Présentation de Frédéric de Bellac

[Fred de Bellac]

Nom/prénom/surnom.
de Bellac Frédéric / le Lieut'

Âge/sexe.
30 ans environ, masculin

Histoire pré-crash.
C'est embrouillé, de nombreuses image se croisent et s'entrecroisent dans ma mémoire à certains moments, certaines d'entre-elles semblant anachroniques. Dans les pires moments de ces confusions, il m'arrive de ne répondre qu'au nom de Jean Danjou, tout en restant pourtant persuadé que tel n'est pas mon nom. Il m'a été rapporté qu'en ces occasions, je ne semble plus pouvoir me servir de ma main gauche. Mais une bonne gorgée d’eau permet en général d’éclaircir tout ça.
Quelques éléments toutefois semblent suffisamment cohérents pour être exposés : Issu d'une famille aisée (je me rappelle d’un certain luxe, d’une grande maison à la façade classique, de nombreuses pièces et de domestiques), Saint Cyr, des lettres, des notions de savoir-vivre, de solides bases médicales, pharmaceutiques et de combat. Me destinais-je à une carrière de médecin militaire ? Le cursus ne correspond pourtant pas. Et ce béret vert que j’étreignais à mon réveil…Car il y a eu le crash. Je dois remercier d’une part mon père de m’avoir fait aimer et apprécier le vin, et d’autre part l’architecte qui avait fait creuser la cave dans le granit… Ca a été un choc, un sacré choc, mais elle a tenu, cette cave. Mis à part ces quelques blocs qui m’ont presque écrasé la tête. Mais j’ai fini par me réveiller, soigner mes blessures. Et rester seul dans la pénombre, pendant un temps que je ne saurais mesurer, ma Breitling n’ayant pas survécu aux pierres. Ce n’est qu’une fois les bouteilles vidées et toutes les conserves consommées qu’il a fallu ressortir.

Histoire post-crash.
En sortant, que n’aurais-je donné pour un simple morceau de pain ! Après plusieurs mois à manger des pâtés sans support, on est prêt à beaucoup pour une simple biscotte. De la maison, il ne restait plus rien ! Pas plus que des villages et de la ville alentour. J’ai erré, sans plus reconnaître ces terres qui m’étaient familières… Sans croiser âme qui vive… Jusqu’à cette nuit où je vis presque surgir du sable cette forme étrange, hirsute et massive, d’où s’échappait bientôt un grondement pareil à un torrent de montagne où roulait d’immenses galets. Miro dans toute sa splendeur, et sa misanthropie bonhomme. Diable, ce fut surprenant pour le moins, mais baste ! Le fait est que nous ne nous sommes plus quittés depuis, rassemblant peu à peu d’autres survivants, Estelle et Igor, Kangaroo Jack, Xinum et Melvin, et Saye, Virge, et ce salopard de Bal Dooz… Jusqu’à arriver au terme d’un long périple aux multiples dangers, aux portes de Shangri-La.
Non sans avoir hélas enterré quatre des nôtres sur la route.
Depuis, j’ai mené le 2eme Régiment Etranger de l’après Crash dans diverses missions et les Parques ont pour l’instant l’air de vouloir m’oublier.

Problèmes psychiques éventuels.
Au vu de ce qu’il m’est parfois rapporté, le terme de schizophrénie ne semble pas abusif.

Ce que j'aime, ce que je n'aime pas.
Ce que j’aime n’est que souvenir, un bon vin ou un cognac hors d’âge. Un feu dans une cheminée de marbre et une suite de Sibelius. Un poème d’Hugo et un tournedos Rossini… Depuis le crash, j’ai découvert l’amitié, l’entraide, la camaraderie… Belles compensations.

Ce que je n’aime pas, je le croise hélas trop souvent aujourd’hui. Le crash, loin d’avoir fait réfléchir l’Homme, a semble-t-il exacerbé ses penchants pour la violence gratuite, la cruauté, l’avidité même… Et les Mexicains… J’ai une haine irraisonnée des Mexicains…

Rôle dans Shangri-la.
Postulant à la citoyenneté.

Habilités divers.
Combattant émérite et commandant charismatique (et modeste aussi).
Pharmacien passable
Médecin et toxicologue

Autres.