Et voila le travail
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Et voila le travail
Des vacances. Ou ca en avait tout l'air. Gonzalo savourait tranquillement ses journées d'automne encore bien ensoleillées. Les pluies torrentielles s'étaient arrétées depuis qu'ils avaient trouvé un toit à Shangri-là.
Il n'avait plus à scruter l'horizon d'un air anxieux, ou alors pour la forme histoire de repérer si un petit cul se ramenait. Plus question de se préoccuper s'il y avait assez de bouffe pour les lunes à venir. Plus rien de tout ça, même plus à bosser. Et il s'était acclimaté avec une rapidité folle. Il passait ses journées à fumer le reste de leur opium, avachi dans leur campement.
Des vacances dans un bidonville, le bonheur était simple finalement. Bien sur passer ses vacances chez des pauvres avait son petit lot de désagrément : une énorme turista qui le vidait continuellement. Ils vivaient dans un état de crasse et de délabrement pas possible et ils s'étonnaient de chopper la malaria ?
Le rhytme de la journée en avait un peu changé. Un joint, un sprint pour arriver ou pas jusqu'aux toilettes communes. Un joint, un sprint... Et des heures de lessives pour Gabrielle, on avait beau habiter un bidonville, c'était pas une raison pour se laisser aller et se rouler dans sa merde.
Tout ca occupait bien sa journée et laissait peu de temps à d'autres activités. Gonzalo enfilait juste son marcel pour aller manger à la salle commune ou se rendre à la vigie. Et en fin de lune, il partait en sifflotant au camp d'entrainement s'exercer au tir à l'arc. Ca aurait pu continuer comme ca éternellement mais les meilleures choses prenaient fin tot ou tard. Le deal avec Shangri-là prenait fin cette lune.
Et voila le travail qui pointait son nez et qu'il allait devoir passer ses journées à trimballer des sceaux depuis le puit. A cette pensée, il se sentit anéanti. Leur biz' était au point mort. Ils s'accorda un nouveau joint qui le requinqua aussitot.
Dans l'heure qui suivit il remit un peu d'ordre dans la tente, replia les couvertures pour en faire un sofa convenable. Il avait découpé quelques rondins de bois, et recouverts d'une toile remplie de plumes et de touffes de poils de betes ils pouvaient faire office de sièges. Et devant la tente, il planta un écriteau sur lequel on pouvait lire un gribouillis tracé au charbon de bois : Kasino.
Il n'avait plus à scruter l'horizon d'un air anxieux, ou alors pour la forme histoire de repérer si un petit cul se ramenait. Plus question de se préoccuper s'il y avait assez de bouffe pour les lunes à venir. Plus rien de tout ça, même plus à bosser. Et il s'était acclimaté avec une rapidité folle. Il passait ses journées à fumer le reste de leur opium, avachi dans leur campement.
Des vacances dans un bidonville, le bonheur était simple finalement. Bien sur passer ses vacances chez des pauvres avait son petit lot de désagrément : une énorme turista qui le vidait continuellement. Ils vivaient dans un état de crasse et de délabrement pas possible et ils s'étonnaient de chopper la malaria ?
Le rhytme de la journée en avait un peu changé. Un joint, un sprint pour arriver ou pas jusqu'aux toilettes communes. Un joint, un sprint... Et des heures de lessives pour Gabrielle, on avait beau habiter un bidonville, c'était pas une raison pour se laisser aller et se rouler dans sa merde.
Tout ca occupait bien sa journée et laissait peu de temps à d'autres activités. Gonzalo enfilait juste son marcel pour aller manger à la salle commune ou se rendre à la vigie. Et en fin de lune, il partait en sifflotant au camp d'entrainement s'exercer au tir à l'arc. Ca aurait pu continuer comme ca éternellement mais les meilleures choses prenaient fin tot ou tard. Le deal avec Shangri-là prenait fin cette lune.
Et voila le travail qui pointait son nez et qu'il allait devoir passer ses journées à trimballer des sceaux depuis le puit. A cette pensée, il se sentit anéanti. Leur biz' était au point mort. Ils s'accorda un nouveau joint qui le requinqua aussitot.
Dans l'heure qui suivit il remit un peu d'ordre dans la tente, replia les couvertures pour en faire un sofa convenable. Il avait découpé quelques rondins de bois, et recouverts d'une toile remplie de plumes et de touffes de poils de betes ils pouvaient faire office de sièges. Et devant la tente, il planta un écriteau sur lequel on pouvait lire un gribouillis tracé au charbon de bois : Kasino.
Dernière édition par Gonzalo le Dim 27 Juin - 17:03, édité 1 fois
Gonzalo- Messages : 83
Date d'inscription : 10/06/2010
Re: Et voila le travail
Dès que Gonzalo avait posé son écriteau, une silhouette se précipitait dans sa direction. Le soleil lui faisant face, il n'arriva pas à distinguer la personne en question... il sourit naïvement en se disant que c'était là sa première cliente. Mais son sourire s'affirma quand il reconnu, Gabrielle... puis il s'effaça quand il vu des larmes au bord de ses yeux. Elle se jeta dans ses bras à lui en faire tomber, la pioche était à leurs pieds et elle avait du mal à articuler.
- Gonzalo... quelqu'un a assassiné Aninein Stein pendant l'exploitation... c'est horrible... j'avais si peur... Gonzalo....
L'argentin se rappelait de ce nom. C'était une amie de Gabrielle, que même une fois ils avaient mangés ensemble tous les trois.
- Gonzalo... quelqu'un a assassiné Aninein Stein pendant l'exploitation... c'est horrible... j'avais si peur... Gonzalo....
L'argentin se rappelait de ce nom. C'était une amie de Gabrielle, que même une fois ils avaient mangés ensemble tous les trois.
gabrielle- Messages : 22
Date d'inscription : 11/06/2010
Re: Et voila le travail
Il recueillit l'adolescente dans ses bras et l'emporta dans la tente en caressant ses joues. Il l'écoutait bredouiller quelques explications. On mourrait vite chez les pauvres, rien que de très banal. Le cocon de protection qu'il avait tissé autour de Gabrielle se déchirait quelques fois pour laisser entrevoir un éclair de réalité glauque. Pas longtemps, il y veillait. Ce qu'il avait du mal à comprendre c'est comment elle pouvait se mettre dans de tels états pour quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas depuis 3 lunes. Il avait un vague souvenir de Stein, sans doute trop shooté ce soir-là.
Hé n'aie pas peur je suis là. Oué c'est horrible c'était une chic fille... T'en fais pas ils vont rapidement le chopper puis le pendre par les pieds, oué lui planter des crochets dans les yeux et lui ouvrir le bide comme un goret. Hé tout se paye crois moi.
Les larmes sur ses joues avaient séché. Il pensait surtout que le monstre aurait très bien pu égorger son petit trésor. Les excursions à la montagne c'était fini.
Hé n'aie pas peur je suis là. Oué c'est horrible c'était une chic fille... T'en fais pas ils vont rapidement le chopper puis le pendre par les pieds, oué lui planter des crochets dans les yeux et lui ouvrir le bide comme un goret. Hé tout se paye crois moi.
Les larmes sur ses joues avaient séché. Il pensait surtout que le monstre aurait très bien pu égorger son petit trésor. Les excursions à la montagne c'était fini.
Gonzalo- Messages : 83
Date d'inscription : 10/06/2010
Re: Et voila le travail
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La lune s'annonçait éprouvante. Gonzalo avait décidé de se rendre au puits dès l'affichage du plan de travail pour glander ensuite tranquillement le reste du temps. Le premier jour il s'accorda finalement un petit sursis et un dernier jour de repos. Le lendemain il se réveilla avec d'étranges courbatures et resta sagement affalé. Il ne se rappelait plus ce qu'il avait la journée d'après, si ce n'est que la nuit était arrivée plus vite que prévu sans que personne ne s'en inquiète. Et la journée d'après il suivit en direct la capture de Patapé. Il se rendit enfin au travail, remonta pendant des heures des sceaux d'eau jusqu'à vider la moitié du puits. Bien sur il allait épater la galerie. Sur une longue tige de bois, il transporta une trentaine de sceaux jusqu'à la citerne et bien qu'il perdit la moitié de son chargement en chemin, il déversa le double d'eau d'un citoyen shangri-lai normalement constitué. Epuisé mais satisfait il jeta un coup d'oeil au registre. Horreur, le nom de Natacha s'affichait tout en haut avec la mention pompeuse de la semaine. Elle avait du faire plusieurs allers-retours. Comme s'il avait que ca à faire.
Il rentra dépité. Le biz' était toujours au point mort. La maladie avait quitté ses tripes, mais insidieuse elle avait du se propager vers ses bronches ou le cerveau. Et voila que Calypse ressortait ses projets de doux réveur et qu'il se ferait bientôt étriper dans un coin sordide.
Besoin de réconfort. Une petite pipe l'attendait. Un mélange de champignons et d'herbes séchées, une petite boulette d'opium, un peu plus que d'habitude...
...Les ruelles de Shangri-là sont animées, ce doit être carnaval, il y a des betes poilues qui se promènent, des mutants et tout un tas de jolies filles. Il en aborde quelques-unes, leur tient un discours à moitié cohérent, s'en tire avec quelques regards inquiets ou polis.
Et soudain comme une éclaircie dans le ciel automnal. Cette sensation de chaleur qui se propage dans vos membres engourdis par la bise, lorsqu'apparaissent les rayons timides. C'est l'effet que lui fait la rencontre de Mademoiselle cocaïne... son sourire et surtout les perspectives d'un gros biz'. Une ballade dans la campagne shangri-laise pour aborder les termes du contrat. Puis le coin le plus chic de la ville, les miradors, un verre de whisky et un gros cigare, la vue dominante sur la plaine et ses marais pour finaliser tout ça. Sauf qu'il n'y a ni whisky ni cigare. Passe encore. Mais qu'est ce que vient faire cette histoire de coucher de soleil romantique au milieu de ses affaires, le biz' va foirer c'est sur.
La lune s'annonçait éprouvante. Gonzalo avait décidé de se rendre au puits dès l'affichage du plan de travail pour glander ensuite tranquillement le reste du temps. Le premier jour il s'accorda finalement un petit sursis et un dernier jour de repos. Le lendemain il se réveilla avec d'étranges courbatures et resta sagement affalé. Il ne se rappelait plus ce qu'il avait la journée d'après, si ce n'est que la nuit était arrivée plus vite que prévu sans que personne ne s'en inquiète. Et la journée d'après il suivit en direct la capture de Patapé. Il se rendit enfin au travail, remonta pendant des heures des sceaux d'eau jusqu'à vider la moitié du puits. Bien sur il allait épater la galerie. Sur une longue tige de bois, il transporta une trentaine de sceaux jusqu'à la citerne et bien qu'il perdit la moitié de son chargement en chemin, il déversa le double d'eau d'un citoyen shangri-lai normalement constitué. Epuisé mais satisfait il jeta un coup d'oeil au registre. Horreur, le nom de Natacha s'affichait tout en haut avec la mention pompeuse de la semaine. Elle avait du faire plusieurs allers-retours. Comme s'il avait que ca à faire.
Il rentra dépité. Le biz' était toujours au point mort. La maladie avait quitté ses tripes, mais insidieuse elle avait du se propager vers ses bronches ou le cerveau. Et voila que Calypse ressortait ses projets de doux réveur et qu'il se ferait bientôt étriper dans un coin sordide.
Besoin de réconfort. Une petite pipe l'attendait. Un mélange de champignons et d'herbes séchées, une petite boulette d'opium, un peu plus que d'habitude...
...Les ruelles de Shangri-là sont animées, ce doit être carnaval, il y a des betes poilues qui se promènent, des mutants et tout un tas de jolies filles. Il en aborde quelques-unes, leur tient un discours à moitié cohérent, s'en tire avec quelques regards inquiets ou polis.
Et soudain comme une éclaircie dans le ciel automnal. Cette sensation de chaleur qui se propage dans vos membres engourdis par la bise, lorsqu'apparaissent les rayons timides. C'est l'effet que lui fait la rencontre de Mademoiselle cocaïne... son sourire et surtout les perspectives d'un gros biz'. Une ballade dans la campagne shangri-laise pour aborder les termes du contrat. Puis le coin le plus chic de la ville, les miradors, un verre de whisky et un gros cigare, la vue dominante sur la plaine et ses marais pour finaliser tout ça. Sauf qu'il n'y a ni whisky ni cigare. Passe encore. Mais qu'est ce que vient faire cette histoire de coucher de soleil romantique au milieu de ses affaires, le biz' va foirer c'est sur.
Gonzalo- Messages : 83
Date d'inscription : 10/06/2010
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