La ville sous des toits branlants
3 participants
Page 1 sur 1
La ville sous des toits branlants
[HRP : n'hésitez pas à poster vos textes en les présentant sous forme de témoignage.]
Lune 169, le Fract est dévasté par une tempête d'une ampleur inconnue jusqu'ici. Shangri-La, comme de nombreuses autres cités, connaît d'énormes problèmes d'infrastructures : de nombreux bâtiments sont endommagés, et tous nécessitent des réparations pour retrouver un état optimal. Comment les habitants ont-ils vécu cette catastrophe naturelle ? La parole est donnée à plusieurs d'entre eux.
Témoignage n°1 : Zkapt, administratrice de la ville.
J'étais dans mon bureau à ce moment-là. J'étais en train de réfléchir à différentes questions cruciales pour la ville, de manière à transformer les problèmes en opportunités. Autour de moi, le calme régnait dans la nuit shangri-laise ; seul le vent se rappelait à mes oreilles. Celui-ci sifflait déjà par moment, mais je ne me doutais pas que là était seulement les prémices du désastre qui allait nous toucher à peine une heure plus tard ...
Alors que je terminais l'examen d'une carte du monde connu afin de vérifier certains détails qui auraient leur importance dans les futures délibérations du Conseil, une partie du toit de la bâtisse s'envola soudain, emporté par un mélange d'air, d'eau saumâtre et de sable. Cet agglomérat fondit sur le sol avec une célérité rarement observée jusqu'ici. Je rangeai la carte précipitamment et mis en sécurité les différents documents qui encombraient encore le plateau du bureau.
N'osant pas sortir de peur d'être emportée par le souffle ininterrompu qui assaillait la ville avec plus de véhémence qu'aucun autre ennemi, je me calfeutrai sous un amas de meubles, protections improvisées contre l'adversaire météorologique. Une fois ma sécurité assurée, je me saisis de ma radio et lança un appel à tous les habitants les invitant à se mettre à l'abri au plus vite.
Lune 169, le Fract est dévasté par une tempête d'une ampleur inconnue jusqu'ici. Shangri-La, comme de nombreuses autres cités, connaît d'énormes problèmes d'infrastructures : de nombreux bâtiments sont endommagés, et tous nécessitent des réparations pour retrouver un état optimal. Comment les habitants ont-ils vécu cette catastrophe naturelle ? La parole est donnée à plusieurs d'entre eux.
Témoignage n°1 : Zkapt, administratrice de la ville.
J'étais dans mon bureau à ce moment-là. J'étais en train de réfléchir à différentes questions cruciales pour la ville, de manière à transformer les problèmes en opportunités. Autour de moi, le calme régnait dans la nuit shangri-laise ; seul le vent se rappelait à mes oreilles. Celui-ci sifflait déjà par moment, mais je ne me doutais pas que là était seulement les prémices du désastre qui allait nous toucher à peine une heure plus tard ...
Alors que je terminais l'examen d'une carte du monde connu afin de vérifier certains détails qui auraient leur importance dans les futures délibérations du Conseil, une partie du toit de la bâtisse s'envola soudain, emporté par un mélange d'air, d'eau saumâtre et de sable. Cet agglomérat fondit sur le sol avec une célérité rarement observée jusqu'ici. Je rangeai la carte précipitamment et mis en sécurité les différents documents qui encombraient encore le plateau du bureau.
N'osant pas sortir de peur d'être emportée par le souffle ininterrompu qui assaillait la ville avec plus de véhémence qu'aucun autre ennemi, je me calfeutrai sous un amas de meubles, protections improvisées contre l'adversaire météorologique. Une fois ma sécurité assurée, je me saisis de ma radio et lança un appel à tous les habitants les invitant à se mettre à l'abri au plus vite.
Zkapt- Conseillers de Shangri-La
- Messages : 3480
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: La ville sous des toits branlants
Témoignage n°2 : Lanthane, administratrice-adjointe de la ville.
Une tempête dîtes-vous ? Hum, et bien c’est vrai que les bâtiments étaient dans un triste état un matin, cela pourrait correspondre… Mais je ne pourrais pas vous en dire plus. Voyez-vous, je travaille sur un projet assez ambitieux ces derniers temps : la fabrication et conception de nouveaux vêtements post-crash. Trouver de la matière première, l’exploiter, la tisser, la colorer, la coudre…
Cela fait appel à tout un ensemble de métiers, dont le savoir-faire se perd depuis le Crash. Car même si certains artisans ont survécu, ils n’ont décemment pas les moyens de pratiquer leur art, en supposant qu’ils aient d’abord réglé les problèmes de survie quotidiens... La plupart des vêtements que nous portons aujourd’hui sont des vestiges de l’ancien temps, reprisés maintes fois, délavés… Il est temps de s’attaquer à cet aspect du Renouveau qu’incarne Shangri-La, il est temps de reconquérir les connaissances perdues pour ne pas sombrer définitivement dans la barbarie !
Elle se tut après cette tirade passionnée, puis son front se plissa.
Enfin, maintenant que vous en parlez, il me semble avoir entendu ma radio grésiller un soir plus venteux que les autres… Plongée dans dossiers, je n’y ai pas prêté beaucoup plus d’attention. Hum, j’aurais peut-être du, je comprends mieux ce qui a causé cette cascade d’eau sur mes étagères depuis mon plafond…
L’Administratrice-Adjointe avait conclu l’entretien sur un sourire innocent, mais qui laissait une impression étrange…
Une tempête dîtes-vous ? Hum, et bien c’est vrai que les bâtiments étaient dans un triste état un matin, cela pourrait correspondre… Mais je ne pourrais pas vous en dire plus. Voyez-vous, je travaille sur un projet assez ambitieux ces derniers temps : la fabrication et conception de nouveaux vêtements post-crash. Trouver de la matière première, l’exploiter, la tisser, la colorer, la coudre…
Cela fait appel à tout un ensemble de métiers, dont le savoir-faire se perd depuis le Crash. Car même si certains artisans ont survécu, ils n’ont décemment pas les moyens de pratiquer leur art, en supposant qu’ils aient d’abord réglé les problèmes de survie quotidiens... La plupart des vêtements que nous portons aujourd’hui sont des vestiges de l’ancien temps, reprisés maintes fois, délavés… Il est temps de s’attaquer à cet aspect du Renouveau qu’incarne Shangri-La, il est temps de reconquérir les connaissances perdues pour ne pas sombrer définitivement dans la barbarie !
Elle se tut après cette tirade passionnée, puis son front se plissa.
Enfin, maintenant que vous en parlez, il me semble avoir entendu ma radio grésiller un soir plus venteux que les autres… Plongée dans dossiers, je n’y ai pas prêté beaucoup plus d’attention. Hum, j’aurais peut-être du, je comprends mieux ce qui a causé cette cascade d’eau sur mes étagères depuis mon plafond…
L’Administratrice-Adjointe avait conclu l’entretien sur un sourire innocent, mais qui laissait une impression étrange…
Lanthane- Conseillers de Shangri-La
- Messages : 3574
Date d'inscription : 20/12/2009
Re: La ville sous des toits branlants
Témoignage n°3: Boudugu, vieux bouc qui rumine encore.
D’mon côté, au p’tit matin, j’commencions à avoir du mal dans mon pied droit.
Moi, quand j’ai mal au pied droit, c’est jamais in bon signe. La dernière fois que j’ai eu mal au pied droit c’est quand ma gerboise, Yolaine, est morte.
Du coup, j’me levions d’ma couchette, parce qu’on était encore le matin. Ouais, parce que j’ai jamais vraiment mal au pied droit le matin, c’est pour ça qu’c’est un signe pour moé. Donc, j’me levions d’ma couchette et v’la ti-pas que j’ai mal au dos. R’marquer, c’est in brin normal, à mon âge, on d’vient courbaturer vite faite. Donc, ma douleur au dos m’oblige à m’rassoir et c’est là qu’j’ai vraiment su qui allait arriver d’quoi…
Tient j’écrivais quoi déjà moi… Donc, j’ai vraiment su qui allait avoir d’quoi parce que mes rotules, ouais mais genoux, et bin, elles étaient grosse mes rotules. Deux pamplemousses dignes d’ce nom. Ha pour sûr, enfler d’même c’est t’jours signe de tempête et du coup, j’d’viens pas très productif les jours de tempête parce que mes j’noux m’font trop mal. Faque, n’empêche que j’ai été bosser quand même et pour être franc, j’aurions du rester che nous, du moins, dans c’qui m’sert de che nous. Parce que j’me suis fait prendre.
Ha ouais qu’il s’est fait prendre le Boudugu. Et pas par de belle gonzesse bien rouler. Ha non ! Avec des genoux enfler, un pied d’travers, j’peux vous garantir qu’sa marche pas à la vitesse d’une poule pas d’tête ! Arf non ! Chose sûr, avoir eu un savon sous la main, s’rait pu noir le Boudugu. Ha pour sûr, car j’y ai goûté comme du monde à s’te eau là… C’est qu’une fois rendu dans ma tente que j’ai pu c’mencer à m’sentir à l’abri et avec les vents qui faisaient là… L’lendemain, j’ai pu voir qu’le monde était bien parti par exemple. Mes genoux étaient pas mal correcte aussi. Un brin mal au pied gauche mais bon, sa veut rien dire l’pied gauche…
D’mon côté, au p’tit matin, j’commencions à avoir du mal dans mon pied droit.
Moi, quand j’ai mal au pied droit, c’est jamais in bon signe. La dernière fois que j’ai eu mal au pied droit c’est quand ma gerboise, Yolaine, est morte.
Du coup, j’me levions d’ma couchette, parce qu’on était encore le matin. Ouais, parce que j’ai jamais vraiment mal au pied droit le matin, c’est pour ça qu’c’est un signe pour moé. Donc, j’me levions d’ma couchette et v’la ti-pas que j’ai mal au dos. R’marquer, c’est in brin normal, à mon âge, on d’vient courbaturer vite faite. Donc, ma douleur au dos m’oblige à m’rassoir et c’est là qu’j’ai vraiment su qui allait arriver d’quoi…
Tient j’écrivais quoi déjà moi… Donc, j’ai vraiment su qui allait avoir d’quoi parce que mes rotules, ouais mais genoux, et bin, elles étaient grosse mes rotules. Deux pamplemousses dignes d’ce nom. Ha pour sûr, enfler d’même c’est t’jours signe de tempête et du coup, j’d’viens pas très productif les jours de tempête parce que mes j’noux m’font trop mal. Faque, n’empêche que j’ai été bosser quand même et pour être franc, j’aurions du rester che nous, du moins, dans c’qui m’sert de che nous. Parce que j’me suis fait prendre.
Ha ouais qu’il s’est fait prendre le Boudugu. Et pas par de belle gonzesse bien rouler. Ha non ! Avec des genoux enfler, un pied d’travers, j’peux vous garantir qu’sa marche pas à la vitesse d’une poule pas d’tête ! Arf non ! Chose sûr, avoir eu un savon sous la main, s’rait pu noir le Boudugu. Ha pour sûr, car j’y ai goûté comme du monde à s’te eau là… C’est qu’une fois rendu dans ma tente que j’ai pu c’mencer à m’sentir à l’abri et avec les vents qui faisaient là… L’lendemain, j’ai pu voir qu’le monde était bien parti par exemple. Mes genoux étaient pas mal correcte aussi. Un brin mal au pied gauche mais bon, sa veut rien dire l’pied gauche…
Boudugu- Messages : 9
Date d'inscription : 09/04/2011
Sujets similaires
» [HRP] le sous-dieu et le clébard
» Retour en trombe sous les trombes
» Possible menace sur la ville.
» Un maroquinier en ville
» Ambiance de la ville
» Retour en trombe sous les trombes
» Possible menace sur la ville.
» Un maroquinier en ville
» Ambiance de la ville
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum