Nouvelle maison, en attendant la suite.
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Nouvelle maison, en attendant la suite.
Sans but sans angoisse, la journée se passe, comme dit le poète. Aux entrainements en combat, aux claques, aux baignes, aux coups et aux petits stands de tir à l'arc, s'enchaînent les séances de parlotte. De crevage d'abscès. Des "je t'aime", des regrets, et d'autres affaires encore, que la bienséance nous interdit de citer ici... Mais on y pense... On y pense. Ca nous obsède... Ca l'obsède, elle, en tout cas, quand elle revient du perchoir d'Alisha, décoiffée, débraillée.
Et son bref passage, dans la salle commune, pour vivre une scène irréèlle... Les idées de l'indienne, ou va savoir quoi. Idée loufoque. Idée tordue... Plan qu'elle ne supportera pas... Sans but sans angoisse, la journée se passe, disait le poète.
=========================================================
La silhouette sort rapidement de la salle commune; seule. Rase les murs, et se faufile dans les ruelles, pour se diriger vers la vieille grange. La grange et son cortège de souvenirs... Sans ménagement, elle enfonce la porte, d'un coup de pied bien placé. En rage? Peut-être. Pourquoi? Parceque. "Putain... J'le crois pas..." Tu crois pas quoi? Qu'elle ait proposé? Qu'il ait été sur le point d'accepter? Que quoi? Tiraillée, jalouse... Les vieux démons qui s'emparent d'elle, à nouveau, alors qu'elle ramasse ses quelques affaires : une sacoche, un arc, et son carquois garni de flèches... Elle se charge... Serre les dents, en évitant de s'attarder sur les couchettes de paille. "Pas d'partage... Pas possible..." ... Repasse l'encadrement de la porte, et se dirige, cette fois, seule vers le mirador... Le fameux mirador... On vous dirait qu'il s'en passe des belles, là bas... Vous le croiriez à peine.
Le mirador d'Alisha. Et le buggy d'Alisha, garé dessous... Dans la poussière. Le véhicule qui prend la rouille, immobilisé... Pas roulé depuis quand? Va savoir, pas important. Toujours en rage, elle tire violemment la porte du véhicule, pour y jeter ses quelques affaires, s'y engouffrer, sur le siège passager... Se recroqueviller dans l'habitacle... Et rester là... Sans bouger... Elle dort ici, habituellement... Son odeur partout, sur les sièges... Dans toute la "cabine".
"J'change d'maison... C'est ça... J'change d'maison, j'change tout..."
S'enfonce un peu plus contre le vieux siège inconfortable; s'emplit de l'odeur du lieu, mélange de vieux pétrole, et de parfum de femme... Et d'attendre. Nerveuse, en balladant ses doigts sur le tableau de bord... En tapotant, fébrile, sur les pièces métalliques... De se souvenir de ce qu'elle a pu lui dire, de ce qu'elles ont pu faire. Ca compte, pour sûr.
"Ouais... C'est ça... Nouvelle maison... En attendant la suite."
Et son bref passage, dans la salle commune, pour vivre une scène irréèlle... Les idées de l'indienne, ou va savoir quoi. Idée loufoque. Idée tordue... Plan qu'elle ne supportera pas... Sans but sans angoisse, la journée se passe, disait le poète.
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La silhouette sort rapidement de la salle commune; seule. Rase les murs, et se faufile dans les ruelles, pour se diriger vers la vieille grange. La grange et son cortège de souvenirs... Sans ménagement, elle enfonce la porte, d'un coup de pied bien placé. En rage? Peut-être. Pourquoi? Parceque. "Putain... J'le crois pas..." Tu crois pas quoi? Qu'elle ait proposé? Qu'il ait été sur le point d'accepter? Que quoi? Tiraillée, jalouse... Les vieux démons qui s'emparent d'elle, à nouveau, alors qu'elle ramasse ses quelques affaires : une sacoche, un arc, et son carquois garni de flèches... Elle se charge... Serre les dents, en évitant de s'attarder sur les couchettes de paille. "Pas d'partage... Pas possible..." ... Repasse l'encadrement de la porte, et se dirige, cette fois, seule vers le mirador... Le fameux mirador... On vous dirait qu'il s'en passe des belles, là bas... Vous le croiriez à peine.
Le mirador d'Alisha. Et le buggy d'Alisha, garé dessous... Dans la poussière. Le véhicule qui prend la rouille, immobilisé... Pas roulé depuis quand? Va savoir, pas important. Toujours en rage, elle tire violemment la porte du véhicule, pour y jeter ses quelques affaires, s'y engouffrer, sur le siège passager... Se recroqueviller dans l'habitacle... Et rester là... Sans bouger... Elle dort ici, habituellement... Son odeur partout, sur les sièges... Dans toute la "cabine".
"J'change d'maison... C'est ça... J'change d'maison, j'change tout..."
S'enfonce un peu plus contre le vieux siège inconfortable; s'emplit de l'odeur du lieu, mélange de vieux pétrole, et de parfum de femme... Et d'attendre. Nerveuse, en balladant ses doigts sur le tableau de bord... En tapotant, fébrile, sur les pièces métalliques... De se souvenir de ce qu'elle a pu lui dire, de ce qu'elles ont pu faire. Ca compte, pour sûr.
"Ouais... C'est ça... Nouvelle maison... En attendant la suite."
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Ça faisait un moment que Zkapt n'avait pas fait la visite réglementaire pour vérifier l'état des véhicules. Et le calendrier était formel : il fallait absolument passer le buggy au contrôle technique cette lune !
Le temps de passer prendre un formulaire dans son bureau, et voici notre comptable qui se dirige vers le buggyport. C'est ainsi qu'elle appelle l'endroit où elle a parqué le véhicule issu d'une technologie ancienne, obsolète sur Vogsphère mais inespérée sur cette planète. Une relique, en quelque sorte.
Les odeurs n'ont pas changé depuis le dernier voyage. Elle se rappelle des corps entassés à l'arrière du véhicule ... Une sépulture décente, voilà ce qu'ils ont obtenu depuis. Puissent les âmes de ces morts inutiles veiller sur la ville.
Le parfum de l'huile noire se distingue également par moment. Mais il n'est pas le seul. Les effluves de deux cavalières bien connues sont arrivées aux narines de la Vogonne : espérons qu'elles aient pris soin de l'artefact ... Enfin, celui-ci ne semble à première vue pas avoir souffert d'autre chose que des outrages du temps. Tant mieux. Il est temps de passer à l'inspection.
Vérification des pneus : utilisables, mais la pression est trop faible pour la plaine. Elle convient idéalement aux pistes du désert, c'est le plus important ; et puis, la pompe est dans le coffre, en cas de besoin.
Le moteur semble en état de marche lui aussi, et le niveau d'huile paraît convenable ; le liquide de refroidissement, lui, n'est plus contrôlable, les indicateurs de niveau ayant disparu depuis belle lurette.
"Passons à l'intérieur du buggy", se dit la Vogonne. Les vitres recouvertes de suie ne permettent même plus de contrôler discrètement le tableau de bord. C'est pourquoi elle ouvre la portière sans s'attendre à ce qu'elle découvre derrière celle-ci ...
Le temps de passer prendre un formulaire dans son bureau, et voici notre comptable qui se dirige vers le buggyport. C'est ainsi qu'elle appelle l'endroit où elle a parqué le véhicule issu d'une technologie ancienne, obsolète sur Vogsphère mais inespérée sur cette planète. Une relique, en quelque sorte.
Les odeurs n'ont pas changé depuis le dernier voyage. Elle se rappelle des corps entassés à l'arrière du véhicule ... Une sépulture décente, voilà ce qu'ils ont obtenu depuis. Puissent les âmes de ces morts inutiles veiller sur la ville.
Le parfum de l'huile noire se distingue également par moment. Mais il n'est pas le seul. Les effluves de deux cavalières bien connues sont arrivées aux narines de la Vogonne : espérons qu'elles aient pris soin de l'artefact ... Enfin, celui-ci ne semble à première vue pas avoir souffert d'autre chose que des outrages du temps. Tant mieux. Il est temps de passer à l'inspection.
Vérification des pneus : utilisables, mais la pression est trop faible pour la plaine. Elle convient idéalement aux pistes du désert, c'est le plus important ; et puis, la pompe est dans le coffre, en cas de besoin.
Le moteur semble en état de marche lui aussi, et le niveau d'huile paraît convenable ; le liquide de refroidissement, lui, n'est plus contrôlable, les indicateurs de niveau ayant disparu depuis belle lurette.
"Passons à l'intérieur du buggy", se dit la Vogonne. Les vitres recouvertes de suie ne permettent même plus de contrôler discrètement le tableau de bord. C'est pourquoi elle ouvre la portière sans s'attendre à ce qu'elle découvre derrière celle-ci ...
Zkapt- Conseillers de Shangri-La
- Messages : 3480
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Les soirées se suivent et n'ont de commun que l'épuisement, la lassitude qui alterne avec celle des journées d'entrainement ou il se lance a corps perdu pour ne plus réfléchir.
Ce soir là il fabrique des "babioles", des disques de cuirs gravé de runes, noircies au charbon d'os, patinés a la sueur. Refusant de s'avouer leur destination, pourtant le lacet de cuir et le poinçon est là, devant lui sur la table près a l'assemblage.
Quand les deux femmes font irruption l'une après l'autre, toutes les deux aussi débraillées. Il ne s'en préoccupe pas, concentré sur son ouvrage.
"Des babioles"...
Jusqu'à ce qu'elle vienne se coller a lui et chuchote a son oreille... Démonstrative, pour le moins.
Soufflé, incrédule, une plaisanterie, forcément... Pas drôle non, mais une plaisanterie.
Elles le détrompent... Ca a l'air tout ce qu'il y a de plus sérieux. La confirmation de l'autre brune vient confirmer la chose. Elle ne lui ment pas, elle ne l'a jamais fait.
Alors c'est un test, un pari, un partage des pions, des cartes et des territoires... Un piège ? Il commençai a se résoudre a honorer sa promesse... Seul, prendre soin de la petite, qu'elle ne manque jamais de rien et la regarder grandir en affrontant ses souvenirs, ses regrets a travers ce petit prisme aux yeux loupiotes...
Et la question fatidique, simpliste, trop peut être... A laquelle il ne peut répondre. Amour, Détestation, pour lui, pour Elle, pour Elles... Pas pour les mêmes causes, pas les mêmes effets.
Trop de choses se bousculent sous le crane de boule de billard.
Accepter ? Pour donner le change, pour la petite ? Pour un peu de poudre de perlimpinpin sur le décor, avant qu'elles disparaissent et rester seul avec sa tache. Refuser ? Tout perdre et rester seul avec sa tache... Choisir... Impossible.
"J'aurai pu... J'aurai du..."
Faire pour le mieux ? Ne pas voir été ? Simpliste...
Faire pour le mieux et que personne ne souffre, souffrir pour l'épargner aux autres ?
Chercher ses mots, crever les abcès, assainir au tisonnier... Impossible pourtant, la rengaine de la culpabilité qui refait surface... Pas d'échange juste un test sur un rat de laboratoire... Quelles toxines tuent le plus vite ?
"Les choses changent"... Il regarde les deux femmes main dans la main... Non pas toutes apparemment... Amour, Détestation... Le grand courant ambivalent qui brouille et emporte tout. Elles, Elles seules et veiller sur la petite.
Que peut il faire ? Que doit il faire ?
Les réponses le crucifient, L'une part l'autre ne tarde pas a faire de même...
Il reste plus capable de rien, ranger ses "babioles", s'avachir sur la table la tête cachée dans les bras croisés a attendre la petite. Seul.
S'allonger dans la grange, a même le sol, en surveillant le sommeil de Tamarie jusqu'à tomber de fatigue...
Les soirées se suivent et l'épuisement se taille encore la part du lion.
Ce soir là il fabrique des "babioles", des disques de cuirs gravé de runes, noircies au charbon d'os, patinés a la sueur. Refusant de s'avouer leur destination, pourtant le lacet de cuir et le poinçon est là, devant lui sur la table près a l'assemblage.
Quand les deux femmes font irruption l'une après l'autre, toutes les deux aussi débraillées. Il ne s'en préoccupe pas, concentré sur son ouvrage.
"Des babioles"...
Jusqu'à ce qu'elle vienne se coller a lui et chuchote a son oreille... Démonstrative, pour le moins.
Soufflé, incrédule, une plaisanterie, forcément... Pas drôle non, mais une plaisanterie.
Elles le détrompent... Ca a l'air tout ce qu'il y a de plus sérieux. La confirmation de l'autre brune vient confirmer la chose. Elle ne lui ment pas, elle ne l'a jamais fait.
Alors c'est un test, un pari, un partage des pions, des cartes et des territoires... Un piège ? Il commençai a se résoudre a honorer sa promesse... Seul, prendre soin de la petite, qu'elle ne manque jamais de rien et la regarder grandir en affrontant ses souvenirs, ses regrets a travers ce petit prisme aux yeux loupiotes...
Et la question fatidique, simpliste, trop peut être... A laquelle il ne peut répondre. Amour, Détestation, pour lui, pour Elle, pour Elles... Pas pour les mêmes causes, pas les mêmes effets.
Trop de choses se bousculent sous le crane de boule de billard.
Accepter ? Pour donner le change, pour la petite ? Pour un peu de poudre de perlimpinpin sur le décor, avant qu'elles disparaissent et rester seul avec sa tache. Refuser ? Tout perdre et rester seul avec sa tache... Choisir... Impossible.
"J'aurai pu... J'aurai du..."
Faire pour le mieux ? Ne pas voir été ? Simpliste...
Faire pour le mieux et que personne ne souffre, souffrir pour l'épargner aux autres ?
Chercher ses mots, crever les abcès, assainir au tisonnier... Impossible pourtant, la rengaine de la culpabilité qui refait surface... Pas d'échange juste un test sur un rat de laboratoire... Quelles toxines tuent le plus vite ?
"Les choses changent"... Il regarde les deux femmes main dans la main... Non pas toutes apparemment... Amour, Détestation... Le grand courant ambivalent qui brouille et emporte tout. Elles, Elles seules et veiller sur la petite.
Que peut il faire ? Que doit il faire ?
Les réponses le crucifient, L'une part l'autre ne tarde pas a faire de même...
Il reste plus capable de rien, ranger ses "babioles", s'avachir sur la table la tête cachée dans les bras croisés a attendre la petite. Seul.
S'allonger dans la grange, a même le sol, en surveillant le sommeil de Tamarie jusqu'à tomber de fatigue...
Les soirées se suivent et l'épuisement se taille encore la part du lion.
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Odeurs, sons, et lumières, alors qu'elle tapote, de plus en plus nerveuse, sur les montants en féraille de l'habitacle... Jalouse maladive, elle l'a toujours été, ça la ronge, ça la détruit... Déjà, elle se fait ses petits scénarios... Des retrouvailles, une bulle d'affection, de laquelle elle est exclue. "Hey AM?" "Ouais Alisha?" "Si on baisait, et ensuite on élèv'ra Tamarie, que tous les deux" "Super idée... On devrait butter Jo." Des scénarios de complicité, de cohésion dans la chute de la cavalière : but commun de l'indienne et du crâne rasé... Peut-être même de la petite? Non... Pas comme ça... Alisha reviendra. Elle lui a tout dit; elle est légère, maintenant. Tellement légère... Tout est dit... Mais oui. Après tout. Et alors, Jo Clay Kieffer, tu crois qu'il suffit de quelques paroles? Les mots ça vaut rien.
"Mais... Y'a pas eu que des mots..."
Oh s'te plaît... Pas que des mots, d'accord; et quelle valeur il a, ton film de cul? C'était pas un film de cul ! Si. Non ! Admettons... J't'accorde au moins ça... "FOUS MOI LA PAIX !" Regarde, tu gueules encore à haute voix... Pas bon ça. Pas bon. Pas bon du tout... Tss tss tss... Tu doutes, quand tu doutes tu t'énerves, et quand tu t'énerves, tu fais fuir les gens que t'aimes. "Y'a qu'une personne, qu'j'aime." Ha ha ha... Ouh la brouteuse, elle est amoureuse. Non, j'suis hétéro, comme elle. Ah vraiment? Ouais, vraiment, là c'est différent. Tu devrais prendre ton arc. On t'attaque.
"... Q... Quoi??" Défends toi. Défends toi !
La portière aux vitres noires de crasse qui s'ouvre brusquement, dans un grincement de féraille rouillée et mal entretenue... Et la cause de l'ouverture, Zkapt, qui se retrouve nez à... Nez à pointe, avec une flèche. Une flèche engagée dans un arc à la corde bien tendue; arc tenu en main par une cavalière écumante, aux yeux cernés, rougis par la colère, la haine... La folie. Faut appeler un chat un chat... Elle est tracassée, on le sait depuis longtemps... Autant que sa partenaire, qu'elle porte sur un piédestal malgré ses tares. Peut-être même plus encore... Va savoir, toi.
"Qu'est-c'tu viens chercher ici?? Qu'est-c'tu fous là??"
De tirer sur la corde, pour la tendre encore, la flèche ne s'enfoncera que plus aisément dans la gueule de son adversaire : comme dans du beurre. Ce sera pas la première fois... Ni la dernière. Elle en a tué tant... Et tant... Elle voit déjà la chose : mécanique. Ce sera mécanique. Froid. Simple et efficace. La flèche va percer la figure; la vogonne va s'écrouler en arrière, alors qu'elle la repoussera du pied... Puis retirer le trait de la figure fracassée... Trainer le corps par les pieds, à l'arrière... Hop, dans le "coffre". Ce sera simple... Ce sera rapide. Fais le. Allez fais le... Vas-y... Vas-y fais le... Allez... Allez... Tire bordel de merde ! Merde ! Ta gueule !
"Qu'est-c'tu viens chercher... BORDEL ! Elle est où Alisha? Alisha ! ALISHA ! Elle est où putain... Elle est où Alisha? Où elle est?? Alisha ! ALISHA !!! ALISHA !!! Où elle est?? Putain d'bordel de merde !!! OU??... ALISHA !!!"
De hurler, comme une tarée, le prénom de l'indienne, en pointant toujours Zkapt de sa flèche... De hurler, de gueuler, de plus belle... De murmurer un "Pourquoi tu m'regardes comme ça... Continue d'me regarder comme ça et j'te butte putain !" ; avant de se remettre à crier... Des Alisha par ci. Des Alisha par là. Sacrée soirée, en perspective.
"Mais... Y'a pas eu que des mots..."
Oh s'te plaît... Pas que des mots, d'accord; et quelle valeur il a, ton film de cul? C'était pas un film de cul ! Si. Non ! Admettons... J't'accorde au moins ça... "FOUS MOI LA PAIX !" Regarde, tu gueules encore à haute voix... Pas bon ça. Pas bon. Pas bon du tout... Tss tss tss... Tu doutes, quand tu doutes tu t'énerves, et quand tu t'énerves, tu fais fuir les gens que t'aimes. "Y'a qu'une personne, qu'j'aime." Ha ha ha... Ouh la brouteuse, elle est amoureuse. Non, j'suis hétéro, comme elle. Ah vraiment? Ouais, vraiment, là c'est différent. Tu devrais prendre ton arc. On t'attaque.
"... Q... Quoi??" Défends toi. Défends toi !
La portière aux vitres noires de crasse qui s'ouvre brusquement, dans un grincement de féraille rouillée et mal entretenue... Et la cause de l'ouverture, Zkapt, qui se retrouve nez à... Nez à pointe, avec une flèche. Une flèche engagée dans un arc à la corde bien tendue; arc tenu en main par une cavalière écumante, aux yeux cernés, rougis par la colère, la haine... La folie. Faut appeler un chat un chat... Elle est tracassée, on le sait depuis longtemps... Autant que sa partenaire, qu'elle porte sur un piédestal malgré ses tares. Peut-être même plus encore... Va savoir, toi.
"Qu'est-c'tu viens chercher ici?? Qu'est-c'tu fous là??"
De tirer sur la corde, pour la tendre encore, la flèche ne s'enfoncera que plus aisément dans la gueule de son adversaire : comme dans du beurre. Ce sera pas la première fois... Ni la dernière. Elle en a tué tant... Et tant... Elle voit déjà la chose : mécanique. Ce sera mécanique. Froid. Simple et efficace. La flèche va percer la figure; la vogonne va s'écrouler en arrière, alors qu'elle la repoussera du pied... Puis retirer le trait de la figure fracassée... Trainer le corps par les pieds, à l'arrière... Hop, dans le "coffre". Ce sera simple... Ce sera rapide. Fais le. Allez fais le... Vas-y... Vas-y fais le... Allez... Allez... Tire bordel de merde ! Merde ! Ta gueule !
"Qu'est-c'tu viens chercher... BORDEL ! Elle est où Alisha? Alisha ! ALISHA ! Elle est où putain... Elle est où Alisha? Où elle est?? Alisha ! ALISHA !!! ALISHA !!! Où elle est?? Putain d'bordel de merde !!! OU??... ALISHA !!!"
De hurler, comme une tarée, le prénom de l'indienne, en pointant toujours Zkapt de sa flèche... De hurler, de gueuler, de plus belle... De murmurer un "Pourquoi tu m'regardes comme ça... Continue d'me regarder comme ça et j'te butte putain !" ; avant de se remettre à crier... Des Alisha par ci. Des Alisha par là. Sacrée soirée, en perspective.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Alisha quitta la salle commune bien après et se déplaça jusqu'à une cachette dont elle seule a le secret pour récupérer quelque chose, enveloppé dans du papier journal et enrubanné avec un petit nœud coquet composé de deux trois bouts de ficelle. Avisant la grange, elle s'y glissa alors silencieusement et profitant du sommeil de Tamarie, déposa son paquet à côté d'elle avant de faire une bise sur la joue de l'enfant. Combien de temps ça avait bien pu prendre de fabriquer ce qui se cachait dans le paquet... Mystère.
Elle fait la moue en regardant Am dormir, puis réfléchit quelques instants. Un vague soupir mais son visage est déterminé. Un enfant n'est pas un fardeau et l'homme semble le prendre tel quel. Hors de question d'envisager qu'elles se séparent de Tamarie. Bien sûr, elles n'avaient rien de mères modèles, avaient perdu du temps en babillage, batifolage aussi... mais il est temps que tout reprenne sa place. Grand temps. Ni une, ni deux, elle range le paquet dans sa sacoche, puis elle enveloppe l'enfant d'une couverture et la saisit dans ses bras avec douceur et beaucoup de précaution. Quand c'est chose faite, elle jette un regard d'incompréhension à Am qu'il dorme ou pas avant de s'éloigner.
Se rapprochant du véhicule, elle entend Jo gueuler... Elle va réveiller la petite et c'est quelque peu inutile. Alisha soupire et marche d'un pas lent, chuchotant des paroles apaisantes à l'enfant et fredonnant une berceuse.
Alors seulement, elle regarde Zkapt puis la voiture. Puis l'arme menaçant la vogonne, puis de nouveau zkapt en haussant légèrement les épaules.
"Si vous avez un toit plus confortable, je crois que nous en serions ravie. Un toit où nous pourrions être tranquille. La grange contient trop de mauvais souvenirs et elle abrite quelqu'un d'autre désormais."
Avisant Jo, elle fait un léger signe d'apaisement comme elle peut et attend patiemment que l'hystérie cesse. Une famille un peu bizarre, hors norme mais faut croire que c'était écrit. Quand la brune se calmera enfin, l'indienne ne dira qu'une chose en montrant du menton la fillette qu'elle tient dans les bras.
"La vie jamais sans elle."
Elle fait la moue en regardant Am dormir, puis réfléchit quelques instants. Un vague soupir mais son visage est déterminé. Un enfant n'est pas un fardeau et l'homme semble le prendre tel quel. Hors de question d'envisager qu'elles se séparent de Tamarie. Bien sûr, elles n'avaient rien de mères modèles, avaient perdu du temps en babillage, batifolage aussi... mais il est temps que tout reprenne sa place. Grand temps. Ni une, ni deux, elle range le paquet dans sa sacoche, puis elle enveloppe l'enfant d'une couverture et la saisit dans ses bras avec douceur et beaucoup de précaution. Quand c'est chose faite, elle jette un regard d'incompréhension à Am qu'il dorme ou pas avant de s'éloigner.
Se rapprochant du véhicule, elle entend Jo gueuler... Elle va réveiller la petite et c'est quelque peu inutile. Alisha soupire et marche d'un pas lent, chuchotant des paroles apaisantes à l'enfant et fredonnant une berceuse.
Alors seulement, elle regarde Zkapt puis la voiture. Puis l'arme menaçant la vogonne, puis de nouveau zkapt en haussant légèrement les épaules.
"Si vous avez un toit plus confortable, je crois que nous en serions ravie. Un toit où nous pourrions être tranquille. La grange contient trop de mauvais souvenirs et elle abrite quelqu'un d'autre désormais."
Avisant Jo, elle fait un léger signe d'apaisement comme elle peut et attend patiemment que l'hystérie cesse. Une famille un peu bizarre, hors norme mais faut croire que c'était écrit. Quand la brune se calmera enfin, l'indienne ne dira qu'une chose en montrant du menton la fillette qu'elle tient dans les bras.
"La vie jamais sans elle."
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Et AM de dormir enfin après avoir lutté trop longtemps, du sommeil agité du gardien assoupi. Du type coupable de s'être assoupi en plein tour de garde.
Il n'entends pas l'indienne entrer et emmener l'enfant, pas assez du moins pour faire autre chose que de s'agiter dans son somme vaseux.
Quand il se redresse enfin, la panique visée au ventre, c'est pour constater que la petite a disparue ainsi que sa couverture... Et qu'une silhouette sort a peine de la grange.
"J'ai promis..." C'est la seule chose qui filtre de sa gorge sèche tandis qu'il se relève en prenant appui sur le cadre en bois des paillasses.
Il n'y a plus rien ici, il est seul et quelqu'un vient d'emmener la petite.
Sans s'accorder le temps de réfléchir le voilà debout, les yeux rougis par le manque de sommeil et laminé par la fatigue, il titube jusqu'à la porte de la grange avec l'intention de suivre la silhouette.
A peine un souffle "Tamarie..." Lorsqu'il agrippe au montant de la porte de la grange pour suivre des yeux la silhouette de femme qui s'éloigne sous les étoiles.
Jo ? Non ça ne lui ressemble pas... Quoi que... Alisha ? Peut être, ses yeux fatigué peine a faire le point.
Avancer, suivre, dix mètres derrière "Jolisha" son amante, son bourreau a deux visages qui lui reprends la dernière chose pour laquelle il se pensait une utilité.
Jusqu'a voir au loin les mirradors, le véhicule au pieds... Les cris de Jo qui appele Alisha qui la rejoint avec l'enfant dans les bras.
A bonne distance, il contemple la scène... La scène d'une réunion dont il est exclu, banni.
Zkapt est là aussi mais ça ne le perturbe pas plus que ça.
Tout courage quitte notre crane rasé qui tombe a genoux, anéanti en s'infligeant la vision de ce nouvel exil, alors que les sentences de Jo et Alisha il ya quelques heures lui tombent sur le cœur et les épaules comme autant de coup de masses répétés sur le pieux qu'on veut enfoncer jusque sous terre.
"Rien... Je crois que tu ne peux plus rien faire."
Plus rien, C'est ce qu'il peux et ce qu'il est en cet instant d'intense solitude ou il se relève pour retourner mécaniquement a la grange... Avec ce leitmotiv en tête "Plus rien..."
C'est prostré devant les lits vides, les genoux remontés sur la poitrine, les mains serrées jouant nerveusement avec une corde qu'il poursuivra sa nuit d'insomnie, entre pensées confuses, brouillonnes et envies d'aller inspecter la charpente.
Plus rien...
Il n'entends pas l'indienne entrer et emmener l'enfant, pas assez du moins pour faire autre chose que de s'agiter dans son somme vaseux.
Quand il se redresse enfin, la panique visée au ventre, c'est pour constater que la petite a disparue ainsi que sa couverture... Et qu'une silhouette sort a peine de la grange.
"J'ai promis..." C'est la seule chose qui filtre de sa gorge sèche tandis qu'il se relève en prenant appui sur le cadre en bois des paillasses.
Il n'y a plus rien ici, il est seul et quelqu'un vient d'emmener la petite.
Sans s'accorder le temps de réfléchir le voilà debout, les yeux rougis par le manque de sommeil et laminé par la fatigue, il titube jusqu'à la porte de la grange avec l'intention de suivre la silhouette.
A peine un souffle "Tamarie..." Lorsqu'il agrippe au montant de la porte de la grange pour suivre des yeux la silhouette de femme qui s'éloigne sous les étoiles.
Jo ? Non ça ne lui ressemble pas... Quoi que... Alisha ? Peut être, ses yeux fatigué peine a faire le point.
Avancer, suivre, dix mètres derrière "Jolisha" son amante, son bourreau a deux visages qui lui reprends la dernière chose pour laquelle il se pensait une utilité.
Jusqu'a voir au loin les mirradors, le véhicule au pieds... Les cris de Jo qui appele Alisha qui la rejoint avec l'enfant dans les bras.
A bonne distance, il contemple la scène... La scène d'une réunion dont il est exclu, banni.
Zkapt est là aussi mais ça ne le perturbe pas plus que ça.
Tout courage quitte notre crane rasé qui tombe a genoux, anéanti en s'infligeant la vision de ce nouvel exil, alors que les sentences de Jo et Alisha il ya quelques heures lui tombent sur le cœur et les épaules comme autant de coup de masses répétés sur le pieux qu'on veut enfoncer jusque sous terre.
"Rien... Je crois que tu ne peux plus rien faire."
Plus rien, C'est ce qu'il peux et ce qu'il est en cet instant d'intense solitude ou il se relève pour retourner mécaniquement a la grange... Avec ce leitmotiv en tête "Plus rien..."
C'est prostré devant les lits vides, les genoux remontés sur la poitrine, les mains serrées jouant nerveusement avec une corde qu'il poursuivra sa nuit d'insomnie, entre pensées confuses, brouillonnes et envies d'aller inspecter la charpente.
Plus rien...
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Un Casimir décontenancé et apeuré. C'est ainsi que le regretté Fenec, s'il avait pu assister à la scène et avait connu en même temps un moment de lucidité dans son crâne agité, aurait probablement qualifié ce qu'était devenu Zkapt en voyant l'arc de Jo Clay brandi contre elle. En temps normal, elle aurait trouvé quelque chose à dire pour calmer la cavalière, lui faire comprendre qu'elle ne savait pas où l'Indienne se trouvait et qu'elle venait juste faire le contrôle de routine du véhicule communautaire. "Bordel, t'es dans une communauté ma grande, faut que t'apprenne à être un minimum sociable et à comprendre que les autres ne te veulent pas forcément du mal", aurait-elle pensé.
Mais à l'instant, la Vogonne a trop peur pour sa vie. Elle avait pu voir les Riders à l'action depuis la vigie, et se souvenait de leurs débuts. Des zombies traînés derrière le cheval, des "désolés", des "tant pis". Elles ont appris le métier, depuis, et les dernières sorties s'étaient bien passées. Et elles ont été entraînées à un rythme d'enfer. Sans oublier les petites affaires de Jo Clay dans le désert ... affaires dont on n'a jamais eu le fin mot de l'histoire, même si certaines bribes d'information ont pu être récoltées ça et là.
Elle sait qu'en cas de confrontation, elle ne fera pas le poids. Et se terre donc dans un mutisme profond. Laisse divaguer Miss Imperméable Gris. Une Jeanne d'Arc des temps modernes, aurait-elle pu penser si elle avait eu les références culturelles pour imaginer cette idée. La foi et la cause en moins, c'est l'époque qui voulait ça, sûrement.
Heureusement pour l'Administratrice, Alisha arrive. Un peu tard à son goût, mais encore assez tôt pour éviter le drame. Zkapt peut à nouveau reprendre son souffle.
Mais immédiatement, la voici harcelée. La grange ne suffit plus aux deux cavalières, il leur faut un autre dortoir. Allez donc dormir dans la salle commune comme tout le monde, vous verrez si la grange n'est pas assez grande pour vous ! Elle vérifie ... Mademoiselle Kieffer tient effectivement toujours son arc tendu, prêt à tirer. Alors elle la joue arrangeante.
"Hmm, un autre endroit où loger ... Il doit y avoir de la place dans les miradors au nord, si vous n'avez pas le vertige ... Sinon, il y a la sucrerie, si l'odeur de la betterave ne vous dérange pas ... Ou l'atelier où l'on répare les armes. Oui, ça devrait vous convenir ...
Je reviendrai demain pour finir l'inspection du véhicule, encore désolée de vous avoir dérangé. Mais ... C'est qu'il faut remplir les formulaires, tout de même."
Soudain, un détail lui saute aux yeux. Tamarie est là, dans les bras d'Alisha. La topographe peut se permettre de reprendre un peu plus d'allure.
"Hmm, et Mademoiselle Jo, vous devriez éviter de menacer les citoyens de Shangri-La, surtout en présence de la petite. Je croyais que vous souhaitiez l'éduquer ... mais si elle vous prend pour un croque-mitaine au vu de votre comportement de ce soir, ne vous étonnez pas, vous l'aurez cherché."
Et la voici qui commence déjà à se diriger vers la grange ... Car oui, sa curiosité a été titillée. Qui peut bien être le squatteur dénoncé par la Conseillère en sari ?
Mais à l'instant, la Vogonne a trop peur pour sa vie. Elle avait pu voir les Riders à l'action depuis la vigie, et se souvenait de leurs débuts. Des zombies traînés derrière le cheval, des "désolés", des "tant pis". Elles ont appris le métier, depuis, et les dernières sorties s'étaient bien passées. Et elles ont été entraînées à un rythme d'enfer. Sans oublier les petites affaires de Jo Clay dans le désert ... affaires dont on n'a jamais eu le fin mot de l'histoire, même si certaines bribes d'information ont pu être récoltées ça et là.
Elle sait qu'en cas de confrontation, elle ne fera pas le poids. Et se terre donc dans un mutisme profond. Laisse divaguer Miss Imperméable Gris. Une Jeanne d'Arc des temps modernes, aurait-elle pu penser si elle avait eu les références culturelles pour imaginer cette idée. La foi et la cause en moins, c'est l'époque qui voulait ça, sûrement.
Heureusement pour l'Administratrice, Alisha arrive. Un peu tard à son goût, mais encore assez tôt pour éviter le drame. Zkapt peut à nouveau reprendre son souffle.
Mais immédiatement, la voici harcelée. La grange ne suffit plus aux deux cavalières, il leur faut un autre dortoir. Allez donc dormir dans la salle commune comme tout le monde, vous verrez si la grange n'est pas assez grande pour vous ! Elle vérifie ... Mademoiselle Kieffer tient effectivement toujours son arc tendu, prêt à tirer. Alors elle la joue arrangeante.
"Hmm, un autre endroit où loger ... Il doit y avoir de la place dans les miradors au nord, si vous n'avez pas le vertige ... Sinon, il y a la sucrerie, si l'odeur de la betterave ne vous dérange pas ... Ou l'atelier où l'on répare les armes. Oui, ça devrait vous convenir ...
Je reviendrai demain pour finir l'inspection du véhicule, encore désolée de vous avoir dérangé. Mais ... C'est qu'il faut remplir les formulaires, tout de même."
Soudain, un détail lui saute aux yeux. Tamarie est là, dans les bras d'Alisha. La topographe peut se permettre de reprendre un peu plus d'allure.
"Hmm, et Mademoiselle Jo, vous devriez éviter de menacer les citoyens de Shangri-La, surtout en présence de la petite. Je croyais que vous souhaitiez l'éduquer ... mais si elle vous prend pour un croque-mitaine au vu de votre comportement de ce soir, ne vous étonnez pas, vous l'aurez cherché."
Et la voici qui commence déjà à se diriger vers la grange ... Car oui, sa curiosité a été titillée. Qui peut bien être le squatteur dénoncé par la Conseillère en sari ?
Zkapt- Conseillers de Shangri-La
- Messages : 3480
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Alisha observe le comportement de zkapt et soupire. Elle secoue la tête de dépit et jette un regard accusateur à jo.
Baisses ton arme. Tu as pas besoin de faire tout ce cirque, j'étais pas loin. Je faisais ce que je croyais juste...
Quand zkapt évoque d'autres endroits, l'indienne hoche la tête. Cela lui donnera des idées pour reconsidérer le fait d'avoir un toit, alors que ces derniers temps, elle squattait le véhicule. Au moins il était bien gardé. La salle commune... Oui, mais bon. Elles ont pas l'habitude de se mêler aux autres gens. Elle laisse la vogonne sermonner la brune avant de répliquer.
Faut pas vous en faire madame zkapt, on est tous un peu à cran mais la vie continue et le soleil se lève toujours. Je crois que nous avons tous besoin de repos mais je tiens à ce qu'elle vous fasse ses excuses. C'est vrai, vous méritiez pas cet accueil et croyez-bien que je suis désolée pour l'incident. Ça se calmera.
Baisses ton arme. Tu as pas besoin de faire tout ce cirque, j'étais pas loin. Je faisais ce que je croyais juste...
Quand zkapt évoque d'autres endroits, l'indienne hoche la tête. Cela lui donnera des idées pour reconsidérer le fait d'avoir un toit, alors que ces derniers temps, elle squattait le véhicule. Au moins il était bien gardé. La salle commune... Oui, mais bon. Elles ont pas l'habitude de se mêler aux autres gens. Elle laisse la vogonne sermonner la brune avant de répliquer.
Faut pas vous en faire madame zkapt, on est tous un peu à cran mais la vie continue et le soleil se lève toujours. Je crois que nous avons tous besoin de repos mais je tiens à ce qu'elle vous fasse ses excuses. C'est vrai, vous méritiez pas cet accueil et croyez-bien que je suis désolée pour l'incident. Ça se calmera.
Alisha Kamakshi- Messages : 776
Date d'inscription : 27/04/2010
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Gueule encore, après Alisha; hurle comme une hystérique, demande après l'indienne; indienne qui apparaît, au milieu de la scène chaotique, un petit paquet emmitouflé dans ses bras. Alisha qui s'approche de la scène, parle à la vieille peau... Lui raconte des choses que Jo ne saisit pas, occupée à tenir en joue sa cible... Et qui s'apaise, Jo, quand elle saisit pleinement la présence de la contorsionniste. Qui s'apaise, mais n'abaisse pas son arme... Tout va trop vite. Alisha? Elle sort d'où? Et la vieille, qu'est-ce qu'elle raconte? Non... Ca va... Tout est pour le mieux... Ca va mieux...
Elle abaisse son arme, quand la Vogonne fait mine de s'éloigner, en abordant l'épineux sujet de "Tamarie", et quand Alisha l'interpelle... Abaisse son arme, prend l'arête de son nez entre son pouce et son index, serre les dents... Ca va mieux. Ca va mieux... "Ca va..." ... Ouais, ça va mieux; la pression retombe. Pourquoi de la pression? Va savoir... Mais ça retombe... "Ok c'est cool... Tout va bien..." Elle marmonne, les doigts toujours pressés contre le haut de son nez; fini par redresser la tête.
"... Mais je tiens à ce qu'elle vous fasse ses excuses..."
Regard interrogateur de la brune à l'autre brune. Des excuses; excuses pourquoi? Elle ne comprend même pas. Elle est déjà passée à autre chose, ne se rend même pas compte qu'elle tient toujours fermement son arc entre ses mains, une flèche engagée, même si elle ne vise plus personne... Dure soirée? Peut-être... En tout cas, si on doutait qu'un truc pouvait clocher chez elle, au conseil maintenant, on en est avisé...
"Alisha... J'sais. J'sais qu't'étais pas loin... J'm'inquiétais pas pour ça... T'sais bien. J'm'en fais pas."
Elle pointe du doigt la gosse, dans les bras de l'indienne.
"T'as emmené Tamarie? C'est bien... C'est bien ouais... Pas sans elle. C'est sûr..."
La respiration qui reprend son rythme habituel, presque... C'est bon... C'est passé. C'est passé, tout revient à la normale, c'est sûr... Juste les doigts, fébriles, qui jouent nerveusement sur le siège du buggy.
Elle abaisse son arme, quand la Vogonne fait mine de s'éloigner, en abordant l'épineux sujet de "Tamarie", et quand Alisha l'interpelle... Abaisse son arme, prend l'arête de son nez entre son pouce et son index, serre les dents... Ca va mieux. Ca va mieux... "Ca va..." ... Ouais, ça va mieux; la pression retombe. Pourquoi de la pression? Va savoir... Mais ça retombe... "Ok c'est cool... Tout va bien..." Elle marmonne, les doigts toujours pressés contre le haut de son nez; fini par redresser la tête.
"... Mais je tiens à ce qu'elle vous fasse ses excuses..."
Regard interrogateur de la brune à l'autre brune. Des excuses; excuses pourquoi? Elle ne comprend même pas. Elle est déjà passée à autre chose, ne se rend même pas compte qu'elle tient toujours fermement son arc entre ses mains, une flèche engagée, même si elle ne vise plus personne... Dure soirée? Peut-être... En tout cas, si on doutait qu'un truc pouvait clocher chez elle, au conseil maintenant, on en est avisé...
"Alisha... J'sais. J'sais qu't'étais pas loin... J'm'inquiétais pas pour ça... T'sais bien. J'm'en fais pas."
Elle pointe du doigt la gosse, dans les bras de l'indienne.
"T'as emmené Tamarie? C'est bien... C'est bien ouais... Pas sans elle. C'est sûr..."
La respiration qui reprend son rythme habituel, presque... C'est bon... C'est passé. C'est passé, tout revient à la normale, c'est sûr... Juste les doigts, fébriles, qui jouent nerveusement sur le siège du buggy.
Jo Clay- Messages : 315
Date d'inscription : 26/04/2010
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Un peu d'zic avec des chevaux, des coups d'feu, des fantômes et un divan dedans...
Le crane rasé, seul dans la grange, toujours prostré en jouant avec la corde qu'il noue et dénoue en fixant la charpente de la grange.
Plus rien... J'peux plus rien... J'suis plus rien...
Elles s'en occuperont bien hein ? Elles s'ront heureuses pas vrai...
Elles seront heureuses j'le sais...
Je sers plus a rien ni a personne. J'peux plus rien faire... Elles me l'ont dit
C'est moi... C'est ma faute... J'aurai pu... J'aurai du.
Elle sera mieux avec Elles deux... C'est mieux comme ça... Mieux oui...
Elles s'en occuperont bien... J'devais veiller sur la p'tite... Qu'elle manque jamais de rien... Jamais... Je devais rester pour la gosse... Et maintenant...
maintenant j'peux plus prendre soin de qui que ce soit.
Perdu dans ses pensées redondantes, cycliques, malsaines, sans plus de notion du temps, Am tourne en rond dans sa petite tête, tout seul avec ses "plus rien".
L'une qui s'est désintéresse de la petite depuis les événements qui ont suivi leurs retours et qui l'emmène avec elle finalement pour rejoindre une Jo qui lui avait fait promettre de prendre soin de la gamine... Il ne comprend plus rien... Ou plutôt si comprend trop bien... Cerveau fatigué cogitant de travers...
"C'est a toi de prendre le relais".
Quel relais... Elle s'ront heureuses... Peut être qu'elle partira pas, avec Alisha et la petite c'est possible. Elles vont mieux... Elles iront mieux...
Le crane rasé tente de se persuader et y parvient presque sur le moment.
C'est stable, ça marchera... Lui il peut partir, ombre fugitive bannie, cantonnée a regarder de loin quelque chose qui se fera sans lui...
A quoi bon puisqu'il n'aura plus personne sur qui veiller.
Peut être qu'il a tenu son rôle et c'est tout... C'est tout et ça se termine, fin de la récréation, faites sortir... C'est fini j'peux plus rien...
Ahèm se lève lentement. Avise la poutre secondaire là, au dessus du tas de bottes de paille, monte sur le dit tas instable, corde en main.
Sur son perchoir de paille il enroule la corde a la poutre, avise la boucle qui pend face a lui.
Il suffirait de la passer et de faire rouler les bottes de paille d'un coup de talon. Le tas s'effondrerait et lui...
Rire forcé, souvenirs... "Mais la mauvaise herbe... Ça crève pas."
Il reste planté là, sur son tas de ballots instables en hauteur, les mains posées sur la boucle de chanvre pris d'un rire nerveux et franchement faux qui pourtant soulage un peu en résonnant dans la grange.
Le crane rasé, seul dans la grange, toujours prostré en jouant avec la corde qu'il noue et dénoue en fixant la charpente de la grange.
Plus rien... J'peux plus rien... J'suis plus rien...
Elles s'en occuperont bien hein ? Elles s'ront heureuses pas vrai...
Elles seront heureuses j'le sais...
Je sers plus a rien ni a personne. J'peux plus rien faire... Elles me l'ont dit
C'est moi... C'est ma faute... J'aurai pu... J'aurai du.
Elle sera mieux avec Elles deux... C'est mieux comme ça... Mieux oui...
Elles s'en occuperont bien... J'devais veiller sur la p'tite... Qu'elle manque jamais de rien... Jamais... Je devais rester pour la gosse... Et maintenant...
maintenant j'peux plus prendre soin de qui que ce soit.
Perdu dans ses pensées redondantes, cycliques, malsaines, sans plus de notion du temps, Am tourne en rond dans sa petite tête, tout seul avec ses "plus rien".
L'une qui s'est désintéresse de la petite depuis les événements qui ont suivi leurs retours et qui l'emmène avec elle finalement pour rejoindre une Jo qui lui avait fait promettre de prendre soin de la gamine... Il ne comprend plus rien... Ou plutôt si comprend trop bien... Cerveau fatigué cogitant de travers...
"C'est a toi de prendre le relais".
Quel relais... Elle s'ront heureuses... Peut être qu'elle partira pas, avec Alisha et la petite c'est possible. Elles vont mieux... Elles iront mieux...
Le crane rasé tente de se persuader et y parvient presque sur le moment.
C'est stable, ça marchera... Lui il peut partir, ombre fugitive bannie, cantonnée a regarder de loin quelque chose qui se fera sans lui...
A quoi bon puisqu'il n'aura plus personne sur qui veiller.
Peut être qu'il a tenu son rôle et c'est tout... C'est tout et ça se termine, fin de la récréation, faites sortir... C'est fini j'peux plus rien...
Ahèm se lève lentement. Avise la poutre secondaire là, au dessus du tas de bottes de paille, monte sur le dit tas instable, corde en main.
Sur son perchoir de paille il enroule la corde a la poutre, avise la boucle qui pend face a lui.
Il suffirait de la passer et de faire rouler les bottes de paille d'un coup de talon. Le tas s'effondrerait et lui...
Rire forcé, souvenirs... "Mais la mauvaise herbe... Ça crève pas."
Il reste planté là, sur son tas de ballots instables en hauteur, les mains posées sur la boucle de chanvre pris d'un rire nerveux et franchement faux qui pourtant soulage un peu en résonnant dans la grange.
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
"Hmm, Monsieur Ahèm ... Je crois que ce n'est pas une bonne idée."
La voix de la Vogonne surgit soudainement.
"Alors c'est vous qui occupez l'endroit maintenant ? Vous feriez mieux de vous occuper de la décoration, ça fait un peu macabre quand même. Vous avez l'intention de rester habiter tout seul ici ? Parce que je ne pense pas que ça vous fasse du bien d'être tout seul ..."
La voix de la Vogonne surgit soudainement.
"Alors c'est vous qui occupez l'endroit maintenant ? Vous feriez mieux de vous occuper de la décoration, ça fait un peu macabre quand même. Vous avez l'intention de rester habiter tout seul ici ? Parce que je ne pense pas que ça vous fasse du bien d'être tout seul ..."
Zkapt- Conseillers de Shangri-La
- Messages : 3480
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: Nouvelle maison, en attendant la suite.
Ahèm occupé a rire comme un con, n'entends pas la Vogonne faire son entrée alors qu'il s'apprète a enfiler la cravate de chanvre le sourire aux lèvres.
La brusque apparition dans son environnement silencieux surpeuplé de pensées sournoises, le fait sursauter, ses pieds s'emmêlent les crayons patinent dans le vide en faisant rouler les bottes de pailles tandis que son menton heurte la corde.
Il chute dans une avalanche de paille et de poussières après que ses dents aient émis un claquement sonore quand ses mâchoires se sont brusquement refermées.
Le voilà engoncé dans la paille, qui a amortie sa chute jusqu'au dessus de la tête, coincé entre plusieurs bottes dans un nuage de paille, la mâchoire et les dents endolories.
La corde pendouille mollement toujours accrochée a la poutre là haut tandis que la tête et les épaules d'Ahèm émergent de la paille pour fixer du regard la boucle de chanvre là haut...
Oh Bonsoir Zkapt...
Je n'occuperai plus cet endroit très longtemps, j'essaierai de mettre un peu d'ordre avant d'aller... dormir ailleurs... Ne vous inquiétez pas...
La brusque apparition dans son environnement silencieux surpeuplé de pensées sournoises, le fait sursauter, ses pieds s'emmêlent les crayons patinent dans le vide en faisant rouler les bottes de pailles tandis que son menton heurte la corde.
Il chute dans une avalanche de paille et de poussières après que ses dents aient émis un claquement sonore quand ses mâchoires se sont brusquement refermées.
Le voilà engoncé dans la paille, qui a amortie sa chute jusqu'au dessus de la tête, coincé entre plusieurs bottes dans un nuage de paille, la mâchoire et les dents endolories.
La corde pendouille mollement toujours accrochée a la poutre là haut tandis que la tête et les épaules d'Ahèm émergent de la paille pour fixer du regard la boucle de chanvre là haut...
Oh Bonsoir Zkapt...
Je n'occuperai plus cet endroit très longtemps, j'essaierai de mettre un peu d'ordre avant d'aller... dormir ailleurs... Ne vous inquiétez pas...
AM 837- Messages : 479
Date d'inscription : 14/06/2010
Localisation : Souterraine
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