trou béant dans sa poitrine est des plus éloquent. Puis KJ, l'Australien se redresse soudain, les mains crispées sur son front, tandis qu'entre ses doigts déjà gours, le sang coule, mêlé à la cervelle. Alison elle aussi, coupée en deux par une rafale, tombe sans avoir eu le temps d'assouvir sa vengeance, tuée par celui là même dont elle voulait tirer justice. Et Estelle, s'effondre enfin, sans avoir retrouvé son sac.
Hébété, son sang coulant de plusieurs nouvelles blessures, le Lieut' regarde autour de lui. Tous gisent là, et une étrange malédiction veut qu'il soit le dernier debout pour le voir. Alors que les larmes coulent sur ses joues noircies de sang et de sable, titubant, il balbutie :


Pardon, camarades, de vous avoir menés à la mort... Et toi, Camarde, tu nous as rattrapés, mais nous t'avons fait courir. Et ce n'est pas fini ! Viens, attrape moi, si tu peux. Viens, suis moi, jusqu'à Camerone ! VIENS !

D'un pas mal assuré, de Bellac se met en route, droit devant lui, hurlant ses imprécations d'une voix qui se brise peu à peu. Pas longtemps, le plomb dans son corps l'alourdit, ses membre ne répondent plus et enfin il tombe et roule sur le dos. Le sable le reçoit, lui fait un dernier lit, le plus doux depuis longtemps. Au dessus de lui, le soleil brille, insensible témoin de la fureur des hommes. Une détonation... Une nouvelle douleur, fulgurante... Et l'astre se voile d'un Nuage.
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Message par Hex Sam 28 Jan - 2:44

Emergeant tour à tour par l'un des côtés de la barricade de métal qu'était le Land Rover garé latéralement, les Mareros se répartirent l'espace. Unis par les liens du sang, ils étaient tels une meute soudée, au sein de laquelle chacun avait sa propre place bien définie. Sans même prendre la peine de parler, ils communiquaient entre eux via un système de signes codés. Prudemment, Hernando Xeres jeta un coup d'oeil par-dessus le capot de leur véhicule, en direction du brasier ronflant qui dévorait la carcasse du Berliet. Mais il était difficile de distinguer quoi que ce soit à cause de l'âcre fumée de charbon qui englobait la scène. A peine pouvait-on apercevoir des silhouettes chimériques au travers du brouillard artificiel. L'adrénaline du combat combinée aux drogues qu'il avait ingurgité pour décupler ses facultés physiques faisait battre son coeur à cent à l'heure, atténuant tout sentiment d'appréhension qu'il aurait pu concevoir. Car il allait sortir à découvert pour vérifier qu'il n'y avait aucun survivant ... ou s'en assurer, le cas échéant.

Cela aurait pu sembler fort imprudent aux yeux de quiconque de rationnel de voir ainsi le chef du groupe s'exposer à d'éventuelles manoeuvres désespérées de survivants coriaces. Mais c'était ainsi que les choses fonctionnaient au sein de la Marabunta. Les jefes, avant d'être des dirigeants, se devaient avant tout d'être des exemples à suivre pour leurs frères. Et que ce soit face au danger comme face à bien d'autres chose, nul ne les précédait. A peu de choses près l'exacte opposée des dirigeants élus de leur ennemi d'aujourd'hui, qui envoyaient sans relâche d'autres prendre les risques et mourir en leur nom. Et c'est exactement ce qui venait d'arriver au 2èRE, consumé par la colère vengeresse de la Marabunta, qui jamais n'oublie ni ne pardonne son sang versé.

Bondissant avec agilité sur le capot du Land, le fusil apprêté, Hernando s'avança lentement, pas à pas, vers la carcasse calcinée du véhicule ennemi, à l'affût du moindre mouvement suspect. Le sang fouettait ses tempes, tandis que sa conscience chimiquement altérée s'appropriait l'instant de façon irréelle, lui faisant tout percevoir au ralenti. Passant auprès des corps plus ou moins abîmés de ses ennemis, il en fit le décompte mental au fur et à mesure. Jusqu'à arriver à celui du vieux Miro, adossé contre une des roues, la poitrine sanguinolente. Illusions des sens provoquée par l'environnement nébuleux et surchauffé ou ultime soubresaut de la vie qui s'en va, il sembla à Hernando que son vieil ennemi avait bougé. Aussitôt, l'implacable latino lui fourra le canon de son arme dans la bouche, et lui lança d'une voix enrouée d'une insatiable colère intérieure :


-Pour ce que les tiens ont fait à Zara, aujourd'hui je serai sans pitié.

Sans attendre de réponse, il fit feu, projetant une giclée de sang sur son visage. Mais la chaleur de la fournaise était telle qu'il ne s'en rendit même pas compte. Continuant son mortel décompte, il arriva jusqu'au bout, pour se rendre compte qu'il en manquait un au tableau. Et pas n'importe lequel.

Surgissant de l'aura de fumée, il embrassa l'horizon d'un regard panoramique, tel un prédateur à visage humain à la recherche de sa proie. Et aperçut au loin la silhouette titubante de l'unique survivant. Un de ces odieux rictus qui le caractérisaient si bien étira ses lèvres en un terrible présage de mort. Tranquillement il posa un genou à terre afin de mieux viser. Le claquement de l'arme ne tarda pas à retentir et roula dans l'espace offert, mais avant même qu'il ne parvienne jusqu'aux oreilles de de Bellac, ce dernier tomba, fauché par la mortelle précision d'Hernando. Hernando, qui haussa un sourcil de surprise lorsqu'il constata, après s'être relevé, que son ennemi en avait péniblement fait de même. Et qu'il se remettait à tituber en direction de Shangri-La, manifestement déterminé à lutter jusqu'à son dernier souffle.


-Y a pas à dire, t'as la peau dure, mon salaud ... mais tu devrais savoir depuis le temps que quand le mauvais sort* est sur toi, t'es condamné ...

A nouveau, il coucha en joue de Bellac, mais cette fois-ci, seul le claquement du chargeur vide de son fusil se fit entendre. Etouffant un juron hispanique, Hernando rechargea fébrilement son arme, se sentant très mal à l'aise à l'idée d'être ainsi vulnérable. Mais ce répit avait suffi à de Bellac pour disparaître derrière une dune. Se retournant, il fit face à ses compagnons, qui avaient pris l'initiative de venir le rejoindre en ayant entendu les coups de feu. Désignant le désert dans son dos, il leur dit :

-J'ai beau lui avoir calé une balle en plein corps, de Bellac a réussi à se tirer. Mais il ira pas loin dans son état, vous en faites pas. Tous les autres ont eu leur compte.

A ces mots, ses compagnons se dirigèrent à leur tour vers le champ de bataille, afin de piller tous les biens de valeur qu'ils pourraient trouver. Pour sa part, il se contenta de s'asseoir sur un débris quelconque, afin de les couvrir pendant ce temps en surveillant les environs.

Il tourna la tête vers le sud-est, et la lueur sinistre de son regard, un instant apaisée par le massacre, se raviva. Il sourit à nouveau malgré sa mâchoire crispée par la colère qui animait son être, en un présage qui n'annonçait rien de bon. Clairement, sa soif de vengeance envers Shangri-La était loin d'être étanchée...



*Hex signifie malédiction, mauvais sort en anglais Wink


Dernière édition par Hex le Sam 28 Jan - 16:33, édité 1 fois (Raison : Correction de fautes)
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Message par Drake Dim 29 Jan - 18:12

Réveiller au lever du soleil par le caporal Igor, après avoir veiller sous de forte dose de feuille de coca avec le 2e classe Servus pour garder le camion, la samsara avançait près de nous...

Le sergent chef alla réveiller le lieutenant, et lui dit de fuir, le groupe n'était pas prêt à l'affrontement.
Pendant ce temps là il prépara une distribution de cocaïne pour le groupe en n'oubliant d'en s'en talcer copieusement le nez.
Le camion démarra à l'instant même où la samsara s'approchait, Igor renversant son rail, Servus se faisant un bad trip tachycardant........

Rapidement le régiment arriva en vue des côtes de l'Axe, là où un hypothétique commando de SL viendrait les sauver. Sauf que le camion s’arrêta à seulement une lieu de la grève, le moteur surchauffant. L'espoir diminuait...

La samsara les avait poursuivi mais le régiment pouvait faire face. Mais bien pire arriva, la Marabunta, la Samsara n'étant que leur rabatteur. Là, tout s'enchaina vite.......
Drake avait tout fait pour réveiller les membres du régiment

Et le pire arriva, la Marabunta, des assoiffés de sangs, suréquipés venu nous faucher.
Réveillons les autres, tiens et je me reprends une trace, ce dit le sergent Drake.
L'assaut de la Marabunta fut rapide et brutale, avec leurs armes automatiques et leur fusils de précisions pouvant tuer à 400m sans problèmes.La première rafale faucha l'adjudant chef Miro, le caporal Igor, les 2e classe Breta et Servus. Le camion n'était pas blindé, seule une pauvre bâche nous protégeait.

Mais le Sergent-chef, toujours prêt, avait survécu malgré les blessures.
Le lieutenant alluma la dynamite prévu pour la destruction du camion pendant que le sergent sortit les blessés et mis sur leur dos les morts.
Le sergent proposa de s'enfuir en courant vers l'est par la plage mais seul le lieutenant, le sergent, et la 1e classe Alison était encore en état pour se le permettre. Ils décidèrent d'un commun accord qu'ils mourraient avec les blessés, leur frères d'armes devenues de sang, leurs meilleurs amis. Estelle, Kangaroo Jack et Aboub nous mourront ensemble. Drake tira rechargea la poudre pila et remis une balle et retira, etc... Il vendrait chèrement sa peau et celle de ses camarades mort au combat, pour Camerone, pour la légion, pour l'honneur, la fidélité, la gloire, prouver qu'il avait des couilles....

Les balles le déchirait, mais il continua à tirer, enfin au sol nageant dans son sang, ses entrailles, il bu une dernière gorgée de bière, 'faut bien mourir de quelque chose' comme il disait. Putain de mexicains de merde.
il comptait leur casser la cannette sur la gueule avant de crever mais il avait rejoint le firmament des mort au combat quand les mexicains ont pu l'approcher. Dans ces dernières pensées il espérait qu'on lui piquerait pas son bombers comme trophée et qu'il l'aurait du le laisser dans le camion.....

Il est pour la patrie qu'il avait choisi, Shangri La mais en fait surtout pour la légion

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(la légion est notre patrie)
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Message par Seigneur Globulus Dim 29 Jan - 21:32

Un assaut comme un autre.
Des ennemis braves mais peu affutés.
Des choix tactiques contestables et un véhicule capricieux...

L'Emp'reur sentit la frustration l'envahir face à cette victoire qui semblait venir trop vite, tandis qu'il essayait de contourner l'adversaire.
Trop défoncé, il partit dans un grand fou rire quand le Berliet explosa des mains des légionnaires.
Il s'abattit sur le dos, ne pouvant se dominer, brassant le sable de ses bras et de ses jambes.
Au bout d'un moment il réussit à reprendre son self-control et entre deux gloussements, se dirigea vers les positions ennemies...
Seigneur Globulus
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