Retour au bercail, sans bavure.

[Jo Clay]

Un bruit de cavalcade dans l'artère principale du petit patelin, alors que les gardiens des portes viennent de se faire copieusement éclabousser de boue et de saloperies en tout genre, en ouvrant aux deux cavalières... Tu te croyais tranquille, coco? Tu croyais que ces deux connasses étaient loin? Sois pas déçu va, elles finiront bien par crever un jour.

Au milieu des pécors qui s'ébattent au centre de Shangri La, au niveau de la place, et du bâtiment principal, la brune, toujours perchée sur son canasson, cherche Tamarie du regard... La petite peste aura filé sans elle, toute seule dans le désert... Elle lui tirera les oreilles plus tard. En attendant, elle avise la vieille peau aux théières.


"Hep mémé, on est de retour."


Elle saute à bas de sa monture, fouille dans une des sacoches latérales, sur l'arrière train de son canasson, et sort une petite canette.

"On aim'rait bien apporter des bonnes nouvelles. Mais y'a que du mauvais. Allez, tire pas c'te tronche va."

La mercenaire balance la canette à l'attention de Lanthane, qui la choppe au vol.

"Tu fileras ça à un des guignols que t'appelle Défenseurs. Ca peut servir..."


Elle prend la bride de son cheval, lance un regard circulaire, dans la foule...

"Elle est où Tamarie?"

[Lanthane]

L'Administratrice soupira de soulagement, tout le monde était revenu entier. Ajustant ses lunettes, elle examina la canette... Et se demanda si ça ne l'aiderait pas dans son travail. Juste une petite gorgée pour effacer le manque de sommeil, les soucis, et remplir toute la paperasse.

- Hum Tamarie ? Surement du côté du puit. Répondit-elle distraitement, en levant la canette à la lumière. N'y a-t-il pas de notice avec ?

[Jo Clay]

Elle lâche la bride de son cheval, crache un de ces horribles glaviots dont elle seule a le secret, et s'approche de l'ancienne...

"Une notice, mémé? J't'explique..."

L'air docte de ces professeurs sûrs d'eux, elle mime le décapsulage d'une canette imaginaire...

"Tu tires le p'tit machin en féraille pour ouvrir, ça va faire pshit. Quand ça a fait pshit, c'est qu'c'est ouvert. Alors tu verses l'contenu dans ta gorge, ça s'appelle boire une canette... J'peux pas mieux t'expliquer. C'qu'elle contient, a priori, c'est bon pour la baston... A toi d'voir c'que tu veux en faire..."

Sourire moqueur de la mercenaire... Car ne nous leurrons pas, nous avons toujours affaire à la même connasse irrespectueuse, on peut l'affirmer sans craindre de se tromper... Elle pose une claque ferme sur la fesse de Lanthane.

"D'aut' questions?"

[Lanthane]

Sous le coup de la claque et de la surprise, Lanthane fit un petit bond avec des yeux ronds. Elle manqua quand même de prendre l'équilibre, ce qui aurait pu être dramatique vu sa constitution fragile et la pâleur de son visage.

- Oh heu... Madame Kieffer, je préférais que dans ces cas là, nous nous serrions la main. Ça me semble plus approprié, voyez-vous... heu hum. La baston, vous dîtes ? C'est peut-être un peu trop fort pour moi alors... L'idéal ce serait une bonne tasse de thé avec... Elle se tut soudain, sans doute parce qu'elle était en train de remuer le couteau dans sa propre plaie. Il n'y avait pas de thé à Shangri-La, ou seulement quelques vieux sachets usagés sans gout.

- Je vais retourner travailler, reprit-elle enfin d'une petite voix.

[Tamarie]

BROUHAAAAAA

Tamarie venait tout juste de rentrée, trempée, malade, mais toujours joyeuse. En plus elle était rentrée à dos de cheval, et toute seule. Elle était si heureuse d'être là qu'elle avait déjà fait plusieurs fois le tour de Shangri-la, en renversant quelques personnes au passage. Elle arriva en courant, les bras ouvert pour ressemblée à un avion, poussant un rugissement étrange. Au détour d'un bâtiment elle vit Jo montée sur son cheval.

JOOOOO!

Courant vers Jo elle vit aussi Lanthane.

MAMY!

Elle termina sa course à pied joint dans un flaque, éclaboussant toutes les personnes présentes.

Je suis rentrée en cheval, même que j'étais toute seule dessus! Vrai de vrai.

La petite puce était encore plus excitée qu'en temps normal.

[Alisha Kamakshi]

Alors que Jo fonce, Alisha arrive tranquillement, lentement, les bras croisé derrière la tête en sifflotant alors que sa monture connait déjà le trajet. Elle talonne très légèrement le cheval et s'arrête à la hauteur des deux femmes et esquisse un sourire amusé en observant l'échange. Puis, fourbue, elle n'attend pas et poursuit sa route vers l'étable, enfin le lieu qui leur sert de toit, avec un seul et unique objectif...

[Alison]

Fallait s'y attendre, le retour de la connasse, pouffiasse, grogniasse était inévitable. Alison avait du mal à la blairer depuis l'incident. Complétement perdu a savoir si oui ou non elle était a tendance goudou à cause d'elle. Elle resterait loin de Jo Clay et sa camarade de jeu, parce qu'elles n'avait vraiment pas envie de leur parler. Mais l'adolescente habitée de curiosité maladive resterait juste assez proche pour entendre les conversations, adossait à un mur, jonglant nerveusement avec son caillou.

[JosephPorta]

Sortant d'une remise, formé de quatres planches de contre plaqué, et d'un toit en tôle ondulé, Porta finnissait de remettre les bretelles de son pantalon, tout en ayant la vareuse sous le bras, et le haut de forme toujours sur la tête, mais il tire une tronche pas possible, il a des sueurs froides, tremble de tout son corps, et de sa main droite se tiens le ventre...

Saloperie... Suis sur... Han... Han... Qu'ça vient d'la flotte... Ou alors... Une maladie qu'des voyageurs nous ont refiler... Han...

Finissant de contourner quelques cahutes, il tombe sur l'entrée de la ville, rencontre Alisha, se baisse en avant tout en tendant son haut de forme.


Bien le bonjour Miss Alisha! Comment allez vous en cette belle après midi? Pas trop mal j'éspère? Le voyage n'a pas été trop dur? Un conseil, si jamais vous êtes malades, réservez dès maintenant votre place au toilette! Dans mes bon jours, j'vous laisserez même profitez de mes chiottes personnelles!

Et tout en s'étant penchant, il se maudit bien vite cet élan de grande gueule, en se prenant le ventre à deux main...

Oeuuuurg... J'aurais pas du me baisser... Euh... Sur ce... J'vais vous laisser... Et vais aller passer l'bonjour à Sir Jo...

Il continua donc sa route, tout en fesant signe à Lanthane à l'aide de son chapeau...

[Patapé]

Patapé arrive, se tenant plus légèrement le ventre, lui, mais gardant le dos droit et la tête fière, il s'approche de la cavalière.

Prête ?

[Jo Clay]

"C'est ça mémé, fonce bosser va."


Fermement, elle attrape la gamine surexcitée par l'épaule, la tire vers elle. Elle n'a pas l'air sympathique du tout, Jo Clay Kieffer, alors qu'elle tient fortement la petite épaule... Presque nerveuse...

"On l'a vu, qu't'étais rentrée seule."

Elle lance un "ta gueule" a Patapé, sans même le regarder, continue de serrer l'épaule de Tamarie, en la fusillant du regard.

"J't'ai dit quoi? J't'ai dit d'pas rentrer seule. J't'avais tout expliqué putain. J't'avais dit qu'si le nain s'réveillait pas ou se tirait, tu rentrais avec moi. Pas toute seule comme une fleur dans la nature. C'est quoi qu'tu comprends pas dans c'que j'dis? C'est pas clair?"

La cavalière finit par relâcher la pression sur la môme... Elle la lâche, crache. Colérique. Contrariée. Ces coups de pression, dans lesquels on pique une crise, et on se taît, et on s'en veut d'avoir gueulé. Mais on le montre pas. C'est comme ça.

[Tamarie]

Elle lui faisait mal, puis elle lui criait dessus alors qu'elle ne comprenait pas pourquoi... Elle qui était si heureuse de rentrée, de voir Jo, la voilà qui est complètement déprimer, les larmes aux yeux. Elle fait un effort pour pas pleurer, autrement elle ne saura pas s'expliquer, mais la douleur, la peur, l'incompréhension, le stresse, la peine d'avoir déçus, tout cela était beaucoup trop pour elle. Des grosses larmes se mirent à couler le long de ses joues, c'était fait, elle braillait comme une madeleine.

Je... Je... J'ai *hips* J'ai tout fais comme tu m'as diiiiiiheu...

Tu m'as dit *hips* De courir te rejoindre...

Et que plus tu... tu... *hips* tu navais qu'ja chval. Wouhaiiiiiiin!

[i]Les poings serrés devant ses yeux qu'elle frottait énergiquement, la petite fille se vidait de toutes les larmes de son corps.

[Jo Clay]

"Et puis merde ! T'es chiante."


Elle rattrape la gosse, plus doucement, cette fois. S'agenouille à son niveau, la serre contre elle... La câline, l'embrasse... Chose qu'elle n'avait auparavant jamais fait devant les tocards du patelin. Tant pis pour les faux semblants, elle s'en fout : voyage difficile, aventure à chier et éprouvante. Elle les emmerde, elle les enverra tous se faire foutre en temps voulu. Pour l'instant, elle serre la gosse contre elle, sèche ses larmes avec un des pans de son manteau dégueulasse... La mouche avec... L'imperméable en aura vu d'autres...

"Arrête de pleurer va... C'pas grave... C'pas grave..."

[Tamarie]

Elle sécha ses larmes, mais autre chose la tracassait, elle osait pas le dire car elle était gênée. C'était la première foi qu'elle retenait sa langue, l'empêchant de dire se qu'elle pensait.

Jo venait de la mouchée, elle s'était calmée en même temps que la cavalière. Blottie contre le corps chaud et humide de sa grande sœur, elle était tentée de tout avouer.

Mais c'était trop gros, son cœur se serra, sa langue si vivace semblait pétrifiée. Une grosse boule dans la gorge, elle ouvre la bouche, prête à avouer son lourd secret.

Elle regarda par dessus l'épaule de Jo, les habitants de Shangri-la était assez loin de que pour ne pas percevoir se qu'elle allait avouer, bien que... Certaine personne l'entendrait surement... Tant pis, elle se lança. Tout bas elle chuchota à l'oreille de Jo.

J'ai fais caca dans ma culotte...

[Jo Clay]

Surprise, décontenancée... Ah oui... Là quand même. Prend l'air de rien, Jo Clay Kieffer. Prend l'air de rien... Elle continue de serrer la gosse contre elle, et effectivement, maintenant qu'elle lui en parle... L'odeur qui monte. La gêne qui s'installe... Elle serre un peu plus la gosse, murmure à son oreille:


"Chut... Viens, on va nettoyer ça..."


Elle se lève, prend la gosse dans ses bras, contre elle... Avec un peu de chance, personne verra la trace marron sous la petite jupe... Elles filent en direction de la grange... Derrière, y'a bien ce fameux abreuvoir à chevaux... Ca fera bien l'affaire, pour le travail de gros.

[Tamarie]

Tandis que Jo la conduisait doucement vers la grange, Tamarie qui avait le menton posé sur ses épaules, regardait les gens de Shangri-la. De là où elle se trouvait on aurait cru qu'ils se moquaient tous d'elle. Elle était gênée et triste, heureusement que sa grande sœur était là.

Un fois à l'intérieur, Jo déposa la petite et lui caressa ses beau cheveux gras. Tamarie se dépêcha d'enlever se qui lui restait de robe et aussi vite, se débarrassa de sa culotte. Une fois toute nue, ou plus tôt, habillée uniquement par la crasse, elle courut et sauta dans l'abreuvoir, éclaboussant tout se qui se trouvait à porté.

Tu viens te laver moi Jo?

Elle détacha le beau ruban mauve qui accrochait ses cheveux et plongea la tête entièrement dedans. L'eau n'était pas propre de base, mais elle était encore moins, pauvre chevaux...

Tant d'eau lui faisait du bien, elle pataugeait dedans, jouait, se frottait et éclaboussait Jo qui tant bien que mal, c'était mit à coté d'elle pour la nettoyer.

[Alisha Kamakshi]

Ha la fameuse grange, toit maussade du trio infernal ! Quelques temps plus tôt, l'indienne fourbue y avait délaissé sa monture avec pour seule perspective réjouissante de se prélasser dans un bain - ou du moins - se rafraichir et détendre ses muscles raidis. Elle avait fébrilement reconstitué son lit, une bonne vieille paillasse mais également ses murs de paille pour constituer une sorte d'alcôve suffisamment intimiste pour s'y dévêtir et se laver grâce à un broc et un petit baquet. Alors qu'elle entend du bruit à côté, la femme semi dénudée pouffe de rire en entendant la gamine patauger joyeusement, tandis qu'elle même prend le temps de s'asperger et de se frotter. On peut l'entendre s'exclamer !

Hey Surtout faut que jo elle soit toute propre après, non parce qu'elle sent pas bon hein !

[Jo Clay]

Penchée au bord de l'abreuvoir, dans lequel barbotte la gamine, Jo Clay, sa chemise, son imperméable, et ses cheveux, s'en prennent copieusement sur le râble : l'eau gicle à grandes volées, détrempant la cavalière et ses vieilles frusques, alors qu'elle essaye de calmer la gosse, de la maintenir dans son bain de fortune, pour la nettoyer.

Elle gratte avec ses ongles les cheveux gras de Tamarie, qui elle, frappe la surface de l'eau avec ses pieds sales... Retapisse littéralement la figure grimaçante d'une Jo presqu'heureuse, bien qu'elle tire une tronche d'enterrement, à chaque morceau de bouse humide éjecté de l'abreuvoir jusqu'à son manteau, quand ce n'est pas jusqu'à ses cheveux.

Par moments elle rit, la chasseuse de primes. Elle rit, joue avec la gosse, lui enfonce la tête sous l'eau, pour la ressortir aussitôt... La chatouille, l'embrasse : on aura vu plus efficace comme nettoyage. Et elle s'arrête net. Soudainement. Quand la voix moqueuse d'Alisha retentit de derrière un mur de paille... Elle pose son index sur la bouche de la petite, lance à l'attention du rideau intimiste paillesque en face d'elle:


"Déjà rentrée miss Calcutta?"


Le visage de la cavalière s'assombrit, alors qu'elle caresse distraitement, sans s'en rendre compte, les cheveux de la petite emmerdeuse...


"J'te croyais chez Mark."


Tiens. Dans les dents. Mauvaise, elle ne rit plus vraiment.

[Alisha Kamakshi]

Un haussement de sourcil étonné au ton pris par Jo qui cesse illico presto d'être joyeuse. Elle en a un peu marre l'indienne de ses simagrées à l'aigrie. Elle n'est ni aveugle, ni sourde. A quoi ça lui sert de se la jouer "grosse dure" quand on n'en a pas l'étoffe ? Non mais regardez-la... C'est donc d'un ton blasé et un soupir des plus las que la jeune femme rétorque :

Mark est encore en mission, on verra quand il rentrera donc pour le moment, peu me chaut d'écouter tes piques pernicieuses qui ne me touchent plus. Et oui, je suis là que cela te plaise ou non. Que je sache tu devrais le savoir puisque c'est le chemin que j'ai pris en arrivant. Puis plus la peine de jouer jo la méchante, ça ne prend pas avec moi sinon attention à la bataille de flotte ! Je suis armée ! Nanméoh !

Sur la fin, le ton se fait taquin et joueur. D'ailleurs, Alisha tire la langue à travers le mur de paille.Blblblbl !

[Tamarie]

Tamarie regarda Jo, crier après Alisha, elle ne comprenant vraiment pas pourquoi ses deux filles ne pouvaient pas se blairer. Elles était tout le temps ensemble, se ressemblait sur certain point mais se lançait injures et piques à longueur de journée. Elle pétillait de joie de son bain, cette dispute venait de lui plomber l'ambiance.

Elle profita que Jo lui tourne le dos pour s'adresse à l'indienne, et elle lui sauta dessus, la tirant de toute ses forces pour l'entrainer avec elle dans la bassine. Elle cria bien fort pour qu'Alisha l'entende.

Mademoiselle Carimadjoye, venez m'aider à laver Jo!

[Jo Clay]

"PESTE !"

Elle parvient à attraper la petite emmerdeuse, accrochée toute nue dans son dos, l'attrape sous les bras, la décolle du sol.

"Stop. Y'a qu'les gens sales qui s'baignent, c'est bien connu."


Elle repose la gamine au sol, attrape une vieille couverture, qui en temps normal doit servir -vu l'odeur chevaline- à couvrir le dos des équidés, à défaut de selle. Elle emmitoufle la gosse avec, lui sèche le dos, les cheveux... Hygiène relative et douteuse, mais de quoi se prémunir de la gale, en tout cas... Et tout en séchant la gosse, elle poursuit, à l'attention du mur de paille.

"Ca va Miss Calcutta. J'aime juste pas qu'tu t'foutes de ma gueule."

Elle termine sa besogne, frotte bien derrière les oreilles de Tamarie.

"C'est comme ça."

[Alisha Kamakshi]

Oh mais tu m'em... Tu me fais ch... Bref tu me saoules à balancer que je me fous de toi. Depuis quand ? Pourquoi ? En quel honneur ?

Alisha de son côté finit de se rafraichir et se sèche comme elle peut, avant de se revêtir avec des habits à la nature douteuse. Faut bien que les cadavres servent surtout si ce sont des femmes qui font à peu près la même taille qu'elle, déjà qu'elle n'a pas grand chose.

Au contraire, je te préfère comme ça.

[Tamarie]

Elle s'était joyeusement remise à pataugé dans l'abreuvoir pendant que les deux grande se disputaient.

Elle était toute propre la diablesse, aussi propre qu'on pouvait l'être après s'être lavé dans sa crasse et dans l'eau stagnante d'un abreuvoir remplit de bave de chameaux et de chevaux. En tout cas elle était plus propre que Jo, se qui n'était pas dure...

Tu sais Jo, je crois pas qu'elle se moquait en faite...

Toute nue et toujours toute mouillée elle se colla à sa grande sœur pour l'étreindre.

Tu te vexes trop vite moi je dis

[Jo Clay]

"Ca va, c'est bon."

Elle serre Tamarie, à nouveau complètement trempée, qui soit dit en passant, lui recolle une couche d'eau bourbeuse sur les fringues; reprend la vieille couverture de dos pour bourrins, réentreprend de sécher la petite peste... Tâche des plus ardue s'il en est. La môme complètement sèche, la mercenaire l'embrasse, l'aide à remettre sa robe. Peace. Pouce. Temps mort.

"Va jouer en ville, trésor. J'dois décharger les bourrins... Ces machins pas droles. J'te r'joins plus tard."


A l'attention de l'indienne:


"Tu m'préfères comme ça? Prends-y pas goût. T'y habitues pas."

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