Amazing Stories n°684 - La vraie vérité sur la disparition de Shangri-La

[Zkapt]

(Musique générale d'ambiance pour le RP : The Ultimate Showdown - Lemon Demon)

Premier épisode :
Comment vérifier une information incompréhensible du commun des mortels lorsque l'on est une Vogonne sous ecstasy ?

(BO de première partie d'épisode : 3h16 - Danger)

Ça faisait déjà un bon paquet de lunes que Zkapt n'y était plus. "Trop de taf, trop de fronts, hoho, trop d'infos, trop de radeaux aussi !" chantonnait-elle sur un air heureusement oublié depuis longtemps, assise dans son bureau. L'Administratrice de la cité n'était plus en mesure de faire quoi que ce soit ; l'essentiel des plannings était réalisé par Lanthane lorsqu'elle en avait encore le courage, et communiqué en dernière minute aux habitants ... L'opulence de la cité poussait à la décadence.

Une seule chose pouvait la sortir de la léthargie. L'ecstasy. Elle reprit pour la troisième fois de la journée un de ces miraculeux cachets dont regorgeaient les réserves de la communauté, et le psychotrope ne tarda pas à faire son petit effet ...

(BO de deuxième partie d'épisode : AEAE - Duchess Says)

Revigorée, la Vogonne sortit en trombe de son petit bureau de la salle commune, son récepteur radio à la main, et fit le tour de la communauté à la recherche de quelqu'un pour lui confirmer la terrible nouvelle que le grésillement de l'appareil lui confiait.

A ce moment-là, il était 3h16 du matin, Shangri-La dormait comme un loir à l'exception du toujours au quart éveillé Jokosha qui terminait sa pseudo-ronde de nuit qu'il avait passé assis sur le rocking-chair de la tourelle, son arcubaliste chargée à portée de main.

Elle tenta de lui refourguer en pleine oreille son Babel-fish pour qu'il approuve le message - pas Dagan du tout, comme disaient les jeunes à la radio ... - envoyé à la communauté. Malheureusement pour elle, Jokosha ne se laissa pas faire et opposa un vigoureux "Mmh, dodo ..." à sa chef tout en l'écartant de son bras lourd et de son visage penaud et embrumé. Stupéfaite par cette impressionnante activité et consciente du danger qui menaçait la ville si le défenseur s'éveillait, elle partit toquer à la porte de l'Atelier.